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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo

    L’abbé Guépin (Nantes) rejette
    le « cadeau empoisonné » du Motu Proprio

    Texte argumenté de l’abbé Guépin qui exprime sa consternation face aux Te Deum de Mgr Fellay, il se demande si l’évêque suisse a « perdu la tête »

    Pour l'amour de la Sainte Eglise, NOUS NE VOULONS PAS DE CETTE PAIX

    La loyauté qu'exige le service de la Vérité nous contraint de dire et d'affirmer sans détour : «Nous ne voulons pas de cette paix».

    Le «Motu Proprio» de Benoît XVI proclame que la religion issue de Vatican II est celle de la majorité des catholiques «forme ordinaire», et que le Rite de St Pie V, «forme extraordinaire»..., a droit à une égale protection !

    N'est-ce pas là, en réalité, proclamer l'équivalence de la Vérité et de l'erreur, du Saint Sacrifice de la Messe et de la messe de Luther ? La coexistence pacifique des deux rites est une injure faite à Notre Seigneur Jésus-Christ.

    Cela est insupportable au regard du témoignage de la Foi. Il faut le redire à ceux qui l'ont oublié :

    Le NOVUS ORDO MISSAE de Paul VI «s'éloigne de façon impressionnante, dans l'ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu'elle a été formulée à la XXIIè session du Concile de Trente» (Lettre à Paul VI des Cardinaux Ottaviani et Bacci, 3 septembre 1969). Ce nouvel ordo présente toutes les caractéristiques d'une «messe de Luther» : prépondérance de la Parole, suppression de l'Offertoire (remplacé par une bénédiction juive), modification des paroles de la Consécration (transformée en récit historique) et désacralisation générale qui est une diminution-négation de la Foi en la Présence réelle.

    Ce n'est donc pas une cohabitation que nous voulons, ce n'est pas la présence simultanée de deux rites : c'est la suppression totale d'un rite profondément protestant et le rétablissement de la Messe catholique latine et grégorienne selon le Missel Romain de Saint Pie V dans toutes ses prérogatives.

    La doctrine de l'Eglise catholique nous dit que le prétendu «droit à la liberté religieuse» est une infamie, une manière d'apostasie. Il a été condamné par les Papes Pie VII, Grégoire XVI, Pie IX et Léon XIII ; il s'oppose à la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus Christ.

    La doctrine nous dit encore que Vatican II enseigne une fausse conception de l'Incarnation de Notre-Seigneur : conception selon laquelle par la seule Incarnation Jésus-Christ est uni à tout homme. Voilà qui évacue la nécessité de la Rédemption[1], voilà qui est à l'origine d'une fausse conception de l'Eglise et de la folie de l'œcuménisme galopant qui dissout les restes de la foi catholique.

    La mise en œuvre de Vatican II est éloquente !

    - Le 30 novembre 2006, Benoît XVI visitait la Mosquée bleue d'Istanbul. A l'invitation de son hôte musulman, Mustafa Cagrici, il s'y recueillait quelques instants, les mains croisées sous la poitrine, tourné dans la direction de la Mecque. Il s'était auparavant déchaussé (et chaussé de babouches blanches) pour y pénétrer ! (St Pie V et Lépante...) . C'est cela, l'apostasie[2].

    - Le 10 mai 2007, Benoît XVI, en visite au Brésil, s'est mis à genoux aux pieds du grand Rabbin de Sao Paulo pour demander la bénédiction d'un «grand frère dans la Foi» ! Imaginons un instant saint Pie V ou saint Pie X à genoux aux pieds du grand Rabbin ! Imaginons Notre-Seigneur Jésus-Christ à genoux aux pieds de Caïphe, demandant sa bénédiction ! Cela est impossible ! Un Pape ne peut pas faire cela ; il ne peut pas se prosterner devant la Synagogue de Satan. Ce qu'un Pape de l'Eglise catholique ne peut pas faire, Benoît XVI, à la suite de Jean Paul II, l'a fait... II faut le dire, le crier à ceux qui l'ont oublié !

    - Nous sommes d'autant plus consternés d'apprendre que la Fraternité St Pie X exprime à Benoît XVI «sa vive gratitude» et chante le Te Deum à l'occasion de la publication de son «motu proprio» le 07.07.07. Mgr Fellay demande à nouveau le retrait du décret d'excommunication ?!... Pourtant, il y a quelques années, il avait fait publier un tract en couleurs, à des milliers d'exemplaires : «Nous ne sommes ni schismatique, ni excommunié !» et maintenant, il demande au Chef des Modernistes la levée de cette excommunication! C'est l'incohérence. Ou bien il est aveuglé, ou bien il a perdu la tête !

    Nous nous en tenons aux propos de Mgr Lefebvre du 29 juin 1976 à Ecône : «Demain peut-être nous serons excommunié, eh bien j'en appelle à saint Pierre et saint Paul, et je considérerai cette excommunication comme un brevet de fidélité à l'Eglise Catholique Romaine». (Plus de 10 000 personnes ont applaudi.)

    Ce «cadeau» est un cadeau empoisonné et nous n'en voulons pas. D'abord, nous n'avons pas besoin de «l'autorisation» du Chef des modernistes pour célébrer la Messe catholique. Nous nous en tenons à la Bulle de saint Pie V «Quo primum tempore» du 19 juillet 1570 : «...Afin que tous et en tous lieux adoptent et observent les traditions de la Sainte Eglise Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les Eglises, faisons, pour les temps à venir et à perpétuité, défense que, dans toutes les églises du monde chrétien, la Messe soit chantée ou récitée autrement que selon la forme du Missel publié par Nous... Rien, jamais, ne devra lui être ajouté ou retranché, rien ne devra y être modifié... En outre, en vertu de l'Autorité Apostolique, par la teneur des présentes, concédons et donnons l'indult suivant, et cela même à perpétuité : Que, désormais, pour chanter ou réciter la Messe en n'importe quelles églises, on puisse, sans aucune réserve, suivre ce même Missel, avec permission (donnée ici) et pouvoir d'en faire libre et licite usage, sans aucune espèce de scrupule ou sans qu'on puisse encourir aucunes peines, sentences et censures... Ainsi donc, qu'il ne soit à personne, absolument, permis d'enfreindre ou, par téméraire entreprise, contrevenir à la présente charte de Notre permission, statut, ordonnance, mandat, précepte, concession, indult, déclaration, volonté, décret et défense. Que s'il avait l'audace de l'attenter, qu'il sache qu'il encourra l'indignation du Dieu Tout Puissant, et des bienheureux Apôtres Pierre et Paul».

    Contrairement à la volonté de saint Pie V, Benoît XVI met des réserves ; la Messe est «en liberté surveillée». On ne peut célébrer la messe que selon l'ordo de Jean XXIII publié en 1962. Avant 1962, c'est interdit ! A dix reprises, il insiste sur cette date qui est comme un seuil.

    D'autre part, cette autorisation est donnée pour toute l'année, sauf pour le Triduum sacré ! (Art. 2). Il faudra donc que les «traditionalistes» célèbrent l'ordo de Paul VI le Jeudi Saint et la Veillée Pascale ! Quoi de plus normal, en effet, pour manifester pleinement leur «communion» avec leur «Saint Père» !

    Tout ceci met providentiellement en évidence que témoigner de la Vérité n'est possible que dans l'absolue conformité à la Vérité. Et c'est pourquoi nous ne voulons pas de cette coexistence des deux rites dans les mêmes églises. Nous ne voulons pas de cette unité qui est contraire à la Vérité et contraire à la Sainteté de l'Eglise. Le résultat de cette confusion sera que les pratiques sacrilèges très répandues mais actuellement privées d'objet, auront demain toute leur odieuse portée eu égard à la Présence Réelle recouvrée. Et dans d'autres circonstances, les fidèles seront gravement trompés en assistant à des Messes célébrées par des «prêtres» qui ne sont pas Prêtres.

    En toutes choses, rien n'égale la franchise ; et il faut dire sans détour qu'il n'existe au monde qu'une seule société qui possède la Vérité : c'est l'Eglise Catholique. Et cette société doit nécessairement être intolérante à l'égard du mal, de l'erreur des fausses religions et aujourd'hui à l'égard du modernisme. «La religion qui vient du ciel est vérité, et elle est intolérante envers les fausses doctrines. C'est la condition de toute vérité d'être intolérante ; mais la vérité religieuse étant la plus absolue et la plus importante de toutes les vérités, est par conséquent aussi la plus intolérante et la plus exclusive. Rien n'est exclusif comme l'unité. Or, entendez la parole de Saint Paul : Un Dieu, une Foi, une Eglise. Je l'avoue, il n'y a pas là de subtilité, c'est l'intolérance, l'exclusion la plus positive, la plus franche. Et encore, Jésus Christ a envoyé Ses Apôtres prêcher toutes les nation s, c'est-à-dire, renverser toutes les religions existantes pour établir l'unique religion catholique par toute la terre». (Cardinal Pie).

    La secte de Vatican II agit à l'opposé de l'enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ. Le Cardinal Pie, combattant le libéralisme du XIXè, annonçait par avance la situation dramatique que nous subissons : «Que de consciences seraient tranquilles, le jour où l'Eglise Catholique donnerait le baiser fraternel à toutes les sectes ses rivales !» C'est ce que Benoît XVI met en œuvre après J.P.II : il participe au culte juif, musulman, protestant, et se garde bien de prêcher Notre Seigneur Jésus-Christ aux ennemis de Notre-Seigneur Jésus-Christ !

    Nous refusons donc la paix proposée par Benoît XVI ; et en cela nous mettons en œuvre l'enseignement de notre divin Maître : «Nul ne peut servir deux maîtres». Devant cette situation insoutenable en regard de la Foi, nous faisons nôtre l'affirmation du Cardinal Pie : «Nous sommes donc intolérants, exclusifs en matière de doctrine : nous en faisons profession ; nous en sommes fiers».

    Pour l'amour de la vérité et par fidélité à la Sainte Eglise notre Mère : «Non possumus» : nous ne pouvons pas accepter cette paix.

    Abbé Philippe GUEPIN

    Prêtre réfractaire à la révolution de Vatican Il

    Août 2007, Chapelle du Christ-Roi, 98 rue d'Allonville, 44000 NANTES

    Faites connaître la vérité du piège du Motu Proprio

    ____________

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    [1] Remise en question de l'existence des Limbes ; les petits enfants morts sans baptême vont tout droit au Ciel ! Ceci est en pleine contradiction avec l'enseignement de saint Thomas d'Aquin.

    [2] Un apostat n'appartient plus à l'Eglise Catholique. Comment quelqu'un qui n'appartient plus à la Sainte Eglise peut-il en être le Chef ?

  2. #12
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    La lettera dell'Eccellenza Morello

    “MOTU IMPROPRIO” O LOS DERECHOS DEL MAL

    El 7 de julio de este año del Señor, 2007, en Roma, firmó el Cardenal Ratzinger, Benedicto XVI, un Motu Proprio llamado Summorum Pontificum, tomado su nombre de sus dos palabras iniciales. Encíclica, Bula y Motu Proprio son los documentos de origen pontificio que revisten una importancia peculiar; particularmente la Bula y el Motu Proprio indican la relevancia que brinda la Autoridad al contenido de los mismos.
    Un Documento Pontificio debe de suyo y sobremanera enmarcarse en los límites de la verdad, de la doctrina y de una soberana reverencia a los principios y contenidos de la Tradición.
    Contradicha la Tradición, conculcados los principios, viciados los contenidos y por lo mismo, ausente la reverencia, ya no estamos ante un legítimo Documento Pontificio. En la Iglesia la legalidad no corresponde a la legitimidad, sí viceversa. Lo legítimo corresponde a derecho por ser enunciado de algo verdadero y justo ya que sin verdad y justicia no hay derecho que valga. Legalidad es sólo la consonancia con lo expresado en un código legal. Lo legítimo siempre es legal, aunque más no sea por los principios supremos de las leyes; mientras que lo legal no siempre es legítimo. Más aún si está en tela de juicio la legitimidad de la misma autoridad.
    Estamos pues ante un documento materialmente legal (aún esto es discutible por la invalidez del nuevo Código de Derecho Canónico), aunque su contenido, su disonancia con la doctrina y su atropello a la Tradición lo hacen formalmente ilegítimo, insostenible y por lo mismo incapaz de obligar.
    Por eso, y con toda intención, pusimos por título llamativo a estas líneas “Motu Improprio”, porque carece de toda propiedad y justicia. Carece de ellas porque pone en un plano de igualdad bien y mal, verdad y error, Tradición y modernismo.
    La lucha de décadas de los Obispos, Sacerdotes, Religiosos y Fieles Tradicionalistas a todos puede haber cansado; el amor ferviente del católico a la autoridad eclesiástica lo ha hecho vivir un sufrimiento silencioso y sin tregua ante hombres que en uso al menos de una aparente autoridad trataron y tratan de forzarlo a vivir, creer y rezar distinto que como siempre lo hizo la Santa Iglesia. El Movimiento Tradicional empacado en la verdad y en el bien, que no es terquedad sinó constancia y fidelidad, siempre ha querido el bien, bien que es la Misa Tradicional; los Sacramentos tradicionales; el Breviario tradicional para sus Sacerdotes y Religiosos; el derecho a todo eso en libertad y justicia, no como ilusos y perseguidos, y todo eso en el ámbito ordenado y sereno de la buena doctrina.
    La Doctrina Católica enuncia la verdad de la Fe; ausente la Doctrina se derrumba el edificio de la Fe Católica, no hallan su sostén natural y justo la Misa y los Sacramentos.
    El Motu Proprio del cual hablamos concede todo menos la Doctrina, peor, concede a cambio de otra doctrina que no es tal; permite la Misa de siempre a cambio de aceptar la nueva, de darle pié de igualdad, deja celebrar La de Siempre si acepta decir la nueva y si acepta la autoridad del Concilio Vaticano II con todos sus contenidos modernistas.
    La cuestión de fondo no es la legalidad de la Misa Tradicional y por tanto el derecho a celebrarla y asistir a ella. La cuestión es la ilegalidad de la misa nueva, la de Paulo VI, la de Monseñor Bugnini, la que los protestantes de la Confesión de Augsburgo consideraban teológicamente posible de ser concelebrada por ellos; la que redactaron con los protestantes de Taizé; la que mostró al protestante Roger Shultz comulgando en la mano, de la mano del Cardenal Ratzinger en las exequias de Juan Pablo II; la que escandalizó y escandaliza diariamente a tantos fieles en todo el mundo.
    El Motu Proprio o “Improprio”, como Usted guste llamarle, reduce la fidelidad a la Misa de Siempre a un simple apego a “formas litúrgicas anteriores”, peor aún, le da un lugar secundario aunque diga que son dos formas de un mismo Rito.
    “El Misal Romano promulgado por Paulo VI es la expresión ordinaria de la “Lex Orandi” (ley del rezar) de la Iglesia Católica de rito latino... El Misal de San Pío V... debe considerarse como expresión extraordinaria... por su uso venerable y antiguo” (art. 1 del Motu Proprio)
    Allí está la expresión modernista del Cardenal Ratzinger de su concepto de Tradición= Tradición es para él lo que antes nó lo que siempre y en todas partes.
    “Misal Romano...que no se ha abrogado nunca” (idem, art 1).
    Van cuarenta años de persecución por decir esa Misa “nunca abrogada”. Si no fue abrogada siempre estuvo vigente. Si lo estuvo y lo está, entonces por qué dice contradiciéndose y contradiciendo al mismo Juan Pablo II: “Juan Pablo II movido por la preocupación pastoral...en el año 1984, con el indulto especial-Quattuor abhinc annos- concedió la facultad de usar el Misal Romano (Tradicional) (idem, art. 1)
    ¿Por qué un Motu Proprio para conceder lo ya concedido, para aprobar lo ya aprobado, para dar un derecho que se tiene y nunca se perdió?

    Porque se quiere imponer lo nuevo a cambio de lo Tradicional, la misa modernista a cambio de la única Católica, los sacramentos nuevos y la fe nueva a cambio de la única verdadera.
    Con el nuevo documento podrá decirse la Misa en semana, una por domingo, nó en Semana Santa; los Sacerdotes no saben latín, si lo saben no tienen Misales, ni los Ornamentos del Sacerdote y del Altar que mandan las rúbricas. Aceptar el Misal es aceptar sus rúbricas que lo encabezan y mandan cómo y con qué decir la Misa. No sabemos siquiera si los Sacerdotes serán tales por el defecto de las nuevas ordenaciones.
    Más grave aún, el mismo día 7 de julio del presente, el Cardenal Ratzinger enviaba desde Roma una Carta a todos los Obispos del mundo explicando su Motu Proprio y expresando allí la verdadera intención que lo movía:
    “Existe el temor de que menoscabe la Autoridad del Concilio Vaticano II y de que una de sus decisiones esenciales- la reforma litúrgica- se ponga en duda. El temor es infundado... El Misal publicado por Paulo VI... obviamente es y permanece la forma normal de la Liturgia Eucarística” (3er. párrafo)
    “Muchas personas que aceptaban claramente el carácter vinculante del Concilio Vaticano II... deseaban reencontrar la forma querida para ellos de la Sagrada Liturgia” (4to. párrafo).
    “El uso del Misal Antiguo presupone un cierto nivel de formación litúrgica y un acceso a la lengua latina; tanto uno como otro no se encuentran tan a menudo” (5to. párrafo) (luego, será rarísimo que se use de hecho).
    “En el Misal Antiguo se podrán y se deberán insertar nuevos Santos y algunos de los nuevos Prefacios” (6to. párrafo).
    Y aquí ahora el corazón verdadero de esta carta y del Motu Proprio:
    “Obviamente para vivir la plena comunión tampoco los Sacerdotes de las Comunidades que siguen el uso Antiguo pueden, en principio (A), excluir la celebración según los libros nuevos. En efecto, no sería coherente con (B) el reconocimiento del valor y de la santidad del Nuevo Rito la exclusión total del mismo”.

    A) Debe celebrar también el Nuevo
    Entonces
    B) Reconocer su valor y santidad


    Dar derecho al mal es hacer el mal, aunque yo no lo haga, peor aún si me mandan hacer el mal para dejarme hacer el bien. Sería el decantado del más absurdo liberalismo.
    No podemos aceptar la misa nueva con tal que nos den La de Siempre. Todo el Combate Tradicional comenzó y se apoya en la defensa de la Santa Misa de Siempre porque Ella no debe ser cambiada, aceptar ambas misas es aceptar que la misa nueva puede ser buena, entonces el combate pierde sentido.
    Si Usted ha entendido que la misa nueva aparta de la Fe y fundamenta una nueva religión, nó puede consentirla.
    Misa Católica de siempre y misa nueva son incompatibles y opuestas.

    Libertad sí, pero nó para el error o para el mal.

    En la fiesta de San Buenaventura, 14 de julio del 2007

    + Mons. Andrés Morello

  3. #13
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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo

    PARÁSITOS Y HUÉSPEDES

    UN MOTU PROPRIO-UNA DECLARACIÓN-UN LIBELO
    Y LA RESPUESTA AL MISMO

    Estas pocas reflexiones tienen naturalmente una ocasión y una intención. La ocasión es varia, múltiple y con un elemento de unión en tanta variedad. Desde Roma se dio a conocer el Motu Proprio del Cardenal Ratzinger acerca de las dos Misas, la de Siempre y la nueva; este documento romano tuvo acuse de recibo en la Declaración del Superior General de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X, su Excia. Mons. Bernard Fellay; su Declaración fue desprolijamente considerada por alguien desconocido y, finalmente el P. Suárez de la dicha Fraternidad salió al encuentro del desprolijo considerando, catalogado por él, con mayor o menor razón, de Libelo. Ya ve Usted que la ocasión es varia pero con un nexo de unión que da pié a todo ello: el Motu Proprio del Cardenal Ratzinger.
    Indicada la variada ocasión y su nexo de unión cabe manifestar nuestra intención. Antes de hacerlo, permita el benévolo lector que hagamos dos salvedades: Primera (para no esconder nada en el anonimato): Pertenecimos nosotros a la Fraternidad fundada por su Excia. Mons. Marcel Lefebvre desde el año 1978 al 1989, desde aquel año a la fecha, es decir durante 18 años, solamente cuatro veces rompimos el silencio respecto a ella. Fieles a lo dicho a Mons. Lefebvre en la última carta que le escribiéramos (en 1989), no atacamos a la familia religiosa en la cual nos ordenamos Sacerdotes. Las cuatro veces que escribimos algo fue para defender la doctrina o para justificar nuestra posición y la de otros respecto a la Roma Conciliar. Esas veces se llamaron: “Su Excia Monseñor Williamson de Ayer y de Hoy”; “Los Corazones de Sánchez Abelenda y de Le Lay”; “Su Excia Monseñor Williamson y Rivarol”, y ésta es hoy la cuarta ocasión. Segunda: Lo que escribamos aquí en nada modifica el respeto que nos merece la hombría de bien y la abnegación de algunos miembros de la Fraternidad que conocimos. En 18 años sólo uno de ellos nos escribió para entablar relaciones, sí le contestamos con la sinceridad que nos merecía, que si era de parte de terceros y para hacernos regresar a la Fraternidad, le agradecíamos el esfuerzo pero no teníamos interés ni voluntad de hacerlo. Su única carta fue también la última.
    Hechas las salvedades, que nos sea permitida una consideración: No es decoroso que cada vez que alguien critica algo eso sea mirado como un ataque personal y como una ofensa. Si queremos como Dios que todos se salven, aún los enemigos de la Iglesia, con más razón queremos el bien para los Sacerdotes; y lícito es y bueno también que indiquemos lo que se muestra reñido con la doctrina, con la verdad, a veces hasta con el buen sentido y con un mínimo de la prudencia de la cual nos dieron ejemplo los Santos.
    Hablar de la Fraternidad merece, en términos del Padre Suárez, (alrededor del quinto párrafo de su defensa), verse englobados bajo el nombre “en sentido estrictamente etimológico de mentalidad parasitaria”, ya que los sedevacantes no pueden vivir sin hablar de ella o referirse a ella. Creería que sí puede vivirse sin ella, testimonio de lo mismo estos 18 años, pero derecho es indicar los que nos parece mal, nó en el ámbito de las vidas privadas de sus miembros, en la mayor o menor virtud de los mismos que a Dios concierne o a quienes, a lo sumo, la aprovechen o la sufran llegado el caso. Indicar sí es lícito lo que no parece aceptable según la doctrina.
    Si esta manera de obrar es “parasitaria”, respetando los términos biológicos, es difícil que los parásitos subsistan en un organismo “huésped”, (el que los tiene), que no presente alguna debilidad en su constitución o en su funcionamiento; simplemente, aunque apene, queremos decirlo en bien de Dios.
    El Libelo anónimo en cuestión, del cual se defiende el P. Suárez, juzga intenciones más allá de lo posible, afirma conclusiones quizás ciertas pero que no se siguen de los argumentos dados haciendo así que lo que podría haber quedado en realce quede en cambio en desmedro. Tratando de hacer buen uso de la lógica formal y de la liturgia, el joven Sacerdote descortica algunos de los argumentos de su inconfeso enemigo, mostrando la no conclusión de los mismos. Es seguro que de premisas inconsistentes o mal usadas no puede sacarse una buena conclusión. Pero la conclusión puede ser válida con premisas correctas. A eso vamos.
    Tanto el ataque como la defensa, el Libelo como su Respuesta, cruzan andanadas, bien o mal, fundadas o nó, pero hablando sólo de liturgia, de lógica o de metafísica, nó de teología dogmática o moral como sería el caso. Son tiros en el área, ninguno en el arco.
    Aquí el problema es teológico, y dan pié a toda la disputa el Motu Proprio del Cardenal Ratzinger y la Declaración pública al respecto del mismo de su Excia Mons. Fellay.
    Su Excia. se regocija del reestablecimiento en sus derechos de la Misa Tradicional. ¿Diremos reestablecimiento de lo siempre establecido? ¿Recuperación de derechos nunca perdidos? ¿Sería mejor decir “reconocimiento oficial” en base al derecho nuevo, de la Iglesia nueva, por la “Autoridad” que dirige, gobierna , induce, permite y quiere todo eso novedoso? Como Usted prefiera. Pero algo no dice la Declaración de su Excia. y es lo que defiende mal la defensa del Padre Suárez.
    El Motu Proprio habla de ambas Misas y de ambas liturgias, Mons. Fellay sólo de una aunque cite la de Paulo VI. El Cardenal Ratzinger pide y manda dos cosas: que dejen decir la Misa Tradicional, que todos, aún los Tradicionalistas digan la misa nueva. Mons. Fellay se alegra sólo de que deje celebrar la Misa de San Pío V y adjudica valentía al Cardenal Ratzinger por esa graciosa concesión tan esperada. El Cardenal hace predominar la misa nueva, la reafirma como rito oficial, exige se admita su sacralidad y su ortodoxia por todos aquellos que quieran la Misa Tradicional. Mons. Fellay adjudica el triunfo de lo bueno a la Santísima Virgen, y completa el P. Suárez que no le adjudica a Ella lo malo del Motu Proprio, pero resulta que es el mismo paquete y no dice nada de lo malo, a no ser que sean levantadas las excomuniones a los Obispos para discutir luego teológicamente lo que quede por discutir.
    Hablemos del paquete. Permita Usted un ejemplo: Un señor abandona a su legítima esposa para vivir con otra, a saber, la ilegítima o concubina. Decididas las paces enuncia así su buena voluntad: -De acuerdo, admito que tu eres mi legítima esposa; admite tu que mi concubina también lo es, es más, reconócele el derecho a ser ella la legítima y tu la vieja o la anterior, vivamos en paz pero deja que ella mande sobre tus hijos, que ellos le digan “mamá”, sinó serías muy injusta y yo no podría aceptarte a ti que eres la legítima.
    Ni más ni menos. Misa de Siempre y misa nueva son legítima y concubina en pié de igualdad; peor, con preferencia y precedencia de la adúltera sobre la que Dios bendijo y con admisión de parte de todos a los derechos del mal.
    Pedir los derechos del mal es blasfemo y es injusto; es una aberración bajo apariencia de bien. El Motu Proprio del Cardenal es un todo íntegro, es un documento emanado de Roma y refrendado allí dando el bien a costa de reconocer, admitir, honrar y aceptar el mal. ¿No recuerda aquello del Apóstol por su flagrante oposición “No hagamos el mal para que venga el bien”? (Rom. III, 8). “¿Qué comercio entre Cristo y belial, entre luz y tinieblas?” (II Cor. VI ,14-16)
    Dirá Usted que la intención de Mons. Fellay era otra, que no era admitir el mal. Aún así nó lo dijo y lo olvidó. ¡Tamaño olvido!
    En cosa de tanta premura teológica y religiosa no puedo callar delante del pecado. Digo bien, delante del pecado, porque la misa nueva es pecaminosa e induce a pecado.
    - Usted no puede decir que es pecaminosa.
    -Sí señor, si no es pecado ¿Por qué usted no la celebra? Sinó es pecado es indiferente o es buena y en ambos casos podría celebrarse. En Dogmática y en Moral sólo lo ajeno a la Fe o la Ley de Dios es rechazado. Si no se celebra esa misa nueva es porque es mala o induce a mal e inducir al mal es malo y es pecado, ¿O acaso hoy la moral se enseña distinto entre algunos tradicionalistas? El Pontifical Romano en la Admonición a los futuros Sub Diáconos dice “todo lo que no es de la Fe, es pecado, es cismático, está fuera de la unidad de la Iglesia”. Todos hemos usado siempre el Breve Examen presentado por los Cardenales Ottaviani y Bacchi a Paulo VI, Mons. Lefebvre formó parte de sus redactores ¿No dice que la misa nueva se aleja de manera impresionante, en su detalle y en su conjunto, de la teología católica de la Misa? ¿Qué es eso? ¿Un acto de virtud? ¿Un destello de doctrina o de dogma? ¿No es algo que se hace sospechoso, malo o que pervierte la Fe? Bastan los cuarenta años pasados para respuesta. Pero agreguemos algún fundamento de la Teología Moral.
    Todos los Moralistas cuando hablan de los elementos que constituyen esencialmente a los Sacramentos, a saber, la materia y la forma, al referirse a la mutación de las mismas de manera substancial o accidental son muy estrictos, así por ejemplo dice el Padre Dominicus Prümmer O. P. (Manuale Theologiae Moralis, T. 3, n. 15, Herder, 1958) cuya obra era texto de Moral en el Seminario de Ecône hacia 1977: “Principio: a). Quien causa una mutación substancial de la materia o de la forma hace inválido al Sacramento, y si lo hace a sabiendas, peca gravísimamente; b). Quien causa en cambio una mutación accidental de la materia o de la forma no lo hace inválido, pero peca más o menos, si obra a sabiendas y sin causa suficiente”.
    Ahora bien, si es tanta la atención que presta la Santa Iglesia a la materia y a la forma de los Sacramentos para salvar en ellos la integridad y la eficacia ¿Cuál no deberá ser con respecto a la Santa Misa, acto supremo de nuestra religión y en la cual se confecciona la Sagrada Eucaristía? Por eso decimos que haber cambiado de manera tal la Santa Misa es pecado haciendo una “misa” aceptable a los protestantes y en la cual la experiencia de estos años muestra que esa misa da para todo, para cualquier doctrina y cualquier conducta.
    Hacia el final de su defensa de la Declaración de su Excia Mons. Fellay, el P. Suárez alude allí a las causas metafísicas del bien y a la ausencia de las mismas en el caso del mal, con despliegue de términos, a veces difíciles de entender a los simples legos, a veces nó, y trata de justificar la afirmación de su Superior General adjudicando la “gracia” de la Misa Tradicional liberada a la intercesión de la Santísima Virgen y al millón de rosarios rezados, sin duda de corazón, por sus fieles.
    Permítasenos una aclaración aunque ella exija algún término filosófico poco usual que trataremos de explicar con sencillez.
    Las acciones que hacen los hombres pueden depender o nó de la propia voluntad, sólo las que son regidas por la propia inteligencia y voluntad son acciones responsables para bien o para mal, es decir meritorias o nó, más simplemente, buenas o malas. Así por ejemplo “existir” es algo bien propio de los hombres pero no es una acción que dependa de la voluntad humana sinó más vale de la de Dios quien conserva o nó las cosas en su existencia. En cambio pensar, querer, rezar, robar son acciones responsables y las llamamos actos humanos y estos son los que tienen moralidad, buena o mala.
    Ahora bien, si yo miro en las acciones sólo lo que tienen de acto, nó por su moralidad, miro por así decir su entidad misma, metafísica digamos, sin relación a su moralidad o nó. Así por ejemplo, el alma es causa de que alguien camine y produce sus pasos (a través de su potencia locomotiva); si esta persona fuera renga el alma no produciría la renguera que es un mal físico, sinó que su paso se vería impedido por un defecto en el órgano, a saber, en la pierna.
    Aquí sí, según la distinción del Padre Suárez, el alma produce un bien (acto) que sería caminar y esto por sí misma, “per se” en su terminología latina y, “per accidens” (accidentalmente) “produce la renguera”. Se entiende que el defecto es una ausencia y que no puede producirse, simplemente falta algo; pero esto sigue moviéndose en el plano físico o metafísico de los actos, si son o nó, si tienen causa que los produzca o nó, pero nada explica de su moralidad.
    Una acción es moral o nó por su adecuación o nó con la recta razón, en definitiva, con la Ley de Dios. Esa adecuación o nó, cuando las acciones son libres y conscientes, siempre es responsable porque procede de la voluntad libre del sujeto que la hace meritoria o culpable. La orientación de la acción al bien o al mal es causada por la voluntad que quiere o nó adecuarla a la Ley de Dios. Sinó, y aplicando las distinciones metafísicas del Padre Suárez, las acciones moralmente malas no tendrían causa, ya que el mal es ausencia de ser y la nada no puede hacerse.
    Apliquemos ahora esto al Motu Proprio:
    El Motu Proprio en cuestión es malo por entero y no concede nada ya que concede el bien a cambio de mal.
    El Motu Proprio va acompañado por la Carta Explicativa del Cardenal Ratzinger dirigida a todos los Obispos del mundo, inclusive al Superior General de la Fraternidad a quien envió copia el Cardenal Castrillón Hoyos; dice allí: “Obviamente para vivir la plena comunión tampoco los Sacerdotes de las Comunidades que siguen el uso antiguo pueden, en principio, excluir la celebración según los libros nuevos. En efecto, no sería coherente con el reconocimiento del valor y de la santidad del nuevo rito la exclusión total del mismo”. (Párrafo 7mo.) (7 de julio del 2007).
    Si bien entiendo, es esencial al derecho de la celebración de la Misa Tradicional, aceptar y celebrar la misa nueva. ¿Dónde está el bien adjudicado a la Santísima Virgen? Dirían su Excia. y su defensor que en dar o permitir la Misa Tradicional (per se, de suyo da el bien; per accidens, accidentalmente permite el mal). Estos principios o distinciones que usa el Padre Suárez corresponden al voluntario indirecto, aunque él no lo indique. Para poder aplicar estos principios al juicio de una acción moral (responsable), la acción realizada debe ser buena o indiferente y en este caso es una acción mala por completo. Expliquemos.
    Aplicando los principios del voluntario indirecto yo puedo:

    Hacer una acción de la cual uno bueno procurando el bueno con causa
    buena o se siguen proporcionada
    indiferente 2 efectos uno malo tolerando el malo

    Veamos lo mismo en este caso que nos ocupa:
    El Motu Proprio no es una acción buena o indiferente, porque tiene dos efectos malos, a saber:
    a). La Misa Tradicional si dices y admites la misa nueva = efecto malo por completo
    b). La misa nueva = efecto malo de suyo.

    La acción está viciada desde el vamos, no es indiferente, preexige la aceptación de la misa nueva, su sacralidad y ortodoxia; ambos efectos son malos, luego, no puede aplicarse lo aducido por el P. Suárez. Sería a lo sumo algo aceptable si concediera la Misa Tradicional sin ninguna condición. La Santísima Virgen no podría de ninguna manera haber conseguido la gracia de pecar, ya que nadie podrá decir, según el Motu Proprio, la Misa de Siempre sin dar derechos y preeminencia a la misa nueva.
    Sólo podría entenderse una alegría “justificada” si esa misa nueva, que condiciona todo, no fuera para quien se alegrase, tan mala, en definitiva, como lo es en realidad. Sólo admitiendo que esa misa no es mala o no tan mala.
    Si así fuera la cosa, la razón del combate se hubiera desvanecido y los Pastores guardianes del rebaño habrían devenido ovejitas bien dispuestas a la conducción del lobo, sea hoy, sea mañana.
    No es, en palabras del P. Suárez, una conclusión apocalíptica, es tan sólo una conclusión realista. Quiera Dios que nó.

    En la fiesta de San Pantaleón, Mártir; Julio 27 del 2007.

    + Mons. Andrés Morello.

    http://ar.geocities.com/verdadunica0...huespedes.html

  4. #14
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    La Simple Lettre delle suore di Cristo Re contro il "Motu Proprio"

    SIMPLE LETTRE.

    Juillet-Août 2007 - n° 164

    MOTU PROPRIO : PIÈGE !

    CONFIANCE IMPOSSIBLE

    Le Motu Proprio qui vient de paraître sur la Messe de Saint Pie V a déjà suscité bon nombre de commentaires, d'études, de la part de personnalités plus "autorisées" que nous dans la Tradition. Nous tenons seulement à dire et à redire notre attachement sans compromission à la seule vraie Messe, non pas comme forme extraordinaire, mais comme forme ordinaire, unique du Rite Romain. Nous ne pouvons pas accepter que soit mis légalement sur le même pied (et ce ne l'est même pas !) le nouvel Ordo et la Messe de Saint Pie V. Si on lit la lettre accompagnant le texte du Motu Proprio, on voit facilement que, pour Benoît XVI, ce n'est pas un retour en arrière, mais une manœuvre pour en finir avec la Tradition. Les traditionalistes doivent s'interdire "d'exclure la célébration selon les nouveaux livres". De plus, ils devront célébrer le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et le Samedi Saint selon le nouveau missel ! Célébrer l'institution de la Sainte Messe, de l'Eucharistie, du Sacerdoce et le saint Sacrifice de la Croix par la "messe de Luther" !!!

    Cette libéralisation de la messe expose les fidèles à assister à une messe de Saint Pie célébrée par un prêtre ordonné selon le nouveau rituel (dont l'ordination est pour le moins douteuse !).

    Y aura-t-il consécration valide ? Cette "messe de Saint Pie V" n'en aura que l'apparence.

    Quel Te Deum peut-on chanter ??? Où est le pas en avant ? Ne voit-on pas que, en nous offrant la Messe de Saint Pie V, on espère nous la faire oublier en la mélangeant, en l'avilissant, en l'empoisonnant avec de nouvelles préfaces et de nouveaux prétendus saints ? La tendance naturelle de l'homme est la facilité. Qui ne comprend qu'en voyant l'une et l'autre messes sur le même pied d'égalité (?), on en arrive à abandonner le combat, ayant oublié le motif de ce combat : "le Nouvel Ordo s'éloigne de façon impressionnante, dans l'ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe telle qu'elle a été définie dans la XXIIè Session du Concile de Trente". Bref Examen Critique du Nouvel Ordo Missæ.

    Nous sommes devant un nouveau piège, un nouveau traquenard. D'aucuns diront peut-être qu'il faut profiter simplement de ce qui est donné. Mais ce n'est qu'à Dieu qu'appartient le pouvoir de faire surgir un bien d'un mal. Demandons cela à Dieu, oui. Quant à la Messe, nous l'avons déjà ! Nous la gardons intacte ! Quant à l'Eglise, nous ne l'avons pas quittée, et nous y restons attachés de tout notre cœur, de toute notre volonté. Nous n'avons donc pas à y rentrer !

    Il vous intéressera sûrement de relire quelques extraits d'articles de Simple Lettre écrits par le Rd. Père Vinson à propos des tentatives précédentes de récupération de la Tradition par l'Indult de 1984 ou de la lettre apostolique Ecclesia Dei de 1988. Bien sûr, il convient d'appliquer ces lignes aux circonstances actuelles (mutatis mutandis : en faisant les changements nécessaires).

    "Le préjugé favorable et la confiance qu'on doit normalement avoir à l'égard de ceux qui sont nos chefs religieux ne doivent pas nous rendre aveugles.

    Surmontons fatigue et difficultés, n'écoutons pas les mauvais conseils et les mauvais exemples qui peuvent nous être donnés... mais surtout n'ayons pas d'illusions.

    Et tant qu'elle (la Hiérarchie) ne se sera pas elle-même "convertie", tant qu'elle n'aura pas renié ses erreurs, renoncé à sa religion de l'homme et condamné Vatican II, nous ne pouvons pas mettre nos espérances en la Hiérarchie d'une "Eglise occupée" et remplie d'infiltrations maçonniques et communistes.

    Nous lui demandons du pain... Même si elle semble nous en donner, ce sera un scorpion".

    Simple Lettre n°37

    * * *

    "La messe est le centre de la vie chrétienne et de la vie de l'Église. L'attachement des traditionalistes à la vraie messe est donc pour eux un devoir, un devoir de foi, puisque "le Nouvel Ordo s'éloigne de façon impressionnante... de la théologie catholique de la Sainte Messe telle qu'elle a été définie... au Concile de Trente". Bref Examen Critique du Nouvel Ordo Missæ.

    Mais pour importante que soit la Sainte Messe, elle n'est pas l'unique affaire. Certains traditionalistes semblent ignorer ou oublier que la foi est encore plus importante. Les messes célébrées par les orthodoxes schismatiques sont valides et cependant l'Eglise interdisait aux fidèles d'y assister sous peine de péché grave car y assister comportait une certaine complicité dans un culte célébré en dehors d'elle (...).

    Pour que les traditionalistes acceptent le Concile, le Saint-Siège peut bien leur accorder la messe qu'ils réclament ! Et une fois qu'ils auront accepté le Concile, ils finiront bien par accepter le Nouvel Ordo (...).

    Même s'il est exact qu'aucune condition n'ait été imposée à ceux qui se rallient (?), le seul fait qu'ils aient reçu de façon officielle l'autorisation de célébrer la messe de saint Pie V les met automatiquement et nécessairement en collaboration avec les membres de l'Église Conciliaire. L'Eglise Conciliaire pourra peut-être, pendant un temps plus ou moins long, les supporter tels qu'ils sont et respecter apparemment leurs idées sur l'œcuménisme, la liberté religieuse... Mais cela n'empêche pas qu'ils deviennent, au sein de l'Eglise Conciliaire, des complices de la diffusion de ces erreurs comme un catholique dans une loge maçonnique est complice de la diffusion des idées maçonniques même si les dirigeants de la Franc-Maçonnerie lui laissent le droit de professer la religion catholique".

    Simple Lettre n° 55.

    * * *

    "Les célébrations de "messes Saint Pie V" se multiplient...

    A première vue, on pourrait s'en réjouir. Mais un vrai traditionaliste peut-il assister aux messes célébrées par des prêtres qui ont signé un accord avec la hiérarchie de l'Église conciliaire ? A cette question, il faut répondre : NON !

    Sur le plan de la foi, on peut ajouter deux autres considérations :

    1. On pourrait et on devrait considérer comme injurieux pour la vraie messe (de saint Pie V) le fait de l'égaler à la messe nouvelle (la messe de Luther). La situation actuelle de fait et de droit est encore plus injurieuse : le Nouvel Ordo est apparemment imposé par une loi ! La messe de saint Pie V est seulement autorisée dans certains cas, à certaines conditions. Elle est donc seulement tolérée.

    2. Les célébrants et les assistants seront nécessairement amenés à accepter le Nouvel Ordo (...).

    Mais la question de la messe, bien que très importante, n'est pas la seule qui crée un problème de conscience aux vrais catholiques.

    Peut-on éviter toute polémique à propos de Vatican II alors qu'il est des occasions qui interdisent aux fidèles de se taire devant l'erreur ? Car le silence peut comporter un certain acquiescement.

    Peut-on reconnaître sans hésitation la validité de la messe et des sacrements dans les rites édictés par Paul VI et Jean-Paul II quand on sait que des théologiens la discutent ?

    Simple Lettre n° 56

    * * *

    Même en admettant que la messe célébrée actuellement par ces prêtres soit bonne, même en admettant que l'intention de ces prêtres soit bonne (v.g. procurer les sacrements aux fidèles), il faut aussi considérer les circonstances, car les circonstances influent aussi sur la moralité d'un acte.

    Ceux qui croient légitime d'assister à la messe de ces prêtres "ralliés" se rendent-ils compte que dans la même église et sur le même autel sont célébrées et la messe instituée par Jésus-Christ et la messe de Luther ? Ils ont peut-être été scandalisés par ce qui s'est passé à Assise..., ne le sont-ils pas par cet amalgame d'une vraie messe célébrée, sur le même autel, après une messe nouvelle ?

    Se rendent-ils compte qu'à la communion ils vont recevoir une hostie consacrée peut-être (validement ?...) dans une messe célébrée selon le Nouvel Ordo ? Ils ont résisté à l'autorité de l'Église Conciliaire pour refuser les messes nouvelles! Et ils acceptent maintenant de recevoir en communion une hostie consacrée dans cette même messe qu'ils refusaient ! Ils se sont laissés prendre aux pièges tendus par l'Église Conciliaire. Comment nier que de tels comportements constituent une espèce d'approbation sur le plan pratique de ce qu'ils refusaient jusqu'alors dans leur esprit ?

    Il y a une conséquence encore plus grave. C'est que, par cette coexistence pacifique et juridique (c'est-à-dire sanctionnée par l'autorité) va s'installer dans la conscience et la mentalité des fidèles l'idée que la messe dite de Saint Pie V et la messe nouvelle sont également bonnes et valables et que par conséquent, on peut assister indifféremment à l'une ou à l'autre. Simple Lettre n° 59.

    (13 settembre 2007)

  5. #15
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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo

    Centro studi Giuseppe Federici - Per una nuova insorgenza
    Comunicato n. 85/07 del 18 settembre 2007, San Giuseppe da Copertino

    Il Motu proprio e l’opposizione al Concilio

    Pubblichiamo l’editoriale dell’ultimo numero di Opportune,Importune (n. 15, san Lorenzo 2007), lettera d’informazioni della Casa San Pio X.

    Per scaricare il bollettino da Internet: Casa San Pio X

    Editoriale, di don Ugo Carandino

    Giovannino Guareschi, sulle colonne del Candido, curava una rubrica intitolata “Visto da sinistra. Visto da destra”. Si trattava di un doppio commento, fatto alla stessa notizia da due posizioni ideologiche contrapposte che, proprio in virtù della più totale contrapposizione, determinava due giudizi completamente diversi tra loro.
    Nel leggere gli innumerevoli commenti al Motu proprio “Summorum Pontificum” di Benedetto XVI sulla liturgia, il mio pensiero è andato alle pagine di Guareschi, anche se l’attuale realtà è più complessa rispetto alle situazioni immaginate dalla pur feconda fantasia dello scrittore. Sia “da destra” che “da sinistra”, infatti, troviamo una serie di giudizi positivi e negativi.
    Nello schieramento modernista si passa dalle lacrime di dolore di mons. Luca Brandolini (“Non riesco a trattenere le lacrime, sto vivendo il momento più triste della mia vita di vescovo e di uomo. È un giorno di lutto non solo per me, ma per i tanti che hanno vissuto e lavorato per il Concilio Vaticano II”, la Repubblica dell’8/07/2007), all’aperta soddisfazione di altri, come l’arcivescovo di Mumbai, in India, mons. Oswald Gracias (Asianews del 9/07/2007).
    Meriterebbe un capitolo a parte la presa di posizione delle Comunità ebraiche italiane, che hanno protestato perché il Messale contiene la preghiera (seppur edulcorata da Giovanni XXIII) per la conversione degli Ebrei, ritenendola un incoraggiamento all’antisemitismo (Il Corriere delle Sera del 10/07/2007). Il card. Bertone, segretario di Stato vaticano, si è affrettato ad annunciare l’eliminazione della preghiera incriminata (Ansa del 19/07/2007), decisione presumibilmente autorizzata dal suo superiore e che contraddice lo spirito missionario della Chiesa, la quale fa pregare per salvare dall’inferno coloro che si ostinano pervicacemente a non riconoscere la divinità di Gesù Cristo.
    Anche nel campo tradizionalista vi sono posizioni diverse: si va dall’ottimismo di mons. Fellay, superiore della Fraternità San Pio X (“Benedetto XVI ha ristabilito nei suoi diritti la messa tridentina”, comunicato stampa del 7/07/2007; “il documento è un dono della Grazia … non è un passo, è un salto nella buona direzione … un aiuto soprannaturale straordinario”, intervista di Mons. Fellay a Vittorio Messori, Il Corriere della Sera dell8/07/2007) al giudizio negativo di preti e di fedeli della stessa Fraternità (d’ora in poi: FSSPX), espressi non solo privatamente ma anche pubblicamente, attraverso i forum di internet. Mons. Fellay ha inoltre operato una curiosa distinzione tra la lettera di Benedetto XVI rivolta ai Vescovi (che accompagna e spiega il Motu proprio) e il testo del Motu proprio, dichiarando a Présent, quotidiano della destra francese, che “bisogna mettere questa lettera nel cassetto. Non c’è ragione adeguata perché ci siano due lettere. E’ logico che ci sia tutto nel Motu proprio” (Présent del 21/07/2007).
    In questi pareri discordanti mi sembra di cogliere uno degli elementi più importanti e preoccupanti degli ultimi decenni: la perdita dello spirito cattolico che dovrebbe animare il clero e i fedeli nei confronti dell’Autorità papale. Le cause sono da ricercarsi nel Concilio Vaticano II, che ha distrutto il concetto di obbedienza che i cattolici devono avere per il Papa e la Chiesa. E’ stato ripetuto, dal Concilio in poi, che i successori di Pietro avrebbero commesso una serie di gravi errori nel corso della storia, che la Chiesa si è ripetutamente sbagliata. In particolare Giovanni Paolo II (che Ratzinger vorrebbe canonizzare), ha ripetutamente ingannato le coscienze dei cattolici con i suoi spettacolari e scandalosi mea culpa.
    Benedetto XVI, nella lettera ai Vescovi, ha ribadito questa linea di pensiero (mettendo tra l’altro gli “ortodossi”, i luterani e i “lefebvriani” sullo stesso livello; e la possibilità di togliere la “scomunica” ai Vescovi della FSSPX, come è già stato fatto nei confronti degli eretici e scismatici del passato, rientra in questa ottica), affermando che “guardando al passato, alle divisioni che nel corso dei secoli hanno lacerato il Corpo di Cristo, si ha continuamente l’impressione che, in momenti critici in cui la divisione stava nascendo, non è stato fatto il sufficiente da parte dei responsabili della Chiesa per conservare o conquistare la riconciliazione e l’unità; si ha l’impressione che le omissioni nella Chiesa abbiano avuto una loro parte di colpa nel fatto che queste divisioni si siano potute consolidare”.
    Stiamo parlando di colui che occupa materialmente il trono di Pietro ma che non è rivestito dell’autorità papale, per cui la Sede Apostolica è formalmente vacante. Ma per i modernisti e per i membri della FSSPX, Benedetto XVI è il Papa legittimo della Chiesa. Ora, un cattolico non può giudicare sistematicamente i documenti emanati da un Papa, poichè la dottrina protestante del “libero esame” non fa parte dell’ecclesiologia cattolica! Invece, come conseguenza logica degli errori conciliari, i cattolici non sanno più conformarsi al giudizio di quella che considerano l’autorità della Chiesa, ma danno dei giudizi soggettivi sui vari punti della dottrina, della morale e della disciplina ecclesiastica. In questo modo ogni cattolico ha un’opinione personale, ad esempio, sull’esistenza dell’inferno, sulla liceità della fecondazione artificiale o sul matrimonio dei preti.
    Gli ambienti tradizionalisti purtroppo non sono immuni da questo errore conciliare e, in virtù della “teologia della disobbedienza”, si rifiuta sistematicamente l’assenso all’insegnamento e al governo di colui che si riconosce come autentico Vicario di Cristo. Perciò anche di fronte al Motu proprio (seppur richiesto dalla stessa FSSPX!) non vi è una totale accettazione ma, come abbiamo visto, si passa dall’elogio alla critica, e nel elogiarne una parte se ne critica e rifiuta un’altra. Come si potrà sperare di risolvere la crisi che travaglia la Chiesa, se anche tra le file di chi rifiuta il Concilio serpeggiano alcuni errori del Concilio stesso? Se alcuni richiedono, giustamente, la professione dell’autentica dottrina (cattolica e quindi antimodernista e quindi anti-Vaticano II) per potere celebrare il rito tridentino, questa dottrina deve essere integrale e non alterata.
    Tra l’altro si ha l’impressione che molti dei giudizi dati al Motu proprio siano stati viziati da una visione partigiana delle cose, potremmo dire “da interessi di bottega”. Ecco allora dei vescovi che temono la formazione di comunità non gradite nella propria diocesi; delle comunità già riconciliate coi modernisti che temono di perdere una posizione di privilegio negli ambienti dell’Ecclesia Dei; dei preti modernisti che vogliono evitare (improbabili) esodi di parrocchiani verso le Messe “tridentine”; dei preti tradizionali che temono il travaso di fedeli dai priorati alle parrocchie moderniste; altri preti tradizionali che, al contrario, immaginano di ingrossare le file con nuovi preti e fedeli... Insomma: Cicero pro domo sua!
    Ma la posizione dei cattolici davanti al Motu proprio deve essere motivata da ragioni dottrinali, come lo fu alla fine degli anni ’60 da parte di chi compose e firmò il “Breve esame critico del Novus Ordo Missae” (BEC). Come è noto, il testo fu sottoscritto dai cardinali Alfredo Ottaviani – già Prefetto del s. Uffizio – e dal card. Antonio Bacci. E’ meno noto che la parte dottrinale del documento fu redatta dal padre Guérard des Lauriers, teologo domenicano che a causa del BEC perse la cattedra che aveva alla Pontificia Università Lateranense.
    Il testo presentato dai due cardinali a Paolo VI denunciava che il nuovo messale “rappresenta, sia nel suo insieme come nei particolari, un impressionante allontanamento dalla teologia cattolica della Santa Messa, quale fu formulata nella Sessione XXII del Concilio Tridentino”. L’uso nel testo del tempo presente (rappresenta) era valido nel 1969 come è valido oggi: la nuova messa (che fu definita da mons. Lefebvre bastarda e luterana) rappresentava e rappresenta una rottura con la tradizione dottrinale e liturgica della Chiesa. Trattandosi di una rottura, come si legge nel comunicato diffuso dal nostro Istituto, “un giudizio così severo non può designare un rito della Chiesa, promulgato cioè dalla legittima e suprema autorità ecclesiastica”.
    Benedetto XVI, invece, parla di continuità tra i due messali e afferma addirittura che vi è un unico rito con una doppia forma, quella ordinaria espressa dal messale di Paolo VI e quella straodinaria espressa dal messale di san Pio V secondo le rubriche edite da Giovanni XXIII nel 1962 (è il messale utilizzato dall’Ecclesia Dei e dalla FSSPX). Per Benedetto XVI la nuova messa di Paolo VI è l’espressione ordinaria della “lex orandi” (la legge della preghiera) della Chiesa cattolica, e quindi della “lex credendi” (la legge della fede). Nel BEC, invece, si legge che “è evidente che il Novus Ordo non vuole più rappresentare la fede di Trento. A questa fede, nondimeno, la coscienza cattolica è vincolata in eterno. Il vero cattolico è dunque posto, dalla promulgazione del Novus Ordo, in una tragica necessità di opzione”.
    Ci sembra quindi improprio ritenere che Ratzinger abbia “ristabilito nei suoi diritti la messa tridentina”. La Messa Romana ha un unico rito, codificato dal Missale Romanum promulgato da san Pio V e in uso secondo l’edizione di san Pio X. Relegare la Messa di san Pio V a un’espressione straordinaria, di “serie B”, subalterna alla nuova messa, e fare della nuova messa l’espressione per eccellenza della “lex orandi”, non va certo nella direzione auspicata dal BEC, che chiedeva non solo la salvaguardia del rito tridentino ma anche l’abrogazione del nuovo rito.
    Detto questo, bisogna riconoscere che nei documenti di Benedetto XVI vi è un aspetto che può essere accolto con soddisfazione. Nella lettera ai Vescovi (messa nel cassetto dal vescovo Fellay), si ammette che i modernisti non sono riusciti a sopprimere la Messa Romana, anzi Benedetto XVI riconosce che il rito di san Pio V “non fu mai giuridicamente abrogato e, di conseguenza, in linea di principio, restò sempre permesso”. Paolo VI (che comunque non aveva l’autorità per farlo) disse il contrario al Concistoro del 24 maggio 1976. Montini impose illegittimamente il nuovo rito e scatenò una vera e propria persecuzione dei sacerdoti e dei fedeli rimasti legati alla Messa Romana. Dopo 40 anni, Ratzinger è costretto a smentire l’antico maestro (e protettore), riconoscendo così, obtorto collo, la perennità della Messa Romana, il numero sempre crescente di persone fedeli al rito tridentino e, fra di esse, l’alta percentuale di giovani.
    Notiamo la data del Concistoro: siamo alla vigilia dell’estate calda del 1976, caratterizzata dalle ordinazioni “selvagge” di Ecône del 29 giugno, dalla Messa di Lilla del 29 agosto e dalla “sospensione a divinis” che Paolo VI inflisse a mons. Lefebvre. In quei giorni il Vescovo francese espresse pubblicamente la possibilità di dichiarare la Sede vacante… Erano gli anni in cui i tradizionalisti incutevano paura, perché invece di ipotizzare ed elemosinare accordi coi modernisti, denunciavano ad alta voce gli errori conciliari, disertavano le chiese occupate dal nuovo rito, aprivano centinaia di luoghi di culto nel mondo intero.
    La primissima fase di questo combattimento nacque e si sviluppò a Roma, animata dal più profondo spirito romano e muovendosi nei migliori ambienti romani. Tra i primi sacerdoti troviamo i padri storici del sedevacantismo: il gesuita padre Joaquin Saenz y Arriaga (con i sacerdoti messicani dell’Union Catolica Trento), padre Guérard des Lauriers, padre Nöel Barbara (con i preti dell’Unione pour la fidelitè), l’abbè Louis Coache. E poi ecclesiastici come mons. Domenico Celada, mons. Pozzi, mons. D'Amato, padre Coccia ofm, padre Domenico Cinelli op. Figure di laici, efficaci strumenti della volontà di tanti cattolici (seppure alcuni con dei lati oscuri), come: Franco Antico e la dirigenza di “Civiltà Cristiana”, Cristina Campo, Elisabeth Gerstern, Gabriella de Montemayor, la sezione romana di “Una Voce”, la rivista Vigilia Romana, i libri della collana “I brulotti” di Giovanni Volpe Editore e le opere di Tito Casini, i pellegrinaggi internazionali (interrotti poi dalla FSSPX) che portavano a Roma migliaia di fedeli decisi a tutto. Se abbiamo avuto il “Breve esame critico” e la conseguente resistenza cattolica lo dobbiamo innanzitutto a loro.
    Poco tempo dopo iniziarono le pubblicazioni delle benemerite riviste Chiesa Viva di don Luigi Villa e Sì sì, no no di don Francesco Putti. Dopo la prima domenica d’Avvento del 1969, data in cui entrò in vigore il nuovo rito, in Italia, un piccolo drappello di sacerdoti, malgrado le disposizioni di Paolo VI, continuò ad assicurare la S. Messa ai fedeli: mons. Attilio Vaugagnotti e don Giuseppe Pace a Torino, don Luigi Siccardi nell’astigiano, don Andreotti e don Falconi in Lombardia, don Clemente Bellucco a Padova, don Siro Cisilino a Venezia, don Primo Lenzini e mons. Luigi Stefani in Toscana, i già citati padre Coccia e padre Cinelli a Roma, don Gaetano Cimino a Caltanissetta… Non bisogna poi dimenticare la figura del cardinal Pietro Palazzini che, seppur fedele al Vaticano II, si adoperò sempre per la celebrazione pubblica, senza indulto, della Messa a Roma. Sulla scia dei primissimi pionieri “romani” alcuni vescovi (tra cui lo stesso padre Guérard des Lauriers, che fu consacrato vescovo nel 1981), molti sacerdoti, religiosi e religiose, hanno continuato a difendere il deposito rivelato e, come logica conseguenza, a conservare la Messa.
    Il testamento spirituale dei difensori della Fede è sempre stato quello di continuare la buona battaglia senza cedimenti. I fatti hanno dato loro ragione: 15 anni dopo l’imposizione del Novus Ordo, Giovanni Paolo II cercava di arginare l’opposizione cattolica con l’Indulto del 1984. Oggi, dopo quasi 40 anni, Ratzinger deve ritornare sulla questione con un documento che fino a qualche anno fa sarebbe stato inimmaginabile. In questi giorni, sulla scia del Motu proprio, non sono pochi coloro che (invisibili negli anni passati) si dichiarano sostenitori e ammiratori della Messa “tridentina”, anche valenti giornalisti e affermati scrittori (Carlo Rossella, direttore del Tg5, sulla prima pagina de La Stampa il 24/07/2007 parlava di una sua recente partecipazione a una Messa “tridentina”). Ma senza il sacrificio dei sacerdoti che hanno preferito la Fede alla carriera e agli onori, nessuno oggi potrebbe elogiare il rito “tridentino”, per il semplice fatto che senza la sua strenua difesa pubblica, esso sarebbe stato cancellato dalla riforma liturgica.
    Dopo la pubblicazione del Motu proprio nulla deve cambiare nella condotta dei cattolici antimodernisti perché nulla è cambiato di sostanziale in Vaticano. Quindi, per il bene della Chiesa, per la nostra perseveranza e per il bene di tutti coloro che potrebbero effettivamente riscoprire la Messa Romana, è necessario conservare l’integrità della Fede, continuare a predicare le verità cattoliche e denunciare gli errori e gli inganni modernisti.
    Tra questi inganni vi è il gravissimo problema della dubbia validità delle nuove consacrazioni episcopali e delle nuove ordinazioni sacerdotali, con la conseguenza di avere delle Messe e dei sacramenti invalidi: non basta insegnare a dire la Messa al clero ufficiale se prima non si risolve la questione della validità degli ordini sacri (quando ero sacrestano a Ecône, in più occasioni ho preparato delle cerimonie di ordinazioni sotto condizione conferite da mons. Lefebvre a dei preti ordinati col nuovo rito che si avvicinavano alla FSSPX). Anche il nostro Istituto desidera aiutare i giovani preti che si sentono attratti dalla Tradizione della Chiesa ma, per il loro bene e per quello dei fedeli, delle questioni così gravi devono essere affrontate seriamente e risolte secondo la disciplina della Chiesa.
    L’applicazione del Motu proprio determina poi delle contaminazioni dottrinali e liturgiche tra il “vecchio” e il “nuovo” all’interno della stessa chiesa, con la Messa di san Pio V celebrata nel contesto della nuova teologia conciliare e alternate alla celebrazione della messa nuova magari con l’omelia progressista e comunque a difesa del Concilio. Vi sarà l’uso ambivalente dei tabernacoli, dove particole veramente consacrate saranno distribuite in mano durante una messa nuova o, viceversa, dove ostie “consacrate” col rito di Paolo VI saranno date ai fedeli durante la Messa “tridentina”. Lo stesso problema si pone per gli Olii Santi, “consacrati” dai vescovi modernisti e poi utilizzati per amministrare i Sacramenti con l’antico Rituale.
    Evidentemente tutti questi problemi non si pongono a chi cerca nella Messa di san Pio V semplicemente la bellezza delle cerimonie, dei canti e delle musiche, separando il rito dalla professione di Fede e accettando, come afferma Ratzinger, il rito di Paolo VI come l’espressione ordinaria della “lex credendi”. Ma, come ha scritto Rosso Malpelo, alias Gianni Gennari, nella rubrica “Lupus in pagina” (Avvenire dell’8/7/2007): “in ballo è ben altro che la Messa in latino”. Effettivamente “in ballo” vi è la Fede cattolica, ante e anti-Vaticano II.
    Tra i prossimi effetti deleteri del Vaticano II, vi sarà un nuovo incontro ecumenico internazionale, patrocinato dalla Comunità di sant’Egidio, che si terrà dal 21 al 23 ottobre 2007 a Napoli, con la partecipazione di alti prelati insieme a gruppi di cristiani eretici e scismatici, di giudei, di musulmani, di induisti, di buddisti, di taoisti, di zoroastriani, ecc. Il portavoce della sala vaticana, padre Lombardi, ha annunciato anche la presenza di Benedetto XVI (Apcom del 15/7/2007). Come si possono conciliare gli incontri ecumenici (condannati da Pio XI e da Pio XII) e il ritorno della Messa “tridentina” (vietata da Paolo VI), se non in un’ottica di assimilazione dei tradizionalisti al processo conciliare? Ratzinger è ripartito dal 1969 e chiede di accettate il Novus Ordo Missae, espressione della nuova teologia, ai successori di coloro che rifiutarono il rito di Paolo VI come conseguenza logica del rifiuto del Concilio. E fin d’ora Benedetto XVI prospetta la fusione dei nuovi riti in una “nuovissima messa”, la riforma della riforma, per l’assimilazione definitiva di tutte le componenti ecclesiali (anche di quelle più tradizionali) nell’unico Credo dell’ecclesiologia neo-modernista.
    Dalla prima domenica d’Avvento del 1969 la separazione tra i due campi fu netta e questo, in un certo senso, aiutò la resistenza cattolica. Dal 14 settembre 2007 regnerà, invece, la confusione e l’ambiguità, con i pericoli elencati nei paragrafi precedenti. Da parte nostra, con l’aiuto di Nostro Signore, della Madonna e di San Pio X, desideriamo rimanere ancorati alle posizioni del card. Bacci, del card. Ottaviani e di tutto il clero refrattario al Concilio Vaticano II e alla sua espressione liturgica: “È evidente che il Novus Ordo non vuole più rappresentare la fede di Trento. A questa fede, nondimeno, la coscienza cattolica è vincolata in eterno”.

    (Fonte: Casa San Pio X )

    ___________________________

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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo

    Tempi di Motu Proprio

    Ringrazio ancora Daniele Gandi, presidente del centro studi Leone X, per avermi chiesto di scrivere qualche riga a mo’ di editoriale per questo secondo numero de “Il Guelfo Nero”. Mi sembra inutile tediare i nostri (forse) venticinque lettori con pose da articolo teologico. Per questo esistono “Sodalitium”, “Opportune importune” e molte altre riviste estere, scritte e vergate con scienza e prudenza da autorevoli esponenti della milizia sacerdotale. Ed il tempo del “Motu Proprio” vi è stato adeguatamente sviscerato in questi ultimissimi mesi. Mi limiterò invece da semplice laico cattolico (ovviamente sedevacantista) quale sono a fornirvi qualche spunto di riflessione sui tempi (ecclesiali) che stiamo vivendo. E che siano tempi assai meschini lo capisco da una semplice domanda: “Non sei contento?”. È dalla sera del 19 aprile 2005, giorno dell’elezione di Ratzinger al “soglio pontificio” che mi sento rivolgere questo amabile quesito. E da allora e sempre più continuo invariabilmente a rispondere: “No, non sono contento, anzi, sono ancora più preoccupato di prima”. Non sono contento affatto perché preferisco mille volte di più la Rivoluzione (nella Chiesa) quando si presenta con la protervia di un Montini o l’istrionismo demolitore di un Wojtyla che sotto i velami (sarei tentato di scrivere i flabelli) pseudo-restaurazionistici di questo “pontificato”. Quanto male alle anime, quante illusioni per i buoni, quante forze sane sviate sul binario morto del cedimento, del compromesso liberale, del vaticanosecondismo (“la nouvelle theologie” della continuità), quante infiltrazioni nel peraltro non molto guarnito “Campo di Dio” del “tradizionalismo cattolico”!
    Che spiri una certa brezza restaurazionistica era ed è un fatto inoppugnabile: anni e anni di pose attoriali wojtyliane e di sarabanda mediatico-turistica hanno lasciato, com’era inevitabile, il vuoto e la figura di un anziano e compassato teologo come Ratzinger ben si presta, anche mediaticamente, a questa operazione di “marketing”. Società multireligiosa incalzante, conflitti di civiltà (veri o presunti) deflagranti, una radicale (e umanamente parlando) irreversibile perdita del sensus catholicus all’interno del tessuto sociale: tutto questo non può che portare a naturali moti reattivi, ad una naturale e turbata ricerca di punti di riferimento perduti, di una visione più totalizzante e meno dopolavoristico-social-filantropica della Religione. Assistiamo infatti incuriositi ma anche amareggiati al nascere e al pullulare di questi micro-tradizionalismi di rigetto, di moda, di posa, di reazione, di contaminazione politica. Ora, al di là della buona fede e della vita di grazia dei singoli (che solo Dio conosce), va detto che socialmente si tratta di fenomeni episodici e sconclusionati, che con una gergale e icastica definizione potremmo definire : pura fuffa. Dagli atei devoti alle “radici cristiane” ai seguaci di Sant’Oriana, dai neo-crociati anti-islamici da operetta agli eroici furori “pro Familia” (con magari due o tre mogli a carico), dai vecchi arnesi dell’indultismo, tediati dalle nobili (e polverose) catacombe del sanfedismo agli avventurieri senza arte né parte che usano il neo-tridentinismo come grimaldello politico o ribalta sociale fino ad arrivare, giù giù, ai cultori estetizzanti dei pizzo e degli aurifregi o delle “cappe magne” fuori tempo massimo, è tutto un confuso e grottesco macinare iniziative, un darsi sulla voce, un rincorrere frenetici il Castrillon Hoyos, il Bagnasco o il Betori di turno. E, come percossi dalla folgore, i lefebvriani della Fraternità San Pio X alternano entusiasmo e angoscia, tra un’apertura definitiva che coronerebbe anni di ambiguità teologica (dagli accordi del 1988 agli accordi del…) ad una chiusura che li confermerebbe in un gallicanesimo estremo, questa volta ben più minoritario del precedente. Senza accorgersi che questo “pontificato camaurato” è più erosivo e corrosivo per la loro posizione dei mille curiosi copricapi indossati da Giovanni Paolo II nell’ arco del suo “pontificato”. E visto che si tratta di una storia in itinere, basterà vedere l’anno prossimo quale sarà lo stato delle cose, compatendo chi pensa di combattere l’idra dell’Eresia con la spada di latta (e la faccia di tolla) della Disobbedienza.
    Come sedevacantista guardo il tutto con totale distacco ma anche, se possibile, con una maggiore trepidazione orante, per quella che, benché occupata e straziata, è la mia Chiesa, l’unica Chiesa. Che Dio possa presto concederle e concederci un Vero Papa.

    Piergiorgio Seveso
    Ottobre 2007

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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo

    Cattolici ingenui: Domenico Savino e il Ratzinger "restauratore"


    Domenico Savino è un caro amico, una persona simpatica e un’ ottima penna. Ha scritto un lungo e documentato articolo (Cattolici stupefacenti: Gil Grissom e la "scuola bolognese" (Effedieffe 14-1-0 per sostenere la tesi che Benedetto XVI è il Papa mandato dallo Spirito santo per restaurare un passo alla volta la Tradizione della Chiesa, e che i suoi nemici sono i cattoprogressisti alla Martini annidati nei posti chiave della gerarchia, nonché gli intellettuali della scuola di Alberigo che, non riuscendo a neutralizzarlo, cercano di "abbracciarlo" alla maniera dell'eroe del telefilm CSI di cui al titolo.
    E' una teoria che riscuote molto credito nell'ambiente tradizionalista e che si appoggia ad alcuni atti indubbiamente clamorosi di papa Ratzinger, come il recente motu proprio (peraltro largamente osteggiato e sabotato dai vescovi) sulla Messa tradizionale e i documenti sul "subsistit in" (su cui vedi però il mio articolo "Non avevamo capito nulla: ora Ratzinger ci illumina" su Benvenuti nel sito ufficiale della Salpan.org) e sulle missioni, che sembrerebbero indicare una volontà di recupero dell'insegnamento tradizionale oscurato da quarant'anni di neomodernismo.

    Eppure...
    Eppure l'equiparazione tra Novus e Vetus Ordo, dichiarati nel motu proprio "due forme dello stesso rito", dovrebbe apparire come un'impostura anche agli occhi dei più ben disposti: i due riti sono tanto affini che il primo nacque per soppiantare il secondo e che il suo autore, Paolo VI, di fatto proscrisse la Messa antica. Ora invece dovremme credere, per il solo fatto che l'ha detto Ratzinger, che il Novus Ordo contro cui abbiamo lottato è buono, dando così a noi stessi degli stupidi o dei visionari...
    Vediamo qualche altro fatterello che l'ottimistica visione di Savino ignora: visitando il 29 novembre 2006 l'ex basilica di Santa Sofia a Istanbul, Benedetto XVI dichiarò (vedi la "Repubblica" del 30 novembre): "Nelle nostre diversità ci troviamo davanti alla fede del Dio unico, che Dio ci illumini e ci faccia trovare la strada dell'amore e della pace".
    Entrato poi nella moschea blu, "levatosi le scarpe e calzate le pantofole come prescrive la religione islamica, ha attraversato gli ampi spazi della moschea accompagnato dal Gran Mufti di Istanbul Mustafa Cagrici. A questo punto il fatto inedito: Benedetto XVI si è fermato davanti al Mihrab, l'edicola islamica rivolta in direzione della Mecca verso la quale indirizzano le loro preghiere i fedeli musulmani".
    Come se non bastasse, nella lettera di risposta ai 138 imam Benedetto XVI dichiara che ciò che ci divide dall'Islam è...l'illuminismo (CATTOLICESIMO INTEGRALE)!
    Atti che l'amico Savino ammetterà essere alquanto singolari per un Papa.

    BXVI e gli ebrei
    Visitando in precedenza, il 19 agosto 2005, la sinagoga di Colonia, papa Ratzinger, successore di S. Gregorio VII e di S. Pio V, non disse una sola parola di ammonimento per gli ebrei infedeli e deicidi, ma, ricordando l'allora prossimo quarantennale della dichiarazione conciliare "Nostra Aetate", parlò solo di "pace" e di "radici comuni", affermando "Sia gli ebrei che i cristiani riconoscono in Abramo il loro padre nella fede (cfr Gal 3,7; Rm 4,11s), e fanno riferimento agli insegnamenti di Mosè e dei profeti", dimenticando che fu Nostro Signore stesso (Gv. VII, 44) a dichiarare che gli ebrei infedeli non sono figli di Abramo ma del diavolo. Osò persino affermare, citando il suo predecessore, "Chi incontra Gesù Cristo incontra l’ebraismo" (Insegnamenti, vol. III/2, 1980, p. 1272), sorvolando sul fatto che l'ebraismo talmudico e rabbinico attuale non ha nulla che vedere con quello mosaico che è progenitore del cristianesimo, anzi ne è la negazione.

    Il Limbo
    Altra singolarità di questo "restauratore" è lo smantellamento, attraverso l'"abolizione del Limbo" decretata dalla commissione teologica internazionale da lui nominata, del dogma del peccato originale, su cui si regge tutto l'edificio dell'economia di salvezza e in ultima analisi del cristianesimo stesso. Leggiamo ancora la "Repubblica" del 7 ottobre 2006: "Monsignor Bruno Forte, membro della Pontificia Accademia di Teologia, svela le intenzioni di Benedetto XVI: "Il peccato originale è una realtà che realmente segna la fragilità della condizione umana; il battesimo è necessario per rimuoverlo, ma nel caso di un bambino che non è stato battezzato, senza alcuna sua colpa, il potere salvifico di Cristo dovrebbe - notare il cattolicissimo condizionale, n.d.r. - prevalere sul potere del peccato". E anche su diciannove secoli di dottrina concordemente opposta.

    BXVI e l'ecumenismo
    Ratzinger inaugurò lo scorso 21 ottobre il "meeting interreligioso" di Napoli, organizzato come i precedenti dalla comunità di S. Egidio "nello spirito di Assisi", spirito di relativismo massonico e di apostasia.
    Recentemente poi questo "inviato dello Spirito Santo" ha avuto l'idea di aprire una "cappella ecumenica" nella basilica di S. Paolo fuori le mura. Su questa triste vicenda cedo la parola a don Giulio Maria Tam e al suo bollettino "Documentazione della Rivoluzione nella Chiesa".:
    (Marcel-Lefebvre-tam.com).
    Il Card. Montezemolo sull’Osservatore Romano dice: «É un fatto di enorme portata… é davvero un fatto importantissimo…
    Daremo la possibilità a comunità cristiane non cattoliche di poter venire in basilica a pregare, a celebrare la liturgia…
    Il Papa ha indicato due punti fondamentali. Innanzitutto far conoscere meglio San Paolo… la seconda dimensione è
    quella ecumenica, e Benedetto XVI ci tiene moltissimo» (O.R. 19.12.2007).
    Ciò contribuisce a chiarire che cosa intende Benedetto XVI per “restaurazione”. Lui l’ha sempre detto chiaramente. Sia
    papa Ratzinger, che noi, diciamo che non è una restaurazione, sono solo alcuni dei nostri che vogliono vedere quello che
    non c’è: «Se per restaurazione si intende tornare indietro, allora nessuna restaurazione è possibile» (Rapporto sulla fede).
    «…Un gran numero di gente cerca rifugio nella liturgia antica …tirare la conclusione diretta: bisogna recuperare la
    dimensione sacra della liturgia… Bisogna difendere il Concilio Vaticano contro Mons. Lefebvre.… Il punto centrale del
    conflitto si situa nell’attacco contro la libertà religiosa e contro il preteso spirito di Assisi.» (Discorso del Card. Ratzinger
    ai Vescovi del Cile 1988).


    Una cappella ecumenica nelle nostre chiese
    E papa Ratzinger sorpassa a sinistra Paolo VI. Dopo la libertà religiosa, la collegialità, adesso l’ecumenismo fa un salto
    avanti, in futuro si potrà mettere nelle chiese cattoliche una cappella per le altre religioni: è certamente la prima volta
    nella storia della Chiesa. La Rivoluzione della Chiesa è ormai pianificata anche con le sue metamorfosi: “due passi avanti
    e uno indietro” (motu proprio) e di nuovo avanti. Adesso si capisce meglio perché Giovanni Paolo II aprì la Porta del
    Giubileo nella Basilica di San Paolo con affianco gli Ortodossi e gli Anglicani: era l’inizio… Da una parte
    liberalizzare la messa di S.Pio V, dall’altra la cappella ecumenica: ecco papa Ratzinger.
    Perchè lo fa? Benedetto XVI aveva ultimamente affermato a più riprese che :«Il Concilio Vaticano II… non è stato pienamente
    assimilato dalla comunità cristiana». (O.R. 18.2.2006 e 23.1.2006). «La Giustificazione… non è passata nello
    spirito dei fedeli» (O.R. 14.9.2006). «La recezione del Concilio…così difficile» (O.R. 23.12.2005). Cioè, il Papa è convinto
    che il Vaticano II è ancora una costruzione solo nella testa dei Vescovi, dei preti e alcuni laici ma che bisogna fare dei
    gesti concreti più percettibili per farlo passare nei fedeli cattolici, in modo che il modernismo sia accettato con piena
    avvertenza e pieno consenso. Certamente la costruzione di una cappella agli altri dèi nelle chiese cattoliche, se viene accettata,
    non lascia più spazio al dubbio.
    La Sinistra, conoscendo Ratzinger, con beffarda lucidità l’aveva previsto e già dichiarato,

    Il celebre progressista, padre Sorge s.j. su Adista del 14.10.2006 rassicura tutte le correnti di sinistra e dice: «…mi aspetto molto del nuovo papa.»
    Di fronte alla nuova fase della Rivoluzione nella Chiesa, sentiamo gli
    “ottimisti” ripetere come in passato: «non bisogna esagerare».
    «Bagattelle di monaci» l’aveva chiamata l’umanista Leone X, ed è tutto
    quello che aveva capito della nascente Rivoluzione Protestante.
    Noi ascoltiamo invece il Beato Pio IX che disse il 6.3.1873: «…si
    chiamano cattolici liberali… spingono gli spiriti alla tolleranza… sono
    più pericolosi e fanno più danno che i nemici dichiarati… imprudenti
    amanti della conciliazione… indeboliscono le nostre forze.»
    Comunque le chiese non sono del papa ma del popolo cattolico, che
    le ha costruite esclusivamente per il culto cattolico-romano, e se il papa
    vuole trasformare le chiese cattoliche in logge massoniche, dove tutte le
    religioni fanno il loro culto al Grande Architetto dell’universo, il popolo
    cattolico deve difenderle e riprenderle. Mobilitiamoci".

    Il giudizio di "sì sì no no" e di "Sodalitium"
    Anche la rivista "sì sì no no" non crede alla volontà restauratrice di Ratzinger, definito a suo tempo "Un prefetto senza fede alla testa della Congregazione per la dottrina della fede", e parla di una fase di "restaurazione napoleonica", atta a consolidare, sotto l'apparenza del ritorno all'ordine, le principali conquiste della "rivoluzione" conciliare.
    E don Francesco Ricossa, analizzando nel 1993 un colloquio dell'allora card. Ratzinger con il pastore valdese Paolo Ricca, così sintetizzò, nell'articolo "Ratzinger' protestante al 99%", ("http://cattolicesimo.forumup.it/post-10-cattolicesimo.html) le convinzioni dell'attuale pontefice:
    1) L’ecumenismo è necessario, fondamentale, indiscutibile.
    2) Il Papato ne è il problema.
    3) L’ecumenismo ha un fine ultimo: “L’unità delle chiese nella Chiesa”.
    4) Questo fine ultimo si realizzerà in forme a noi ancora sconosciute.
    5) L’ecumenismo ha anche un fine prossimo, “una tappa intermedia” il cui modello è “l’unità nella diversità” di Cullmann.
    6) Questa tappa intermedia si realizza mediante un continuo “ritorno all’essenziale”…
    7) … favorito da una reciproca purificazione tra le chiese.

    Conclusione
    Gli ottimisti alla Savino sono mossi da una sincera e comprensibile volontà di sentirsi in piena sintonia con il Vaticano, ma la loro igenuità rischia di consegnarli indifesi a una manovra che più che dallo Spirito Santo sembra essere stata architettata da Satana ai danni della fede, come non si stanca di ammonire l'abbé Marchiset dalle colonne della rivista elettronica "Virgo Maria" (recentemente ha segnalato un'inquietante catechesi papale sul Paradiso "luogo psicologico" , cfr. "Fidem Servavi" n. 3): circuire i tradizionalisti per eliminarne la resistenza e distruggere quel che resta della dottrina e del rito tradizionali.
    La posta in palio è troppo importante (si tratta nientemeno che della salvezza delle anime nostre) per poterci abbandonare all'ottimismo forzato. Anche in questo, soprattutto in questo, dovrebbe valere il principio tuziorista (fidarsi solo di ciò che è provatamente sicuro)
    Contro questo mortale pericolo mi unisco pertanto all'appello alla mobilitazione di don Giulio Tam: niente compromessi, solo il ritorno integrale alla tradizione. Se la Messa antica era buona, come ora i modernisti sono costretti ad ammettere (l'ha detto il Papa!), quella nuova, nata per soppiantarla, non può essere altrettanto buona. Abbiamo sempre detto che è un pericolo per la fede e per questo la disertiamo: non resta che trarne le dovute conseguenze dottrinali.

    Franco Damiani
    Villafranca Padovana, 27 gennaio 2008
    Domenica di Sessagesima

  8. #18
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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo



    La trappola "omicida" del Motu Proprio...

  9. #19
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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo

    Grazie per questi testi così importanti e interessanti!

  10. #20
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    Predefinito re: "Mortuo proprio": quindici anni dopo


 

 
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