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    Da dom Prosper Guéranger, L’Année Liturgique - Le Temps après la Pentecôte, Paris-Poitiers, 1901, VI ediz., t. IV, p. 101-119

    LE XIV JUILLET.

    SAINT BONAVENTURE, CARDINAL ET DOCTEUR DE L'ÉGLISE.


    Quatre mois après l’Ange de l'Ecole, voici qu'à son tour Bonaventure paraît au ciel (1) comme un astre éclatant réfléchissant les feux du Soleil de justice. Inséparables au pied du trône de Dieu comme ils le furent ici-bas dans la doctrine et l'amour, la terre les honore de litres glorieux empruntés au monde des célestes esprits. Ecoutons le Docteur séraphique justifier à l'avance, pour son compagnon de gloire et pour lui, ces appellations de la reconnaissante admiration des peuples.

    Aux trois célestes hiérarchies comprenant les neuf chœurs des Anges, correspondent sur la terre trois ordres d'élus. Les Séraphins, les Chérubins, les Trônes, qui se divisent la première hiérarchie, sont en ce monde ceux que rapproche dans la divine contemplation la meilleure part, et que distinguent entre eux plus spécialement l'intensité de l'amour, la plénitude de la science, la fermeté de la justice; aux Dominations, Vertus et Puissances répondent les prélats et les princes, aux derniers chœurs enfin les divers rangs des sujets de la sainte Eglise adonnés à la vie active. C'est le triple partage indiqué parmi les hommes en saint Luc au dernier des jours: Deux seront dans le repos, deux au champ, deux à la meule (2) à savoir le repos des divines suavités, le champ du gouvernement, la meule du labeur de la vie Quant à l'association mutuelle ici marquée, on doit savoir en effet que les Séraphins eux-mêmes, unis à Dieu plus immédiatement que tous autres, s'acquittent à deux en Isaïe du ministère du sacrifice et de la louange (3); car pour l'ange aussi bien que pour l'homme, la plénitude de l'amour, part plus spéciale du Séraphin, ne saurait exister sans l'accomplissement du double précepte de la charité embrassant Dieu et son semblable. Aussi est-il observé du Seigneur qu'il envoie ses disciples deux à deux devant sa face (4), et voyons-nous également Dieu dans la Genèse envoyer deux anges là où un seul pouvait suffire (5). Il vaut donc mieux être deux ensemble qu'un seul, dit l'Ecclésiaste; car ils tirent avantage de leur société (6).

    Nous venons d'entendre l'enseignement de Bonaventure en son livre de la Hiérarchie (7); il nous donne le secret des procédés divins où l'éternelle Sagesse s'est complue souvent, dans la poursuite du salut du monde et de la sanctification des élus. Au XIII° siècle en particulier, l'historien qui recherche les causes des événements déroulés sous ses yeux n'arrivera point à les connaître pleinement, s'il oublie la vision prophétique où Notre-Dame nous est montrée, au commencement de ce siècle, présentant à son Fils irrité ses deux serviteurs Dominique et François pour lui ramener par leur union puissante l'humanité dévoyée. Quel spectacle plus digne des Séraphins que la rencontre de ces deux anges de la terre, au lendemain de l'apparition mystérieuse! «Tu es mon compagnon, tu courras avec moi d'un même pas, dit dans une étreinte du ciel le descendant des Gusman au pauvre d'Assise; tenons-nous ensemble, et nul ne prévaudra contre nous. » Mais ne doit-ce pas être aussi la devise, n'est-ce pas, sur le terrain delà doctrine sacrée, l'histoire de leurs deux nobles fils Thomas et Bonaventure? L'étoile qui brille au front de Dominique a dirigé vers Thomas ses rayons; le Séraphin qui imprima sur la chair de François les stigmates divins touche de son aile de feu l'âme de Bonaventure; mais, de même que leurs incomparables pères, tous deux n'ont qu'un but: amener les hommes par la science et l'amour à cette vie éternelle qui consiste à connaître le seul vrai Dieu et celui qu'il a envoyé, Jésus-Christ (8).

    Lampes ardentes et luisantes (9) combinant leur flamme dans les cieux en des proportions que nul œil mortel ne saurait spécifier d'ici-bas, la Sagesse éternelle a voulu pourtant que l'Eglise de la terre empruntât plus particulièrement à Thomas sa lumière, et à Bonaventure ses feux. Que ne pouvons-nous ici montrer à l'œuvre en chacun d'eux cette Sagesse, unique lien dès ce monde de leur commune pensée, et dont il est écrit que, toujours immuable en son adorable unité, elle ne se répète jamais dans les âmes qu'elle choisit parmi les nations pour en faire les prophètes et les amis de Dieu (10)! Mais nous ne devons parler aujourd'hui que de Bonaventure.

    Voué tout enfant par sa pieuse mère à saint François qui l'avait sauvé d'une mort imminente, ce fut dès le berceau et sous les traits de la divine pauvreté, compagne aimée du patriarche séraphique, que l'éternelle Sagesse voulut prévenir notre saint et se montrer à lui la première (11). Promis dès lors à l'Ordre des Frères Mineurs, c'était donc bien littéralement qu'au premier éveil de ses facultés, il la trouvait assise aux portes de son âme (12), attendant l'ouverture de ces portes qui sont, nous dit-il lui-même, l'intelligence et l'amour (13). La très douce âme de l'enfant, prévenue de tous les dons de nature et de grâce (14), ne pouvait hésiter entre les tumultueuses vanités de ce monde (15) et l'auguste amie (16) qui s'offrait à lui dans le calme rayonnement de sa sublime noblesse et de ses charmes divins (17). De ce premier instant, sans lutte aucune, elle fut sa lumière (18); aussi tranquillement que le rayon de soleil entrant par une fenêtre jusque-là close (19), la Sagesse remplit cette demeure devenue sienne, comme l'épouse au jour des noces prend possession de la maison de son époux et y apporte toute joie, en pleine communauté de biens et surtout d'amour (20).

    Pour sa part de contribution à la table nuptiale, elle apportait les substantielles clartés des cieux; Bonaventure lui servait en retour les lis de la pureté, qu'elle recherche, assure-t-il, pour premier aliment (21). Le festin ne devait plus cesser dans cette âme (22); et la lumière et les parfums s'en échappant, allaient au loin tout attirer, éclairer et nourrir. Presque encore un enfant, lorsqu'au sortir des premières années de sa vie religieuse, il fut selon l'usage envoyé aux cours de la célèbre Université de Paris, tous les cœurs furent gagnés à cet ange de la terre dans lequel il semblait, disait-on, qu'Adam n'eût point péché: parole d'admiration que n'avait pu retenir, à la vue de tant de qualités rassemblées, le grand Alexandre de Halès. Comme ces montagnes dont la cime se perd au delà des nues, dont la base envoie au loin les eaux fécondantes, Frère Alexandre, selon l'expression du Pontife suprême, semblait alors contenir en soi la source vive du paradis, d'où le fleuve de la science du salut s'échappait à flots pressés sur la terre (23). Bien peu de temps néanmoins allait s'écouler avant que celui qu'on nommait le Docteur irréfragable et le Docteur des docteurs, cédât la place au nouveau venu qui devait être sa plus pure gloire en l'appelant son Père et son Maître (24). Si jeune encore investi d'un pareil héritage, Bonaventure cependant pouvait dire de la Sagesse divine plus justement que de l'illustre Maître qui n'avait eu qu'à assister au développement prodigieux de cette âme: « C'est elle qui m'a tout appris (25); elle m'a enseigné la science de Dieu et de ses ouvrages (26), et la justice et les vertus (27), et les subtilités du discours et le nœud des plus forts arguments (28).»

    Tel est bien tout l'objet de ces Commentaires sur les quatre Livres des Sentences, qui nous ont conservé les leçons de Bonaventure en cette chaire de Paris où sa parole gracieuse, animée d'un souffle divin, tenait captives les plus nobles intelligences: inépuisable mine, que la famille franciscaine se doit à elle-même d'exploiter toujours plus comme son vrai trésor; monument impérissable de la science de ce Docteur de vingt-sept ans, qui, distrait bientôt de l'enseignement par les soins du gouvernement d'un grand Ordre, n'en partagera pas moins toujours, à cause de cette exposition magistrale, l'honneur du principat de la Théologie sacrée avec son illustre ami Thomas d'Aquin, plus heureux et plus libre de poursuivre ses études saintes (29).

    Mais combien déjà le jeune Maître répondait à son titre prédestiné de Docteur séraphique, en ne voyant dès ce temps dans la science qu'un moyen de l'amour, en répétant sans fin que la lumière qui illumine l'intelligence reste stérile et vaine si elle ne pénètre jusqu'au cœur, où seulement la Sagesse se repose et festoie (30)! Aussi, nous dit saint Antonin, toute vérité perçue par l'intellect en lui passait par les affections, devenant ainsi prière et divine louange (31). Son but était, dit un autre historien, d'arriver à l'incendie de l'amour, de s'embraser lui-même au divin foyer et d'enflammer ensuite les autres; indifférent aux louanges comme à la renommée, uniquement soucieux de régler ses mœurs et sa vie, il entendait brûler d'abord et non seulement luire, être feu pour ainsi approcher de Dieu davantage étant plus conforme à celui qui est feu: toutefois, comme le feu ne va pas sans lumière, ainsi fut-il du même coup un luisant flambeau dans la maison de Dieu; mais son titre spécial de louange, est que tout ce qu'il put rassembler de lumière il en fit l'aliment de sa flamme et de la divine charité (32).

    On sut à quoi s'en tenir au sujet de cette direction unique de ses pensées, lorsqu'inaugurant son enseignement public, il dut prendre parti sur la question qui divisait l'Ecole touchant la fin de la Théologie: science spéculative pour les uns, pratique au jugement des autres, selon que les uns et les autres étaient frappés davantage du caractère théorique ou moral des notions qu'elle a pour objet. Bonaventure, cherchant à unir les deux sentiments dans le principe qui était à ses yeux l'universelle et seule loi, concluait que « la Théologie est une science affective, dont la conte naissance procède par contemplation spéculative, mais tend principalement à nous rendre bons ». La Sagesse de la doctrine en effet, disait-il, doit être ce que l’indique son nom (33), savoureuse à l'âme; et, ajoutait-il, non sans quelque pointe de suave ironie comme en connaissent les saints, il y a différence dans l'impression produite par cette proposition: Le Christ est mort pour nous, et semblables, ou cette autre, je suppose: La diagonale et le coté d'un carré sont incommensurables entre eux (34).

    En même temps, de quelle ineffable modestie n'étaient pas relevés dans notre saint le charme du discours et la profondeur de la science! « Soit dit sans préjudice du sentiment d'autrui (35), concluait-il dans les questions obscures. Si quelqu'un pense autrement ou mieux, ainsi qu'il est possible, sur ce point comme sur tous les autres, je n'en suis point envieux; mais s'il se rencontre quelque chose digne d'approbation dans ce petit ouvrage, qu'on en rende grâces à Dieu auteur des bonnes choses: pour le faux, le douteux ou l'obscur qui peut s'y trouver en d'autres endroits, que la bienveillance du lecteur le pardonne à l'insuffisance de l'écrivain, auquel sa conscience rend témoignage à coup sûr d'avoir désiré ne rien dire que de vrai, de clair et de reçu communément (36). » Dans une circonstance pourtant, l'inaltérable dévouement de Bonaventure à la Reine des vierges tempère l'expression de son humilité avec une grâce non moins remplie de force que de douceur: « Que si quelqu'un, dit-il, préfère s'exprimer autrement, pourvu que ce ne soit pas au détriment de la Vierge vénérée, je ne lutterai guère à l'encontre; mais il faut éviter diligemment que l'honneur de Notre-Dame soit en rien diminué par personne, dût-il en coûter la tête (37). » Enfin, terminant le troisième Livre de cette admirable exposition des Sentences: « Mieux vaut la charité que toute science, déclare-t-il. Il suffit dans le doute de savoir ce qu'ont pensé les sages; la dispute sert de peu. Nombreuses sont nos paroles, et les mots nous trahissent et nous manquent. Grâces immenses à celui qui parfait tout discours, à notre Seigneur Jésus-Christ dont l'aide m'a donné de parvenir à l'achèvement de cette œuvre médiocre, ayant pris en pitié ma pauvreté de science et de génie! Je lui demande qu'il en provienne pour moi le mérite de l'obéissance et profit pour mes Frères, double but dans la pensée duquel ce travail a été entrepris (38). » Cependant le temps était venu où le mérite de l'obéissance allait faire place pour notre saint à un autre moins envié de lui, mais non moins profitable aux Frères. A trente-cinq ans il fut élu Ministre Général. Thomas d'Aquin, plus jeune de quelques années, montait comme un soleil puissant à l'horizon. Bonaventure, contraint d'abandonner le champ de l'enseignement scolastique, laissait à son ami le soin de le féconder plus complètement et plus longuement qu'il n'avait pu faire. L'Eglise ne devait donc rien perdre; et, fortement et suavement comme toujours (39), l'éternelle Sagesse poursuivait en cela sa pensée: ainsi prétendait-elle obtenir que ces deux incomparables génies se complétassent ineffablement l'un par l'autre, en nous donnant, réunis, la plénitude de la vraie science qui non seulement révèle Dieu, mais conduit à lui.

    Donnez au sage l'occasion, et la sagesse croîtra en lui (40). Bonaventure devait justifier cette parole placée par lui en tête du traité des six ailes du Séraphin, où il expose les qualités requises dans l'homme appelé à porter la charge des âmes. L'espace nous manque, on le comprendra, pour suivre le détail infini et parfois les difficultés da ce gouvernement immense, que les missions franciscaines si répandues étendaient pour ainsi dire à l'Eglise entière. Le traité même que nous venons de citer, fruit de son expérience, et que le Père Claude Aquaviva tenait en si haute estime qu'il en avait fait comme un guide obligé des supérieurs de la Compagnie de Jésus, dit assez ce que fut notre saint dans cette dernière partie de son existence. Son âme était arrivée à ce point qui n'est autre que le sommet de la vie spirituelle, où le plus vertigineux tourbillon du dehors ne trouble en rien le repos du dedans; où l'union divine s'affirme dans la mystéiieuse fécondité qui en résulte pour les saints, et qui se manifeste à la face du monde, quand il plaît à Dieu, par des œuvres parfaites dont la multiplicité reste inexplicable pour les profanes. Si nous voulons comprendre Bonaventure à cette heure de sa vie, méditons ce portrait tracé par lui-même: Les Séraphins influent sur ceux qui sont au-dessous d'eux pour les amener vers les hauteurs; ainsi l'amour de l'homme spirituel se porte au prochain et à Dieu, à Dieu pour s'y reposer lui-même, au prochain pour l'y ramener avec lui. Non seulement donc ils embrasent; ils donnent aussi la forme du parfait amour, chassant toutes ténèbres, montrant la manière de s'élever progressivement et d'aller à Dieu par les sommets (41).

    Tel est le secret de la composition de toute cette série d'admirables opuscules où, n'ayant pour livre que son crucifix, comme il l'avouait à saint Thomas, sans plan préconçu, mais prenant occasion des demandes ou du besoin des frères et des sœurs de sa grande famille, d'autres fois ne voulant qu'épancher son âme, Bonaventure se trouve avoir traité tout ensemble et des premiers éléments de l'ascèse et des sujets les plus élevés de la vie mystique, avec une plénitude, une sûreté, une clarté, une force divine de persuasion, qui font dire au Souverain Pontife Sixte IV que l'Es-prit-Saint lui-même semble parler en lui a (42). Ecrit au sommet de l'Alverne, et comme sous l'influence plus immédiate des Séraphins du ciel, l'Itinéraire de l’âme à Dieu ravissait à tel point le chancelier Gerson, qu'il déclarait « cet opuscule, ou plutôt, disait-il, cette œuvre immense, au-dessus de la louange d'une bouche mortelle (43) »; il eût voulu qu'en le joignant au Breviloquium, abrégé merveilleux de la science sacrée, on l'imposât comme manuel indispensable aux théologiens (44). C'est qu'en effet, dit pour l'Ordre bénédictin le grand Abbé Trithème, par ses paroles de feu l'auteur de tous ces profonds et dévots opuscules n'embrase pas moins la volonté du lecteur qu'il n'éclaire son intelligence. Pour qui considère l'esprit de l'amour divin et de la dévotion chrétienne qui s'exprime en lui, il surpasse sans peine tous les docteurs de son temps quant à l'utilité de ses ouvrages. Beaucoup exposent la doctrine, beaucoup prêchent la dévotion, peu dans leurs livres enseignent les deux; Bonaventure surpasse et ce grand et ce petit nombre, parce que chez lui la science forme à la dévotion, et la dévotion à la science. Si donc vous voulez être et savant et dévot, pratiquez ses œuvres (45).

    Mais, mieux que personne, Bonaventure nous révélera dans quelles dispositions il convient de le lire pour le faire avec fruit. En tête de son Incendium amoris, où il enseigne le triple chemin qui conduit par la purification, l'illumination et l'union à la véritable sagesse: « J'offre, dit-il, ce livre, non aux philosophes, non aux sages du monde, non aux grands théologiens embarrassés de questions infinies, mais aux simples, aux ignorants qui s'efforcent plus d'aimer Dieu que de beaucoup savoir. Ce n'est point en discutant, mais en agissant qu'on apprend à aimer. Pour ces hommes pleins de questions, supérieurs en toute science, mais inférieurs dans l'amour du Christ, j'estime qu'ils ne sauraient comprendre le contenu de ce livre; à moins que laissant de côté la vainc ostentation du savoir, ils ne s'appliquent, dans un très profond renoncement, dans la prière et la méditation, à faire jaillir en eux l'étincelle divine qui, échauffant leur cœur et dissipant toute obscurité, les guidera par delà les choses du temps jusqu'au trône de la paix. Car par cela même pourtant qu'ils savent plus, ils sont plus aptes, ou ils le seraient, à aimer, s'ils se méprisaient véritablement eux-mêmes et avaient joie d'être méprisés par autrui (46)».

    Si longues que soient déjà ces pages, nous ne résistons pas au désir de citer les dernières paroles qu'on nous ait conservées de Bonaventure. De même que l'Ange de l'Ecole allait bientôt, à Fosse-Neuve, terminer ses oeuvres et sa vie par l'explication du divin Cantique, le Séraphin son émule et son frère exhalait avec ces mots de l'épitha-lame sacré la dernière note de ses chants: « Le roi Salomon s'est fait un trône en bois du Liban; les colonnes en sont d'argent, le siège en est d'or, les degrés tout de pourpre (47). Le siège d'or, ajoutait notre saint, est la sagesse contemplative: elle n'appartient qu'à quiconque possède aussi les colonnes d'argent, à savoir les vertus affermissant l'âme; les degrés de pourpre sont la charité par où l'on monte vers les hauteurs et l'on descend dans les vallées (48). »

    Conclusion digne de Bonaventure; fin d'un ouvrage sublime et pourtant inachevé, que déjà il n'avait pu rédiger lui-même! « Hélas! hélas! hélas! s'écrie plein de larmes le pieux disciple à qui nous devons ce dernier trésor, une dignité plus haute, et bientôt le départ de cette vie de notre seigneur et Maître ont arrêté la continuation de cette œuvre. » Et nous révélant d'une façon touchante les précautions prises par les fils pour ne rien laisser perdre des conférences que faisait le père: « Ce que je donne ici, déclare-t-il, est ce que j'ai pu d'une plume rapide dérober tandis qu'il parlait. Deux autres avec moi pendant ce temps recueillaient des notes, mais leurs cahiers sont restés difficilement lisibles pour autrui; au lieu que quelques-uns des auditeurs ont pu relire mon exemplaire, et que le Maître lui-même et beaucoup d'autres en ont fait usage, ce dont m'est due reconnaissance. Et maintenant, après bien des jours, la permission et le temps m'en étant accordés, j'ai revu ces notes, ayant toujours dans l'oreille et devant les yeux la voix et les gestes du Maître; je les ai mises en ordre, sans rien ajouter toutefois qu'il n'eût dit, sauf l'indication de quelques autorités (49). »

    La dignité rappelée par le fidèle secrétaire est celle de cardinal évoque d'Albano, que Grégoire X, élu pour succéder à Clément IV après trois ans qu'avait duré le veuvage de l'Eglise, imposa en vertu de l'obéissance à notre Saint dont le crédit près du sacré Collège avait obtenu cette élection. Chargé de préparer les travaux du concile indiqué à Lyon pour le printemps de l'année 1274, il eut la joie d'assister à la réunion des deux Eglises latine et grecque que plus que personne il avait procurée. Mais Dieu voulut lui épargner l'amertume de constater combien peu devait durer un rapprochement qui eût été le salut de cet Orient qu'il aimait, et où le nom de Bonaventure, transformé en celui d'Eutychius, gardait encore son ascendant, deux siècles plus tard, au temps du concile de Florence. Le 15 juillet de cette année 1274, en plein concile et sous la présidence du Pontife suprême, eurent lieu les plus solennelles funérailles que la terre eût jamais contemplées: J'ai grande douleur à ton sujet, mon frère Jonathas (50), s'écriait, devant l'Occident et l'Orient rassemblés dans une commune lamentation, le cardinal Pierre de Taren-taise, de l'Ordre de saint Dominique. Le séraphin avait rejeté son manteau de chair, et déployant ses ailes, après cinquante-trois ans donnés au monde, il rejoignait Thomas d'Aquin qui venait à peine de le précéder dans les cieux.

    La brièveté insolite des deux seules Leçons propres consacrées à Bonaventure, est un peu compensée par leur élégante concision qui dit beaucoup en peu de mots.

    BONAVENTURE naquit à Bagnorea en Toscane. Dans son enfance étant tombé en danger de la vie, sa mère fit vœu, s'il en échappait, de le consacrer à l'Ordre de saint François. En suite de quoi, devenu jeune homme, il fut sur sa demande admis parmi les Frères Mineurs; là, sous Alexandre de Haies, il acquit bientôt une si parfaite science qu'au bout de sept ans il interprétait publiquement à Paris, aux applaudissements de tous, les livres des Sentences qu'il illustra par la suite d'admirables commentaires. Six ans après, élu à Rome Ministre Général de son Ordre, il remplit cette charge avec une telle renommée de prudence et de sainteté, qu'il devint l'objet de la louange et de l'admiration universelles.

    Il écrivit beaucoup d'ouvrages, dans lesquels unissant à la plus haute science une égale ardeur de piété, il émeut le lecteur en l'instruisant. Touché de son renom de sainteté et de sagesse, Grégoire X le créa cardinal éveque d'Albano. Il fut appelé saint de son vivant par le bienheureux Thomas d'Aquin. Car celui-ci l'ayant un jour trouvé occupé à écrire la vie de saint François: « Laissons, dit-il, un saint travailler pour un saint. » Il cessa de vivre la veille des ides de juillet, au concile de Lyon, de cinquante-trois ans. Ses miracles furent nombreux. Le Souverain Pontife Sixte IV l'a mis au nombre des Saints.

    Vous êtes entré dans la joie de votre Seigneur (51), ô Bonaventure; quelles ne doivent pas être maintenant vos délices puisque, selon la règle que vous avez rappelée, « autant quelqu'un aime Dieu ici-bas, autant là-haut il se réjouit en lui (52)! » Si le grand saint Anselme, auquel vous empruntiez cette parole, ajoutait que l'amour se mesure à la connaissance (53), ô vous qui fûtes l'un des princes de la science sacrée en même temps que le Docteur de l'amour, montrez-nous qu'en effet toute lumière, dans l'ordre de grâce et dans celui de nature, n'a pour but que d'amener à aimer. En toute chose se cache Dieu (54); et toutes les sciences ont son Christ pour centre (55); et Je fruit de chacune est d'édifier la foi, d'honorer Dieu, de régler les mœurs, de conduire à l'union divine par la charité sans laquelle toute notion reste vaine (56). Car, disiez-vous (57), toutes ces sciences ont leurs règles certaines et infaillibles, qui descendent comme autant de rayons de la loi éternelle en notre âme; et notre âme, entourée, pénétrée de tant de splendeurs, est par elle-même amenée, si elle n'est aveugle, à contempler cette lumière éternelle. Irradiation merveilleuse des montagnes de la patrie jusqu'aux plus lointaines vallées de l'exil (58)! noblesse véritable du monde aux yeux de François votre séraphique père, et qui lui faisait appeler du nom de frères et de sœurs, comme vous le racontez, les moindres créatures (59); dans toute beauté il découvrait la Beauté suprême, et aux traces laissées dans la création par son auteur il poursuivait partout le Bien-Aimé, se faisant de toute chose un échelon pour monter jusqu'à lui (60).

    Ouvre donc toi aussi les yeux, ô mon âme! prête l'oreille, délie tes lèvres, dispose ton cœur, pour qu'en toute créature tu voies ton Dieu, tu l'entendes, tu le loues, tu l'aimes et l'honores, de peur que tout entier l'univers ne se lève contre toi (61) pour ne t'être point réjouie dans les œuvres de ses mains (62). Du monde ensuite qui est au-dessous de toi, qui n'a de Dieu que des vestiges (63) et sa présence en tant qu'il est partout (64), passe en toi-même, son image de nature (65), réformée dans le Christ-Epoux (66); puis de l'image monte à la vérité du premier principe dans l'unité de l'essence (67) et la trinité des personnes (68), pour arriver au repos de la nuit sacrée où s'oublient, dans l'amour absorbant tout, le vestige et l'image (69). Mais tout d'abord sache bien que le miroir de ce monde extérieur te servira de peu, si le miroir intérieur de l'âme n'est purifié et brillant, si le désir ne s'aide en toi de la prière et de la contemplation pour aviver l'amour. Sache que ne suffisent point ici la lecture sans l'onction, la spéculation sans la dévotion, le travail sans la piété, la science sans la charité, l'intelligence sans l'humilité, l'étude sans la grâce (70); et lorsqu'enfin t'élevant graduellement par l'oraison, la sainteté de la vie, les spectacles de la vérité, tu seras parvenue à la montagne où se révèle le Dieu des dieux (71): avertie par l'impuissance de ta vue d'ici-bas à porter des splendeurs dont la trop faible création n'a pu te révéler nulle trace, laisse assoupie ton intelligence aveuglée, passe par delà dans le Christ qui est la porte et la voie, interroge non plus le Maître mais l'Epoux, non l'homme mais Dieu, non la lumière mais le feu totalement consumant. Passé de ce monde avec le Christ au Père qui te sera montré (72), dis alors comme Philippe: Il nous suffit (73).

    Docteur séraphique, conduisez-nous par cette montée sublime dont chaque ligne de vos œuvres nous manifeste les secrets, les labeurs, les beautés, les périls. Dans la poursuite de cette divine Sagesse que, même en ses reflets les plus lointains, personne n'aperçoit sans extase, préservez-nous de la tromperie qui nous ferait prendre pour le but la satisfaction trouvée dans les rayons épars descendus vers nous pour nous ramener des confins du néant jusqu'à elle. Car ces rayons qui par eux-mêmes procèdent de l'éternelle beauté, séparés du foyer, détournés de leur fin, ne seraient plus qu'illusion, déception, occasion de vaine science ou de faux plaisirs. Plus élevée même est la science, plus elle se rapproche de Dieu en tant qu'objet de théorie spéculative, plus en un sens l'égarement reste à craindre; si elle distrait l'homme dans ses ascensions vers la Sagesse possédée et goûtée pour elle seule, si elle l'arrête à ses propres charmes, vous ne craignez pas de la comparer à la vile séductrice qui supplanterait dans les affections d'un fils de roi la très noble fiancée qui l'attend (74). Et certes un tel affront, qu'il provienne de la servante ou de la dame d'honneur, en est-il moins sanglant pour une auguste souveraine? C'est pourquoi vous déclarez que « dangereux est le passage de la science à la Sagesse, si l'on ne place au milieu la sainteté (75). » Aidez-nous à franchir le périlleux défilé; faites que toute science ne soit jamais pour nous qu'un moyen de la sainteté pour parvenir à plus d'amour.

    Telle est bien toujours votre pensée dans la lumière de Dieu, ô Bonaventure. S'il en était besoin, nous en aurions comme preuve vos séraphiques prédilections plus d'une fois manifestées dans nos temps pour les milieux où, en dépit de la fièvre qui précipite à l'action toutes les forces vives de ce siècle, la divine contemplation reste appréciée comme la meilleure part, comme le premier but et l'unique fin de toute connaissance. Daignez continuer à vos dévots et obligés clients une protection qu'ils estiment à son prix. Défendez comme autrefois, dans ses prérogatives et sa vie, tout l'Ordre religieux plus que jamais battu en brèche de nos jours. Que la famille franciscaine vous doive encore de croître en sainteté et en nombre; bénissez les travaux entrepris dans son sein, aux applaudissements du monde, pour illustrer comme elles le méritent votre histoire et vos œuvres. Une troisième fois, et pour jamais s'il se peut enfin, ramenez l'Orient à l'unité et à la vie. Que toute l'Eglise s'échauffe à vos rayons; que le feu divin si puissamment alimenté par vous embrase de nouveau la terre.

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    NOTE

    1. Apoc. XIV, 6.

    2. Luc. XVII, 34-35.

    3. Isai. VI, 3.

    4. Luc. X, 1.

    5. Gen. XIX, 1.

    6. Eccle. IV, 9.

    7. De ecclesiast. hierarchia, pars I, cap. I, 11.

    8. Johan. XVII, 3.

    9. Ibid. V, 35.

    10. Sap. VII, 27.

    11. Sap. VI, 14.

    12. Ibid. 15.

    13. Bonav. Expositio in Lib. Sapientiœ, VI, 15.

    14. Sap. VIII, 19-20.

    15. Ibid. VII, 8-9.

    16. Prov. VII, 4.

    17 Sap. VIII, 2-3.

    18. Ibid. VII, 10.

    19. Exp. in Lib. Sap. VI, 15.

    20. Sap. VIII, 9.

    21. Expl in Lib. Sap. VIII, 9.

    22. Prov. XV, 15.

    23. Litt. Alexandri IV: De fontibus paradisi flumen egrediens.

    24. Bonav. in II Sent. dist. XXIII, art. 2, qu. 3. ad 7.

    25. Sap. VII, 21.

    26. Ibid. VIII, 4.

    27. Ibid. 7.

    28. Ibid. 8.

    29. Litt. Sixti IV: Superna coelestis patriae civitas; Sixti V: Triumphantis Hierusalem; Leonis XIII; Aeterni Patris.

    30. Exp. In Lib. Sap. VIII, 9, 16.

    31. Antonini Chronic. p. III, tit. XXIV, cap. 8.

    32. H. Sedulius, Histor. seraph.

    33. Eccli. VI, 23.

    34. Bonav. Proœmium in I Sent. qu. 3.

    35. II Sent. dist. XXVIII, qu. 6, ad b.

    36. II Sent. dist. XLIV, qu. 2, ad 6.

    37. IV Sent. dist. XXVIII qu. 6, ad 5.

    38. III Sent. dist. XL, qu. 3, ad 6.

    39. Sap. VIII, 1.

    40. Prov. IX, 9.

    41. Bonav. de eccl. hier. p. II, s. n.

    42. Litt. Superna cœlestis.

    43. Gerson. Epist. cuid. Fratri Minori, Lugdun. an. 4126.

    44. Tract, de examinat, doctrinarum.

    45. Trithem. De scriptor. eccl.

    46. Incend. amoris, Prologus.

    47. Cant. III, 9-10.

    48. Illuminationes Ecclesiœ in Hexaemeron, sermo XXIII.

    49. Illuminationes Ecclesiae in Hexaemeron, Additiones.

    50. II Reg. I, 26.

    51. Matth. XXV, 21.

    52. Bonav. De perfectione vitae, ad Sorores, VIII.

    53. Anselm. Proslogion, XXVI.

    54 Bonav. De reductione artium ad theologiam.

    55. Illuminationes Eccl. I.

    56. De reduct. atrium ad theolog.

    57. Itinerarium mentis in Deum, III.

    58. Psalm. LXXV, 5.

    59. Legenda sancti Francisci, VIII.

    60. Ibid. ix.

    61. Sap. V, 21.

    62. Psalm. XCI, 5.

    63. Bonav. Itinerar. mentis in Deum, I.

    64. Ibid. 11.

    65. Ibid. III.

    66. Ibid. IV.

    67. Ibid. V.

    68. Ibid. VI.

    69. Ibid. VII.

    70. Ibid. Prologus.

    71. Bonav. Itiner. mentis in Deum, I.

    72. Johan. XIV, 6,8.

    73. Bonav. Intiner. mentis in Deum, VII.

    74. llluminationes Eccl. II.

    75. Ibid. XIX.

  2. #12
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    Predefinito Dall'Itinerario nella mente di Dio di S. Bonaventura vescovo

    Itinerarium, Prologo

    Per questo, prima di tutto, io invito il lettore al gemito della domanda, fatta nel nome di Cristo crocifisso, per il cui sangue siamo purgati dalle brutture dei vizi, affinché non creda che basti leggere senza infervorarsi, lavorare col raziocinio senza coltivare la devozione, indagare senza lo stupore, analizzare con circospezione senza abbandonarsi alla gioia (della totalità), operare attivamente senza preghiera, possedere la scienza senza la carità, l'intelligenza senza l'umiltà, lo studio senza la grazia divina, la riflessione, senza la sapienza ispirata dall'alto.
    A quelli dunque che, prevenuti dalla grazia divina, agli umili e pii, che hanno nel cuore pentimento e devozione, unti dall'olio della santa letizia e amanti della sapienza divina, e infiammati dal desiderio ardente di essa, bramano dedicarsi a glorificare Dio, a cantarne le meraviglie, ma anche a gustarne le dolcezze: a costoro io propongo le mie riflessioni.
    Però faccio notare: poco o niente giova uno specchio messo davanti a noi dall'esterno, se non è terso e limpido lo specchio interiore del nostro spirito.
    Ed allora, uomo di Dio, datti da fare, prima, per togliere di mezzo i rimorsi della coscienza: dopo leverai gli occhi agli splendori della sapienza, luminosamente riflessi nello specchio dell'anima.
    Così non ti accadrà di precipitare, abbagliato proprio dai suoi raggi, in tenebre più angosciose.

  3. #13
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    Predefinito

    Carlo Bonone, Cristo, come Ecce Homo, adorato da angeli e dai SS. Sebastiano e Bonaventura (o Bernardino), XVII sec., Musée du Louvre, Parigi

    Peter Paul Rubens, S. Bonaventura, 1620 circa, Palais des Beaux-Arts, Lille

  4. #14
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    Lightbulb Re: 14 luglio (15 luglio) - S. Bonaventura da Bagnoregio, Vescovo e Dottore della Chi

    15 LUGLIO 2018: SANT'ENRICO II, Imperatore del Sacro Romano Impero e Confessore; DOMENICA OTTAVA DOPO LA PENTECOSTE, quindicesimo giorno del MESE dedicato alla devozione al PREZIOSISSIMO SANGUE DI NOSTRO SIGNORE GESÙ CRISTO…



    «DOMENICA OTTAVA DOPO LA PENTECOSTE.»
    Guéranger, L'anno liturgico - Domenica Ottava dopo la Pentecoste
    http://www.unavoce-ve.it/pg-dopopent-dom8.htm




    SANTA MESSA domenicale celebrata da Don Floriano Abrahamowicz a Paese (TV) stamattina DOMENICA 15 LUGLIO 2018, DOMENICA OTTAVA DOPO LA PENTECOSTE:


    «Don Floriano Abrahamowicz - Domus Marcel Lefebvre.
    VIII domenica d. Pentecoste (Santa Messa)
    https://www.youtube.com/watch?v=80LKfvESjMM
    https://www.youtube.com/user/florianoabrahamowicz/
    http://www.domusmarcellefebvre.it/
    Ogni giovedì alle ore 20.30 ha luogo la lettura in diretta di una o due questioni del Catechismo di San Pio X.
    SANTA MESSA - domusmarcellefebvre110815
    http://www.domusmarcellefebvre.it/santa-messa-1.php
    La Santa Messa tutte le domeniche alle ore 10.30 a Paese, Treviso.»




    SANTE MESSE domenicali celebrate dai Sacerdoti dell'Istituto Mater Boni Consilii - IMBC:


    Sante Messe - Sodalitium
    http://www.sodalitium.biz/sante-messe/

    S. Messa in provincia di Verona - Sodalitium
    http://www.sodalitium.biz/s-messa-provincia-verona/

    “Sodalitium - IMBC.”
    https://www.youtube.com/user/sodalitium

    “Omelie dell'I•M•B•C a Ferrara.”
    https://www.facebook.com/OmelieIMBCFerrara/

    Oratorio Sant'Ambrogio ? Milano ? Offertur Oblatio Munda (Malachia 1, 11)
    http://www.oratoriosantambrogiombc.it/


    Sant'Enrico - Sodalitium
    http://www.sodalitium.biz/santenrico/
    «15 luglio, Sant’Enrico II Imperatore, Confessore (+ Bamberga, 13 luglio 1024).

    O Dio, che quest’oggi trasferisti il tuo beato confessore Enrico dal fastigio del terreno impero al regno eterno, ti supplichiamo umilmente che come tu, prevenendolo colla tua grazia, gli facesti superare le lusinghe del secolo, così faccia che noi resistiamo, a sua imitazione, alle attrattive del mondo e giungiamo a te con cuore puro.»
    http://www.sodalitium.biz/wp-content/uploads/enrico.jpg








    Tradidi quod et accepi
    http://tradidiaccepi.blogspot.it/

    https://tradidiaccepi.blogspot.com/2...is-xi.html?m=1
    «"Et erit sepulcrum ejus gloriosum" (Is. XI, 10).
    Il 15 luglio, anniversario peraltro della liberazione di Gerusalemme da parte dei Crociati nel 1099, il Patriarcato Latino di Gerusalemme celebra la dedicazione della Basilica del Santo Sepolcro di nostro Signor Gesù Cristo. Di seguito riportiamo il Proprium Missae dell'odierna festività tratto dal Messale gerosolimitano.»
    https://4.bp.blogspot.com/-QBDJcbOK6...aedicula-b.jpg





    https://www.facebook.com/catholictradition2016/
    «Sancti et Sanctae Dei, orate pro nobis.»
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...c8&oe=5BDB1383





    “DOMENICA OTTAVA DOPO PENTECOSTE.”
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...22&oe=5BDAF6E8





    “SANT'ENRICO
    Imperatore Romano e Confessore.
    Semidoppio.
    Paramenti bianchi.
    Nascita: Bad Abbach, 6 maggio 973.
    Morte: Grone (Gottinga), 13 luglio 1024.
    Luogo di sepoltura: Duomo di Bamberga.
    Canonizzazione: 1146, da papa Eugenio III.
    Attributi: corona, globo e scettro.
    Dinastia: Dinastia ottoniana.
    Padre: Enrico II di Baviera.
    Madre: Gisella di Borgogna.
    Consorte: Cunegonda di Lussemburgo.
    1- Imperatore del Sacro Romano Impero.
    (formalmente Imperatore dei Romani)
    In carica: 14 febbraio 1014 –
    13 luglio 1024.
    Incoronazione: 14 febbraio 1014 (Roma).
    Predecessore: Ottone III.
    Successore: Corrado II.
    2- Re di Germania.
    (formalmente Re dei Franchi)
    In carica: 7 giugno 1002 –
    13 luglio 1024.
    3 - Re d'Italia.
    (formalmente Re degli Italici)
    Incoronazione: 14 maggio 1004 (Pavia).

    Predecessore: Arduino.
    Successore: Corrado II.
    Enrico II, detto il Pio, fu re di Baviera nel 995, re di Germania nel 1002 e capo del Sacro Romano Impero dal 1014 al 1024. Egli fece giuramento a Benedetto VIII, che l'aveva consacrato, «di serbare fedeltà a lui e ai suoi successori in tutte le cose». Mise tutte le sue cure e la sua applicazione a estendere la religione ricostruendo chiese distrutte, e fondando monasteri, che arricchì con le sue elargizioni (Epistola). Trattenuto a Montecassino da una grave malattia, ne fu guarito in maniera miracolosa, grazie all'intercessione di san Benedetto. Volendo trovarsi pronto alla venuta del divin Maestro (Vangelo, Communio), ritornando in patria, passò per la Francia, si fece aggregare alla comunità di Cluny, e chiese la sua ammissione all'Abbazia benedettina di Saint-Vanne di Verdun. L'abate lo ricevette, ma gli ordinò tosto, in nome dell'obbedienza religiosa di risalire sul trono Imperiale. Ebbe talmente a cuore i consigli evangelici da conservare un'assoluta verginità nel matrimonio. Così risolse, d'accordo con la sua santa sposa Cunegonda, di fare di Gesù Cristo il proprio erede. Per questo scopo, fondò il vescovado di Bamberga al quale lasciò tutti i suoi beni. Fu sepolto in questa chiesa nel 1024.
    * Enrico, soprannominato il Pio, da duca di Baviera, divenuto re di Germania e poi imperatore dei Romani, non contento dei ristretti confini di una dominazione temporale, si mostrò servo devoto del Re eterno per ottenere la corona dell'immortalità. Padrone pertanto dell'impero, mise ogni studio e cura nel propagare la religione, rialzando con maggior magnificenza le chiese distrutte dagli infedeli, e colmandole di moltissime elargizioni e proprietà. Eresse lui stesso monasteri e altri pii luoghi, o ne aumentò le rendite. Fece tributario di san Pietro e del Romano Pontefice il vescovato di Bamberga, fondato coi suoi beni patrimoniali. Accolse fuggitivo Benedetto VIII, che gli aveva data la corona imperiale, e lo ristabilì sulla sua Sede.
    Trattenuto da grave malattia nel monastero di Montecassino, ne fu guarito da san Benedetto con stupendo miracolo. Con un importante diploma fece grandi donativi alla Chiesa Romana, e intraprese per difenderla una guerra contro i Greci, e ricuperò la Puglia che questi occupavano da molto tempo. Solito di non intraprender nulla senza aver pregato, più volte vide l'Angelo del Signore e i santi Martiri protettori combattere per lui nelle prime file. E col soccorso divino trionfò delle nazioni barbare più colle preghiere che colle armi. Condusse alla fede di Cristo l'Ungheria fino allora infedele, maritando sua sorella al re Stefano, che ricevette il battesimo. Con raro esempio unì la verginità collo stato matrimoniale, e presso a morire rese Cunegonda, sua moglie, alla propria famiglia, vergine.
    Dopo aver disposto, colla più grande prudenza, di tutto ciò che riguarda l'onore e l'utilità dell'impero, e lasciato qua e là in Francia, Italia e Germania tracce illustri della sua religiosa munificenza; dopo aver sparso dappertutto il più soave odore di un'eroica virtù, più celebre per la santità che per lo scettro, terminate le fatiche della vita, fu chiamato dal Signore alla ricompensa del regno dei cieli l'anno della salute 1024. Il suo corpo fu sepolto a Bamberga nella chiesa dei santi Apostoli Pietro e Paolo; e Dio, per glorificarlo, operò subito molti miracoli sulla sua tomba. Eugenio III, poi, dopo averli canonicamente approvati, lo iscrisse nel numero dei Santi.”
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    “NOVENA IN PREPARAZIONE ALLA SOLENNE FESTIVITÀ DI MARIA VERGINE DEL CARMINE di P. Simone Grassi, Carmelitano.
    Sancta Maria Virgo de Monte Carmelo, ora pro nobis.”
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    www.sursumcorda.cloud
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    “Carlo Di Pietro - Sursum Corda
    Preghiera al Santo del giorno.
    In nómine Patris
    et Fílii
    et Spíritus Sancti.
    Amen.

    Eterno Padre, intendo onorare sant’Antioco medico, decapitato sotto il Preside Adriano. Perchè dal suo capo usciva latte invece di sangue, il carnefice Ciriaco si convertì a Cristo e subì anch’egli il martirio. Vi rendo grazie per tutte le grazie che Voi gli avete elargito. Vi prego di accrescere la grazia nella mia anima per i meriti di questo santo medico, ed a lui affido la fine della mia vita tramite questa speciale preghiera, così che per virtù della Vostra bontà e promessa, sant’Antioco martire possa essere mio avvocato e provvedere tutto ciò che è necessario in quell'ora. Così sia.”

    “Carlo Di Pietro - Sursum Corda
    Nulla posso aggiungere, posso solo imparare dai Sommi Pontefici ed a loro ossequiamente obbedire. Auspico di avere fatto, alla maggior gloria di Dio, un decoroso lavoro di ricerca. La Vergine Maria ed i santi Martiri della fede ci sostengano nella battaglia contro l’ecumenismo, contro gli ecumenisti, contro i «falsi maestri» che introducono eresie perniciose.

    Con discorsi gonfiati e vani adescano coloro che si erano appena allontanati da quelli che vivono nell’errore. Promettono libertà, ma essi stessi sono schiavi della corruzione. Si è verificato per essi il proverbio: Il cane è tornato al suo vomito e la scrofa lavata è tornata ad avvoltolarsi nel brago» (II Pt. 2, 1. 18-19. 22). Il mio commento critico - benché esiguo poiché ho lasciato devotamente parlare i Pontefici - può sembrare severo, tuttavia è la verità (cf. Gv. VIII, 32). Ammonisce altresì l'Apostolo: Quae autem conventio Christi cum Beliar! (II Cor. 6, 15). Ed ancora: Sed licet nos aut angelus de caelo evangelizet vobis praeterquam quod evangelizavimus vobis, anathema sit! (Gal. I, 8 segg.). San Giuseppe, San Michele, San Tommaso d'Aquino, San Pietro Canisio, San Carlo Borromeo, San Pio V, San Francesco di Sales, Sant’Alfonso, San Pio X e San Giovanni di Dio (nostro speciale protettore) ci preservino dal vomito e dal brago degli ecumenisti, ci facciano altresì portatori di vera carità (cf. I Cor. 13, 6) e di pace nel Santo Nome di Gesù (Atti IV, 12).
    Studio: https://www.sursumcorda.cloud/massim...cumenismo.html
    Video: https://www.youtube.com/watch?v=ZQ8VnQMEwL0

    “Carlo Di Pietro - Sursum Corda
    Disponibile il numero 121 di Sursum Corda del giorno 15 luglio 2018
    Cliccare qui (https://www.sursumcorda.cloud/tags/numero-121.html)
    per gli ultimi articoli leggibili gratuitamente sul sito:
    - Comunicato numero 121. L’elezione dei quattro;
    - Orazioni a Sant’Elisabetta, Regina di Portogallo;
    - Esposizione della dottrina cristiana sulle migrazioni;
    - Gli anatemi del Concilio Laterano I, numeri 1, 2 e 3;
    - Orazioni a Santa Veronica Giuliani, Vergine;
    - Altre tre raccolte di prodotti per i poveri 2018;
    - Vita e detti dei Padri del deserto: Giuseppe di Panefisi (parte 1);
    - Preghiera ai Martiri Gorcumiensi;
    - San Tommaso: partendo dall’ente e dal moto, si dimostra che ogni potere viene da Dio;
    - Preghiera ai Santi Sette Fratelli Martiri;
    - Dizionario di teologia dommatica. La presenza di Dio;
    - La perversa volontà dei dannati;
    - Teologia Politica 109. Colonialismo e nazionalismo antieuropeo;
    - Racconti miracolosi n° 69. La morte sublime di San Francesco d’Assisi."
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    “Sul sito è disponibile il numero 121 (del giorno 15 luglio 2018) di Sursum Corda®.
    Il settimanale si può scaricare gratuitamente nella sezione download dedicata ai soli Associati e Sostenitori.
    Clicca qui per gli ultimi articoli leggibili gratuitamente sul sito:
    – Comunicato numero 121. L’elezione dei quattro;
    – Orazioni a Sant’Elisabetta, Regina di Portogallo;
    – Esposizione della dottrina cristiana sulle migrazioni;
    – Gli anatemi del Concilio Laterano I, numeri 1, 2 e 3;
    – Orazioni a Santa Veronica Giuliani, Vergine;
    – Altre tre raccolte di prodotti per i poveri 2018;
    – Vita e detti dei Padri del deserto: Giuseppe di Panefisi (parte 1);
    – Preghiera ai Martiri Gorcumiensi;
    – San Tommaso: partendo dall’ente e dal moto, si dimostra che ogni potere viene da Dio;
    – Preghiera ai Santi Sette Fratelli Martiri;
    – Dizionario di teologia dommatica. La presenza di Dio;
    – La perversa volontà dei dannati;
    – Teologia Politica 109. Colonialismo e nazionalismo antieuropeo;
    – Racconti miracolosi n° 69. La morte sublime di San Francesco d’Assisi.
    Preghiamo per i nostri Sacerdoti e Religiosi/e, per le vocazioni, per le famiglie, per le intenzioni della nostra Associazione e per la conversione dei modernisti affidandoci alla potente intercessione di san Giovanni di Dio. Ossequi, Carlo Di Pietro.”




    Ligue Saint Amédée
    https://www.facebook.com/SaintAmedee/?fref=nf

    «Intransigeants sur la doctrine ; charitables dans l'évangélisation [Non Una Cum]. Pas de "motu proprio" chez nous : nous célebrons la sainte messe selon le missel de Saint Pie V, avant les changements liturgiques entamés dans les années 50.»
    15 juillet : Saint Henri II, Empereur d'Allemagne (972-1024) :: Ligue Saint Amédée
    “15 Juillet : Saint Henri II, Empereur d'Allemagne (972-1024).”
    http://liguesaintamedee.ch/applicati...t_henri_II.jpg





    "Huitième Dimanche après la Pentecôte."
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    "Sermon du Père Joseph-Marie Mercier pour le Huitième Dimanche après la Pentecôte
    http://prieure2bethleem.org/predica/2017_07_30.mp3"
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...3c&oe=5BE04CA1







    https://fidecatholica.wordpress.com/...re-germanique/
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    http://www.santiebeati.it/dettaglio/23550
    “Mercoledì 15 Luglio 2018 San Bonaventura Dal Martirologio

    Memoria della deposizione di san Bonaventura, vescovo di Albano e dottore della Chiesa, che rifulse per dottrina, santità di vita e insigni opere al servizio della Chiesa. Resse con saggezza nello spirito di san Francesco l’Ordine dei Minori, di cui fu ministro generale. Nei suoi molti scritti unì una somma erudizione a una ardente pietà. Mentre si adoperava egregiamente per il II Concilio Ecumenico di Lione, meritò di giungere alla visione beata di Dio.”
    La vita di San Bonaventura
    “Bonaventura nacque nel 1217 (ca.) a Civita (Bagnoregio), cittadina presso Orvieto, nell'antica Tuscia romana. Suo padre, Giovanni Fidanza, era medico. Nel 1226 ca. fu miracolosamente guarito da S. Francesco, come egli riferirà nella "Leggenda minor" (VII: FF 1392). «Io stesso, che ho descritto i fatti precedenti, ne feci l'esperienza diretta nella mia persona. Ancora fanciullo ero gravemente infermo; bastò che mia madre facesse un voto per me al nostro beato Padre Francesco e fui strappato alle fauci della morte e restituito, sano e salvo, alla vita».
    Dopo aver compiuto i primi studi nella città nativa, passò all'università di Parigi (ca. 1236-1238) per lo studio della filosofia, laureandosi in Arti nel 1242-1243. A 25 anni abbracciò l'Ordine Francescano, cambiando il nome di battesimo, Giovanni, con quello di Bonaventura. Studiò Teologia (1243-1248) sotto Alessandro di Hales, suo magister et pater (Opera, Il, 12, 547), ed altri maestri nel convento e studio francescano di Parigi. Nel 1253 conseguì la licenza e il magistero (titolo, però, che gli venne riconosciuto più tardi, 12 agosto 1257, per l'atteggiamento di opposizione assunto dai maestri parigini contro i mendicanti).
    Insegnò nello stesso studio parigino in qualità di baccelliere biblico e sentenziario (1248-1252) e poi di maestro reggente dello stesso studio (1253-1257) succedendo a Guglielmo Melitona. Nel febbraio del 1257 fu eletto, a soli 40 anni, ministro generale dell'Ordine, carica che conserverà fino all'anno 1274, anno della sua morte, dando saggio mirabile di sapienza, prudenza, spiccato equilibrio, tanto propizio in un momento difficile di assestamento dell'Ordine, da meritargli, per la sua opera moderatrice e costruttiva in piena fedeltà allo spirito di san Francesco, il titolo di secondo fondatore dell'Ordine francescano.
    Fu molto solerte nell'assecondare e promuovere le varie attività già esistenti nell'Ordine sul piano degli studi, del ministero pastorale, della predicazione, dell'apostolato missionario, per la Crociata e per l'unione della Chiesa greca. Per suo merito l'Ordine, nonostante i suoi circa 30 mila frati, si conservò saldamente unito.
    Viaggiò molto per le necessità dell'Ordine e incarichi pontifici, sia in Italia che in Francia, portandosi anche in Inghilterra, in Fiandra, in Germania, in Spagna. Predicò ovunque al popolo e in modo speciale agli ecclesiastici, alle monache, all'università di Parigi, dinanzi alla corte di Francia, ai vari papi in concistoro (Orvieto, Perugia, Viterbo, Roma) e, finalmente, al Concilio di Lione (1274).
    Nelle Quaresime del 1267 e 1268, riprendendo di nuovo contatto con la scuola, intraprese la grande lotta contro gli Averroisti, di cui si ha saggio nelle Collationes sul Decalogo e sui Doni dello Spirito Santo, lotta che continuerà nel 1273 con le Collationes in Hexaémeron, rimaste incompiute per la sua morte.
    Le tre serie di Collationes, come è stato meritatamente rilevato, sono una «Trilogía singular de obras que colocan a su autor en la cima del pensamiento medieval» (nell'introduzione alle Collationes de decem praeceptis, in Obras de S. Buenaventura, vol. V, Madrid 1948, 609).
    Il 28 maggio 1273 Bonaventura fu eletto cardinale e vescovo di Albano, avendo già declinato nel 1265 l'arcivescovado di York. Dal novembre 1273 attese alla presidenza dei lavori preparatori e poi alla celebrazione del Concilio Ecumenico Lionese II (7 maggio - 17 luglio 1274), predicandovi il 26 maggio e il 29 giugno. Il 19 maggio dello stesso anno, nel Capitolo generale celebratosi a Lione, Bonaventura si dimise da ministro generale dell'Ordine.
    Si adoperò in Concilio per l'unione dei Greci, che fu effettivamente raggiunta.
    Ma, estenuato dalle fatiche sostenute, il 7 luglio si ammalò gravemente e il 15 dello stesso mese morì (1274). Il corpo fu sepolto nella chiesa di San Francesco a Lione. Fu canonizzato da Sisto IV nel 1482, mentre Sisto V, il 14 marzo 1588, lo annoverò «inter praecipuos et primarios» Dottori della Chiesa (latina), sesto accanto a San Tommaso d'Aquino.”





    15 luglio
    http://www.preghiereperlafamiglia.it.../15-luglio.htm
    “IL SANGUE DELLA SPERANZA
    15°GIORNO
    MEDITAZIONE

    Chiunque guarda il Cuore di Gesù trafitto e ne vede sgorgare il Sangue Prezioso, non può disperare della propria salvezza. Longino, quando lo aprì con una lanciata, senza saperlo, aprì il cuore dell'uomo alla speranza. È tradizione che il primo a goderne le ricchezze sia stato proprio lui: alcune gocce di Sangue gli caddero sugli occhi malati e gli donarono il lume degli occhi e della fede. Da allora la croce insanguinata divenne l'àncora alla quale si aggrapparono le anime dei più grandi peccatori nel momento della disperazione, certi del perdono e dell'amore di Cristo. Il Grande Persecutore, folgorato dalla grazia sulla via di Damasco, ci incoraggia: «Se pur essendo suoi nemici siamo stati per la sua morte riconciliati con Dio, a maggior ragione saremo salvi ora che siamo suoi amici» (S. Paolo). E tu, di che temi? «Non dire: non mi salverò! Hai il Sangue di Cristo! Ogni tua speranza è il Sangue di Cristo!» (S. Agostino). Non disse Gesù che si fa più festa in cielo per un peccatore pentito che per novantanove giusti? Certamente nel paradiso la schiera dei pentiti è molto più numerosa di quella degli innocenti. Anche noi, se sapremo imitarli nella penitenza, come li abbiamo seguiti nel peccato, saremo un giorno con loro. Stringiamoci alla croce ed invochiamola: «Ti salutiamo, o Croce Santa, nostra unica speranza!».
    ESEMPIO
    S. Caterina da Siena fu giustamente chiamata la «Mistica del Sangue», perché il Sangue Prezioso di Gesù era costantemente nel suo pensiero. Le sue numerose lettere hanno inizio tutte nel nome del Prezioso Sangue. Al suo confessore diceva: «Abbiate sempre il Sangue di Gesù davanti agli occhi». Nei Dialoghi scrive: «Quel Sangue è l'unico maestro. Il Sangue di Gesù ci ha nuovamente creati». Con l'invocazione al Prezioso Sangue ottenne la conversione del cavaliere perugino Niccolò Toldo, condannato ingiustamente alla pena capitale. Sarebbe morto disperato e con l'odio nel cuore se non fosse intervenuta S. Caterina. L'accompagnò ella stessa sul patibolo, gli parlò del Sangue di Gesù, prese il suo capo fra le mani, glielo aggiustò sotto la mannaia ed il poveretto morì esclamando: «Gesù! Caterina!». Diciamo anche noi con lei: «O Gesú, il mio cuore diventa fuoco, pensando a Te!» Le anime dei santi sono tante fornaci brucianti unicamente d'amore per Gesù. E le nostre? Quanta tiepidezza! Quale attaccamento alle cose terrene!
    Fioretto. - Non riporrò la mia fiducia nelle creature, ma solo in Dio il quale è fedele e non inganna.
    Giaculatoria. - Agnello immacolato, nel Sangue tuo che si offre sull'altare, è riposta ogni nostra speranza (S. Gaspare).”

    "15° giugno: Il sangue della speranza"
    15° giugno: Il sangue della speranza
    http://www.stellamatutina.eu/15-giug...ella-speranza/





    «DOMENICA OTTAVA DOPO LA PENTECOSTE.
    Guéranger, L'anno liturgico - Domenica Ottava dopo la Pentecoste
    http://www.unavoce-ve.it/pg-dopopent-dom8.htm

    All'ufficio.
    Questa Domenica veniva chiamata, nel medioevo, sesta e ultima Domenica dopo la Natività degli Apostoli o festa di san Pietro, negli anni in cui la Pasqua toccava il suo punto estremo in aprile. Essa non era invece che la prima della serie domenicale cosi denominata quando la Pasqua seguiva immediatamente all'equinozio di primavera.
    Abbiamo visto che a motivo dello stesso moto così variabile impresso a tutta l'ultima parte del ciclo liturgico dalla data di Pasqua, questa settimana poteva essere già la seconda della lettura dei libri Sapienziali, benché il più delle volte vi si debba continuare ancora quella dei libri dei Re. In quest'ultimo caso, è l'antico tempio innalzato da Salomone alla gloria di Dio che attira oggi l'attenzione della santa Chiesa; e i canti della Messa sono allora in perfetta armonia con le lezioni dell'Ufficio della notte.
    MESSA
    EPISTOLA (Rm 8,12-17). - Fratelli: Noi non siamo debitori alla carne per vivere secondo la carne. Se quindi vivrete secondo la carne, morrete; se invece collo spirito darete morte alle azioni della carne, vivrete, essendo, tutti quelli che son mossi dallo spirito di Dio, figli di Dio. Difatti, voi non avete ricevuto lo spirito di servitù per nuovo timore, ma avete ricevuto lo spirito di adozione in figli, pel quale gridiamo: Abba (Padre). Questo stesso spirito attesta allo spirito nostro che noi siamo figli di Dio. E se figlioli, siamo anche eredi: eredi di Dio e coeredi di Cristo.
    Il programma della vita soprannaturale.
    "Se lo Spirito di Dio è il legame della nostra unione con Nostro Signor Gesù Cristo, se è l'anima della nostra nuova vita, il soffio e l'ispiratore di tutte le nostre opere, spetta dunque a lui dare dappertutto l'inizio. A dispetto di quella parte di concupiscenza che il battesimo ha lasciato nelle mie membra per obbligarmi a combattere, non ho più nulla a spartire con la carne e la vita di un tempo. Dio non voglia che io torni indietro e che, ingannato dall'egoismo, mi sottragga allo Spirito di Dio per riappartenere ad opere di morte! No. Dopo essere entrato nell'intimità di Dio, sarebbe insensato distogliermi dalla Tenerezza, dalla Beltà, dalla Purezza; e per chi e per che cosa? Ormai, la carne non ha più nulla a esigere da me. Essa viene troppo tardi. Onde vivere eternamente, ridurrò di giorno in giorno e porterò fino alla completa eliminazione, se è possibile, tutto ciò che in me si erge contro la vita di Dio. I veri figli di Dio - dice l'Apostolo in una incomparabile sentenza - sono quelli che si lasciano guidare dallo Spirito di Dio. Tutta la vita soprannaturale che ha inizio con la fede e il battesimo, si riporta alla docilità, alla malleabilità, all'abbandono, agli influssi dello Spirito di Dio" [1].
    VANGELO (Lc 16,1-9). - In quel tempo: Gesù disse ai suoi discepoli questa parabola: C'era un ricco il quale aveva un fattore che fu accusato davanti a lui come dissipatore dei suoi beni. Ed egli, chiamatolo, gli disse: Che è mai quello che sento di te? Rendi conto della tua amministrazione, perché non potrai più tenerla. E il fattore disse fra sé: E ora, che farò, che il padrone mi leva la fattoria? A zappare non son buono, a limosinare mi vergogno. So ben io che farò, affinché, levata che mi sia la fattoria, ci sia chi mi riceva in casa sua. Chiamati pertanto ad uno ad uno i debitori del padrone, disse al primo: Tu quanto devi al mio padrone? E quello rispose: Cento barili d'olio. Ed egli: Prendi la tua scritta, siedi presto, e scrivi cinquanta. Poi chiese ad un altro: E tu quanto devi? E quello: Cento staia di grano. Gli dice: Prendi la tua carta, e scrivi ottanta. E il padrone lodò il fattore infedele perché aveva agito con accortezza; ché i figli di questo secolo sono, nel loro genere, più avveduti dei figli della luce. Ed io vi dico: fatevi degli amici colle ricchezze ingiuste: affinché quando veniate a mancare, quelli vi ricevano nelle tende eterne.
    Per acquistare le vere ricchezze.
    "I vari termini della parabola che ci è proposta sono facili a comprendersi e racchiudono una profonda dottrina. Il Signore vuole insegnarci quale uso dobbiamo fare delle ricchezze di questo mondo. Descrive quanto avvenne a un economo poco scrupoloso, e quindi nei versetti 8 e 9 di questo capitolo XVI di san Luca ce ne fa l'applicazione morale: 'I figli di questo secolo - dice - sono più abili nei loro rapporti con la propria generazione, di quanto lo siano i figli della luce'. Come sarebbe fiorente, infatti, il Regno dei Cieli se i buoni attendessero ai loro interessi spirituali e alle cose della vita futura come i mondani ai loro interessi perituri! Se il padrone di casa, per quanto leso, ha potuto lodare l'abilità del suo intendente, come non si compiacerebbe Dio, che nulla può perdere, della prudenza soprannaturale dei suoi? Essi hanno infatti, nei beni terreni di cui ci si è parlato, la materia d'una industria per l'eternità. A voi che dovete essere illuminati, a voi che siete i figli non più di questo mondo tenebroso ma della luce, ecco quanto dico - soggiunge il Signore -: imitate sotto un certo aspetto l'economo ingiusto. Con il tesoro d'ingiustizia, con quella ricchezza mediante la quale l'intendente e tanti altri come lui offendono l'equità, voi potete procurarvi degli amici: quando la ricchezza materiale vi sarà tolta insieme con la vita, essi vi accoglieranno, non nelle case terrene, ma nei tabernacoli eterni. La preghiera del povero, infatti, mette in moto la mano che governa il mondo" [2].
    Applicazione agli Ebrei.
    Questo è il senso ovvio e diretto della parabola che ci viene proposta. Ma se vogliamo penetrare pienamente l'intenzione per cui la Chiesa ha scelto oggi questo passo del Vangelo, è necessario che ricorriamo a san Girolamo che se ne è fatto l'interprete ufficiale nella Omelia dell'Ufficio della notte. Continuiamo con lui la lettura evangelica: Chi è fedele nel poco - continua il testo sacro - è fedele anche nel molto, e chi è ingiusto nel poco lo è anche nel molto. Se voi dunque non siete stati fedeli nelle ricchezze ingiuste, chi vi affiderà le vere? (Lc 16,10-11). Gesù parlava così - osserva san Girolamo - davanti agli scribi e ai farisei che lo deridevano, avendo ben inteso che la parabola era contro di loro. L'infedele nelle piccole cose è infatti l'ebreo invidioso che, nel campo ristretto della vita presente, rifiuta ai fratelli l'uso dei beni creati per tutti. Se dunque - vien detto a questi scribi avari - voi siete convinti di malversazione nella gestione di ricchezze fragili ed effimere, chi potrebbe affidarvi le vere, le eterne ricchezze della parola divina e dell'ammaestramento delle genti? Grave domanda, che il Signore lascia oggi in sospeso sul capo degli infedeli depositari della legge delle figure. Ma come, fra poco, sarà terribile la risposta!
    PREGHIAMO
    Concedi, o Signore, la grazia di pensare ed agire sempre secondo giustizia affinché, noi che non possiamo esistere senza di te, riusciamo a vivere secondo il tuo volere.

    [1] Dom Delatte, Epîtres de Saint Paul, I, 668.
    [2] Dom Delatte, Evanglle de N. S. J. C., II, 148.
    da: dom Prosper Guéranger, L'anno liturgico. - II. Tempo Pasquale e dopo la Pentecoste, trad. it. L. Roberti, P. Graziani e P. Suffia, Alba, 1959, p. 457-460.»





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    “15 LUGLIO 2018: DOMENICA OTTAVA DOPO LA PENTECOSTE.”
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    “15 luglio 2018: Sant'Enrico, Imperatore del Sacro Romano Impero e Confessore.

    Nacque nel 973. Duca di Baviera, divenne nel 1002 re di Germania e nel 1004 re d'Italia. Nel 1014 fu nominato Imperatore del Sacro Romano Impero. Grazie al suo operato fu definito "il buono", ma in seguito alla sua canonizzazione è oggi iscritto nei libri di storia come Enrico II il Santo. Sposò santa Cunegonda. A lui si deve l'istituzione del principato ecclesiastico di Bamberga in Baviera. Morì nel 1024.”
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...e9&oe=5BD33D73






    “Il 15 luglio 1099 termina l'assedio di Gerusalemme: l'esercito cristiano guidato da Goffredo di Buglione libera il Santo Sepolcro e riscatta la Terra Santa. Nasce il Regno Crociato di Gerusalemme.”

    “Il 15 luglio 1959 muore padre Agostino Gemelli O.F.M., fondatore dell'Università Cattolica del Sacro Cuore in Milano”


    “Domani è la festa liturgica della Beata Vergine Maria del Monte Carmelo o anche del Carmine, istituita per commemorare l'apparizione della Madre di Dio al beato inglese Simone Stock (16 luglio 1251), che ricevette uno scapolare e la rivelazione di privilegi connessi alla sua devozione, tra cui la promessa del Paradiso: https://bit.ly/2JqmQvh
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...9d&oe=5BD5198D







    AVE MARIA!!!
    PREZIOSISSIMO SANGUE DI NOSTRO SIGNOR GESÙ CRISTO, MISERERE NOBIS!!!
    Luca, Sursum Corda - Habemus Ad Dominum!!!
    ADDIO GIUSEPPE, amico mio, sono LUCA e nel mio CUORE sarai sempre PRESENTE!
    «Réquiem aetérnam dona ei, Dómine, et lux perpétua lúceat ei. Requiéscat in pace. Amen.»

    SURSUM CORDA - HABEMUS AD DOMINUM!!! A.M.D.G.!!!

 

 
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