Risultati da 1 a 7 di 7
  1. #1
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    Predefinito Ankara punta su Berlino per convincere Parigi

    TURKEY COUNTS ON GERMAN SUPPORT TO OVERCOME FRENCH OBJECTIONS
    Received Sunday, 17 October 2004 10:48:00 GMT

    The minister was speaking before flying to Berlin for meetings with German leaders and non-governmental organizations on Monday and Tuesday.

    ANKARA, Oct 17 (AFP) - Foreign Minister Abdullah Gul on Sunday praised Germany as a staunch supporter of Turkey's efforts to join the European Union and expressed confidence that Berlin would help in overcoming French objections to his country's accession bid.
    "Germany is among the countries who are the biggest supporters of Turkey," Gul told reporters. "Naturally this issue is being discussed between Germany and France as well, and Germany is helping Turkey."
    The minister was speaking before flying to Berlin for meetings with German leaders and non-governmental organizations on Monday and Tuesday.
    Gul said that Ankara was watching with understanding the debate in France over whether the vast Muslim nation should be allowed into the EU, but warned: "Turkey should not be subjected to injustices. It is not possible for us to accept that."
    Gul's trip to Germany is the first in a series of visits that Turkish leaders will make to European capitals to drum up support for their country in the run-up to a crucial December 17 decision by EU leaders on whether to start accession talks with Turkey.
    The European Commission, the EU's executive branch, said earlier this month that Turkey had fulfilled the required democracy norms and recommended the start of talks.
    While Germany's centre-left government is united in its support for Turkey, the French leadership is split and public opinion is largely hostile.
    Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan will discuss the issue with German Chancellor Gerhard Schroeder and French President Jacques Chirac in three-way talks in Berlin on October 26.
    Gul said that in his meeting with German Foreign Minister Joschka Fischer he would also raise Turkish concerns over several points in the Commission report which Ankara considers discriminatory.
    The Commission said the start of accession talks with Turkey would not amount to a guarantee that it would one day join the EU and mentioned the possibility of imposing permanent safeguards against the free movement of Turkish nationals in the bloc.
    In Berlin Gul will also meet with Christian Democrat opposition leader Angela Merkel, who is advocating a "privileged relationship" with Turkey rather than full EU membership.

    fonte: The Tocqueville Connection : http://www.adetocqueville.com


    LA TURCHIA NELL'UE: I PRO ED I CONTRO:

    Fonte:Le Monde

    Les argumentaires des partisans et des opposants à l'intégration

    Voici une liste non exhaustive des arguments des partisans comme des adversaires de négociations avec la Turquie.

    Géographie.
    Pour : la Turquie a un pied sur le continent européen.
    Contre : 95 % de son territoire se trouve en Asie.


    Histoire.
    Pour : l'ancêtre de la Turquie moderne était une puissance européenne qui s'est étendue jusqu'à Vienne (Autriche).
    Contre : des Européens se sont battus jusqu'au début du XXe siècle pour se libérer du joug ottoman.

    Démographie.
    Pour : la Turquie apportera à l'Europe le dynamisme de sa population, déjà présente dans de nombreux pays européens.
    Contre : avec 100 millions d'habitants, elle sera, en 2020, le pays le plus peuplé de l'Union.


    Religion.
    Pour : l'adhésion d'un pays à majorité musulmane montrera la capacité de l'Union à intégrer les communautés musulmanes qui s'y trouvent déjà.
    Contre : sans être un "club chrétien", l'UE fonde son identité sur les valeurs judéo-chrétiennes ; en outre, des menaces pèsent sur le caractère laïque de l'Etat turc.

    Economie.
    Pour : la Turquie a déjà une union douanière avec l'Europe des vingt-cinq.
    Contre : le PIB par habitant représente 10 % du niveau moyen de l'Union à vingt-cinq.

    Social.
    Pour : la Turquie est une société jeune qui compensera le vieillissement des membres actuels de l'Union.
    Contre : le déséquilibre entre la partie occidentale du pays, au niveau de vie européen, et la partie orientale, sous-développée, est une source de troubles potentiels.

    Valeurs éthiques.
    Pour : la perspective de l'adhésion incitera les Turcs à assumer leur histoire, y compris la reconnaissance du génocide des Arméniens en 1915.
    Contre : le refus persistant de reconnaître ce fait historique disqualifie la Turquie comme membre de l'Union.

    Droits de l'homme.
    Pour : les réformes déjà engagées par Ankara pour mettre sa législation aux normes européennes doivent être reconnues.
    Contre : sans nier les efforts accomplis ces dernières années, beaucoup reste à faire pour les droits des minorités et pour l'égalité hommes-femmes.

    Régime politique.
    Pour : la suprématie du pouvoir civil sur les militaires a été assurée par les récentes réformes.
    Contre : ces réformes ne sont pas complètes et de toute façon, les militaires étaient les garants du caractère séculier de la Turquie contre les menaces islamistes.


    Stratégie.
    Pour : par sa situation géographique et son poids politique, la Turquie, qui a une des armées les plus fortes de l'OTAN, sera un atout pour une politique étrangère et de sécurité commune.
    Contre : en s'élargissant à la Turquie, l'Union aura des frontières communes avec l'Irak, la Syrie, l'Iran, etc., multipliant ainsi les risques d'instabilité dans son voisinage.

    Conflit régional.
    Pour : grâce à l'UE, Ankara a amélioré ses relations avec Athènes et assoupli sa position sur la réunification de Chypre.
    Contre : l'Union ne peut ouvrir des négociations d'adhésion avec un pays dont les troupes occupent toujours une partie du territoire européen (le nord de Chypre).


    Institutions.
    Pour : la vocation européenne de la Turquie a été affirmée par les Européens dès 1963 et le statut de candidat lui a été accordé en 1999.
    Contre : ces engagements n'ont jamais fait l'objet d'un accord en bonne et due forme et il est temps de refuser l'engrenage.


    Argument tactique.
    Pour : l'ouverture de négociations n'est pas synonyme d'adhésion et il sera toujours possible d'interrompre le processus à tout moment, en proposant une autre forme de coopération, par exemple un partenariat privilégié.
    Contre : l'histoire de l'Europe montre que toutes les négociations d'adhésion se sont soldées par une entrée des candidats dans l'Union.


    Europe.
    Pour : l'UE sortira renforcée d'un élargissement à un grand pays comme la Turquie.
    Contre : l'Union se diluera dans des élargissements sans fin, mettant ainsi un terme, comme le veulent les eurosceptiques et les Américains, à toute possibilité de jouer un jour un rôle dans les affaires internationales.

    Daniel Vernet

    • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 14.10.04
    ------------------------------------------------------------------------------------

    Cari forumisti repubblicani,voi come la pensate?

  2. #2
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    Predefinito TURKISH PM TO VISIT FRANCE FOR BUSINESS, OECD TALKS

    Received Monday, 18 October 2004 14:24:00 GMT

    ANKARA, Oct 18 (AFP) - Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan will arrive in France Tuesday for two days of talks with businessmen and OECD Secretary General Donald Johnstone, his office said.
    Erdogan is to attend a briefing by Turkey's permanent representation at the OECD and hold talks with businessmen on Wednesday.
    He will meet Johnstone, address the OECD council and hold a press conference before flying home on Thursday.
    Erdogan is also expected to meet Thursday with Pierre Lellouche, a deputy from France's ruling UMP party and a member of the French National Assembly's France-Turkey friendship group and foreign relations commission.
    The visit comes in the wake of a key recommendation by the European Commission for European Union leaders to begin membership talks with Ankara.
    But allowing Turkey into the European Union has raised doubts in parts of Europe, including France, where opinion polls show strong public opposition to Ankara's membership.
    Turkish leaders have announced plans for a Europe-wide tour to drum up support for their membership bid ahead of a December 17 summit when EU leaders will decide whether to invite Turkey to the negotiating table.

    http://www.adetocqueville.com/200410...ieoxp01124.htm

  3. #3
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    Predefinito

    Credo che sia oltremodo difficile dare un giudizio, anche perchè gli sforzi dei turchi verso una democrazia moderna sono grandissimi ma anche i ritardi lo sono, e non so se in 10 anni si potrà colmare il gap. Io sono favorevole in prospettiva, ma per l'immediato credo sia meglio rafforzare l'esistente piuttosto che espandersi senza avere le basi di una solida costituzione europea. Ma è lo stesso discorso che avrei fatto prima dell'allargamento ai nuovi dieci paesi. Temo che la fretta espansiva ci giocherà dei brutti scherzi.

  4. #4
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    Predefinito La solita ottima Barbara Spinelli

    LA STAMPA, 17 ottobre 2004

    Turchia, traguardo per l'Europa

    di Barbara Spinelli

    L'allargamento alla Turchia, se il prossimo vertice dei capi di Stato e
    di governo approverà le proposte della Commissione e se il negoziato giungerà
    a conclusioni propizie, sarà la seconda grande scelta strategica dell'Europa,
    dopo quella che ha esteso l'Unione sino ai confini con la Russia, a seguito
    dell'allargamento a dieci nuovi Stati nel maggio di quest'anno. Con la Turchia,
    l'Europa si trova ad avere ai propri confini zone turbolente ma essenziali
    per gli equilibri mondiali, fin qui governate non senza capricciose incoerenze
    dalla sola forza unilaterale americana. Zone che includono Siria, Iraq,
    Iran, dunque l'insieme del Medio Oriente e buona parte dell'Asia centrale.
    Se l'Europa vuol evitare uno scontro di civiltà fra occidente e Islam, è
    in quelle zone che dovrà manifestare la sua inventività e la sua forza d'attrazione,
    la sua fermezza antiterroristica, le sue idee istituzionali e i suoi disegni
    di crescita economica. Dò per scontato l'allargamento alla Turchia, perché
    sarà difficile dire no a un Paese cui la candidatura è stata proposta dalla
    Comunità fin dagli Anni Settanta. Meno scontato è che gli europei capiscano
    per intero la dimensione del compito che hanno davanti, se desiderano che
    l'operazione abbia successo.
    È un compito che dovrà avere come protagonista attivo l'Europa, e non ciascuno
    Stato per proprio conto. Solo che questa Europa che agisce al singolare,
    in nome dei vari Paesi membri, ancora non esiste: bisogna ostinarsi a ricominciarne
    la costruzione, la correzione, il perfezionamento. Da soli, i singoli Stati
    non riusciranno mai a spiegare al candidato turco quel che occorre fare
    perché l'Unione funzioni, e non si disgreghi sotto la spinta d'un allargamento
    virtualmente squilibrante: dovrebbero raccontargli la verità su come la
    Costituzione è stata resa imperfetta da veti nazionali, e su come essi stessi
    - gli Stati - hanno impedito che nascesse una comune politica estera e di
    difesa, capace di superare il diritto di veto implicito nella regola dell'unanimità
    e di attenuare per questa via gli squilibri di potere interni alla Comunità.

    Certo, l'ingresso della Turchia accrescerebbe il peso strategico del nostro
    continente, per ragioni evidenti che già ora conosciamo. Ma al tempo stesso
    sappiamo che l'ipotesi di quest'allargamento crea un vasto disagio, nella
    vecchia Europa come in quella dei Venticinque. In parte è un disagio culturale-religioso,
    che va contrastato con argomenti razionali convincenti, e non alzando semplicemente
    le spalle con disprezzo. Le nostre popolazioni vanno convinte che l'Islam
    è parte non solo della storia passata d'Europa ma anche di quella futura.
    Abbiamo già ora 20 milioni di musulmani nell'Unione, e il progetto di assorbire
    l'Islam laico e democratico della Turchia offre due vantaggi rilevanti:
    è un esempio che si dà ai musulmani del mondo intero, e toglie alle presenti
    lotte antiterroristiche la componente - mortifera - di scontro di civiltà
    e di guerra religiosa cristiano-ebraico-musulmana.
    Ma c'è anche un altro disagio, che potrebbe rivelarsi ben più arduo da fronteggiare
    ed è lungi dall'essere infondato. Il fatto è che lo Stato turco non può
    entrare nell'Unione così come essa oggi è fatta - con la Costituzione che
    si è data e che magari neppure sarà ratificata unanimemente, con le risorse
    e le istituzioni labili che possiede, con il peso preponderante che hanno
    ancor oggi le sovranità fittizie ma non meno assolutiste degli Stati - se
    l'Europa non fa un ulteriore passo per unificarsi politicamente, tale da
    obbligare gli Stati che la compongono ad abbandonare porzioni più consistenti
    di sovranità.

    In un certo senso, tutti gli Stati e l'Unione in quanto tale dovrebbero
    aggiungere un paragrafo nelle proprie costituzioni, simile a quello che
    i costituenti italiani hanno escogitato, con speciale saggezza, dopo la
    sconfitta del nazionalismo fascista. Si tratta dell'articolo 11 della nostra
    costituzione, che vorrei qui citare per esteso: «L'Italia ripudia la guerra
    come strumento di offesa alla libertà degli altri popoli e come mezzo di
    risoluzione delle controversie internazionali; consente, in condizioni di
    parità con gli altri Stati, alle limitazioni di sovranità necessarie ad
    un ordinamento che assicuri la pace e la giustizia fra le Nazioni; promuove
    e favorisce le organizzazioni internazionali rivolte a tale scopo». Tutti
    gli Stati europei dovrebbero esser pronti ad adoperarsi per soluzioni pacifiche
    dei conflitti internazionali, mettendo al contempo i propri sforzi e le
    proprie forze al servizio di un'autorità superiore incaricata di affrontare
    sovrannazionalmente le fondamentali questioni di pace e di guerra.

    Da questo punto di vista l'Europa è molto più moderna e innovativa degli
    Stati Uniti. Chi voglia rileggere il Manifesto di Ventotene, vedrà una cosa
    singolare: ai tempi d'oggi, sono gli Stati Uniti a esser afflitti dalle
    malattie connesse alla sovranità esclusiva degli Stati-nazione, che il Manifesto
    denuncia. Sono gli Stati Uniti a insistere nella politica che privilegia
    l'egemonia e l'instabile equilibrio delle potenze, che il Manifesto si propone
    di superare attraverso il disegno d'una federazione di Stati. Sono gli Stati
    Uniti ad aver bisogno di spazi vitali e di geopolitica, tali da garantir
    loro una forma imperiale di dominio.
    L'ingresso della Turchia può esser dunque una formidabile occasione storica,
    per rafforzare l'Islam moderato e per dare all'Europa la decisiva dimensione
    strategica che oggi le manca. E ancora una volta, come per l'allargamento
    ultimato nel maggio scorso, il metodo europeo di esportazione della democrazia
    potrebbe rivelarsi un modello per il mondo: non dimentichiamo che negli
    ultimi due anni, per ottemperare ai criteri di Copenhagen, la Turchia ha
    promulgato ben 460 nuove leggi che fin da oggi cambiano il suo sistema giuridico,
    il rapporto tra civili e militari, il rispetto dovuto alle minoranze. Ciascuna
    di queste leggi è costitutiva della cultura europea.

    Ma la Turchia non può entrare, nelle condizioni attuali. È un Paese di più
    di 67 milioni di abitanti (pressoché l'equivalente dei dieci Paesi messi
    assieme che nel 2004 sono entrati nell'Unione) e il suo Stato è per antica
    consuetudine assai geloso della propria sovranità. Verso la metà del secolo
    avrà 100 milioni di abitanti, e già nel 2015-2020 supererà demograficamente
    la Germania, che come l'Italia è una nazione in declino. A questo punto
    bisogna che gli Europei decidano veramente di limitare la sovranità dei
    propri Stati-nazione, se non vogliono che il vigore demografico della Turchia
    sfasci sul nascere l'Europa-potenza che a parole continua a esser invocata.
    Se non vogliono che in Europa entri una seconda Inghilterra, interessata
    come Londra a dividere l'Unione e non a irrobustirne l'autorevolezza e l'efficacia.
    Bisogna che sia compiuto un passo decisivo, che l'ingresso della Turchia
    diventi un'opportunità per i turchi ma anche per la crescita di un'Unione
    capace di esistere e divenire soggetto storico anziché oggetto.

    Per conseguire tale scopo occorrerà migliorare radicalmente la costituzione
    che i governi hanno appena approvato, bisognerà osare rompere il patto di
    reciproca non aggressione tra sovranità statali intangibili che fonda in
    ultima analisi l'ibrido costituzionale su cui ci si è messi d'accordo (non
    è una vera costituzione e non è un vero trattato internazionale, quello
    approvato dai capi di Stato e di governo dell'Unione: è un oggetto spurio,
    dunque provvisorio, e comunque del tutto inadatto ad assorbire senza traumi
    una semi-potenza come la Turchia). E se alcuni popoli diranno no alla costituzione,
    nei referendum indetti non solo in Inghilterra ma anche nel Paese motore
    dell'Europa che è la Francia, bisognerà che un cerchio più ristretto di
    Stati membri decida forme d'integrazione più avanzate senza attendere gli
    altri, e che questo cerchio dia a se stesso una costituzione e istituzioni
    comuni degne del loro nome. A quel punto non sarà un'impresa completamente
    impervia, assorbire la Turchia, e i benefici che ne trarremo peseranno più
    degli inconvenienti. Ankara potrà entrare nel cerchio ristretto, se vorrà
    mettersi al servizio dell'Europa-potenza. Se non lo vorrà resterà fuori
    dal cerchio, assieme ai Paesi dell'Unione che non hanno seguito la locomotiva
    delle avanguardie e che hanno delegato porzioni minori di sovranità alle
    autorità sovrannazionali.

    La Turchia forse è la grande occasione che ci viene offerta, e come tale
    converrebbe comunque viverla, se non ci si vuol limitare a pianger sul passato,
    a inorridire davanti al futuro, e a usare parole prive di rapporto con la
    realtà. Questo significa che bisogna prendere la data d'ingresso della Turchia
    (8 anni nella migliore delle ipotesi, dieci o più se le trattative saranno
    lente) come un nuovo traguardo per la costruzione dell'Europa politica.
    Non abbiamo dato all'Europa un'autentica costituzione, che fosse adatta
    all'allargamento del 2004, e quel primo turno può dirsi in parte fallito.
    La Turchia deve e può spronarci ora a non fallire il secondo turno, che
    potrebbe divenire l'obiettivo che i governi dell'Unione si danno a partire
    dall'inizio del negoziato con Ankara. E il secondo turno verrà, a meno di
    rottura delle trattative euro-turche: non in un nebuloso avvenire, ma a
    una data precisa. Questa data coincide con l'ingresso della Turchia nell'Unione
    e dovrebbe esser messa nero su bianco nei piani di lavoro dei governi europei:
    entro sette-otto anni, e cioè prima che la Turchia entri nell'Unione, dobbiamo
    aver edificato quell'Europa-soggetto politico che grazie anche alla Turchia
    renderemo più forte e protagonista nel mondo. Darsi una scadenza temporale
    è molto importante, per la riuscita di qualsiasi impresa. L'euro non sarebbe
    mai nato, se non fosse esistito il vincolo severo di una data non prorogabile.

    Quel giorno sapremo quali sono i confini della nostra Unione. Non saranno
    confini religiosi, né etnici, né prioritariamente culturali. Saranno confini
    costituzionali, e il patriottismo stesso degli europei s'affiancherà ai
    patriottismi locali e al patriottismo nazionale, divenendo un patriottismo
    di tipo laico-costituzionale.

  5. #5
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    Predefinito Re: La solita ottima Barbara Spinelli

    Citazione da Intervento Principale di by Alberich

    [...]
    Quel giorno sapremo quali sono i confini della nostra Unione. Non saranno
    confini religiosi, né etnici, né prioritariamente culturali. Saranno confini
    costituzionali, e il patriottismo stesso degli europei s'affiancherà ai
    patriottismi locali e al patriottismo nazionale, divenendo un patriottismo
    di tipo laico-costituzionale.
    Concordo al 100%, soprattutto con quest'iltimo auspicio.

  6. #6
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    Predefinito «Mai più colpi di Stato»: i militari rassicurano l’Europa

    Viaggio tra gli ufficiali: comando Ue per i 500 mila soldati turchi? Francia e Portogallo non sanno nulla dei nostri equilibri

    DAL NOSTRO INVIATO
    ISTANBUL - L’alba di un giorno del Terzo millennio. Carri armati per le strade. Marce patriottiche alla radio e in tv. Comunicazioni interrotte. Arrestati tutti i leader politici. Imposta la legge marziale. Sospese le libertà garantite dalla Costituzione. E’ soltanto un incubo da raccontare allo psicanalista? In altre parole, un colpo di Stato militare in Turchia è ancora possibile? «No. E’ impossibile». Eppure, nel 1980, non esitaste a intervenire. «Vero, ma è lo scenario di un lontano passato, dei tempi della Guerra fredda. Bisogna convincersi che oggi non è assolutamente ripetibile. Una democrazia, radicata in un mondo globalizzato, non sopporta il ricorso alla forza. Sarebbe un disastro». Come fa a esserne così sicuro? «Perché più della metà del nostro compito di sacerdoti della laicità dello Stato, che ci affidò Kemal Ataturk, ormai viene svolto dalle organizzazioni non governative».
    L’alto ufficiale in pensione sorride, compiaciuto. «Ha seguito che cosa è accaduto quando il governo aveva intenzione di ripristinare il reato penale dell’adulterio? Il comandante in capo delle Forze armate Hilmi Ozkok non ha reagito, mentre tutti attendevano un suo duro pronunciamento. Ma non c’era alcun bisogno di rompere il silenzio perché, per lui, ha parlato la società civile. La Tusiad (la Confindustria turca, ndr. ) è insorta contro il progetto, come pure centinaia di associazioni, di intellettuali, professionisti, magistrati e giornalisti che rappresentano l’anima secolare e maggioritaria del Paese. La Borsa è crollata, la gente era furibonda, l’emendamento è stato ritirato. E non mi si venga più a parlare di colpo di Stato post-moderno. Il guardiano vero è diventato il popolo. Questa è la Turchia di oggi».
    L’uomo che non indossa più la divisa, congedato da tutto ma non dal golf e dalla riservatezza (prega di non rendere pubbliche le sue generalità), elenca puntigliosamente le tappe del lungo cammino. «Quando uno spaventoso incidente stradale, il 3 novembre del 1996 a Susurluk, rivelò l’esistenza di un losco e inimmaginabile intreccio fra politica, malavita, estremismo e servizi segreti, il governo di coalizione guidato dall’islamico Necmettin Erbakan cadde. Fu la gente ad assestargli la spallata decisiva. L’estate scorsa, quando cinque ragazze sono morte annegate perché si era impedito agli uomini di tuffarsi e salvarle, il premier tacque ma i giornali denunciarono coraggiosamente l’episodio. Dicevano che noi militari imponevamo la censura. Risibile. E’ proprio la mancanza di censura la nostra più preziosa alleata».
    L’interlocutore è chiaramente schierato con la componente riformista delle Forze armate, e si riconosce in pieno nella linea dell’attuale capo supremo, appunto Ozkok. Appartiene insomma a quella casta militare turca che ha girato il mondo, partecipa alle riunioni internazionali, pensa e vive come gli occidentali ed è convinta che la lettura del Corano vada aggiornata e adeguata ai tempi, come ha detto, scatenando le critiche dei conservatori, il responsabile degli Affari religiosi dello Stato, il teologo Ali Bardakoglu.
    Soprattutto, l’alto ufficiale non è stato coinvolto direttamente nella lunga e sanguinosa guerra contro l’estremismo separatista curdo. Chi vi ha partecipato, soprattutto nell’esercito, appartiene infatti alla corrente più rigida e insofferente, poco incline ad accettare il ridimensionamento del potere militare richiesto alla Turchia dall’Unione europea.
    Nell'ultima riunione dei generali (le Forze armate dipendono formalmente dal capo del governo), alla presenza del premier islamico moderato Recep Tayyip Erdogan, si è discusso su un dilemma: la futura promozione a capo supremo o il pensionamento del generale Aytac Yalman, comandante dell’esercito, ritenuto assai poco flessibile. Il fatto che Yalman, alla fine, sia stato giubilato conferma la volontà di dare spazio ai riformisti. Non a caso, al suo posto, è stato scelto il generale Yasar Buyukanat.
    Il quale non fa mistero di condividere la svolta modernista delle Forze armate. Ha confermato: «La stagione dei colpi di Stato militari è finita». Credergli sulla parola? Sì, anche se due casi, considerati però altamente improbabili, potrebbero modificare il nuovo corso: se si materializzasse il pericolo della frantumazione del Paese, ad esempio la separazione delle province a maggioranza curda, oppure se vi fosse l’assalto allo Stato della Sharia (la legge coranica) con l’obiettivo di annientare il secolarismo.
    Ecco perché, in qualche circolo militare, e in particolare fra il movimento dei «giovani ufficiali», kemalisti intransigenti che ogni tanto diffondono un anonimo comunicato, si esprime un certo fastidio per le condizioni imposte dalla Ue, che intende appunto limitare l’influenza delle Forze armate nella vita del Paese.
    L'idea che, in futuro, i 500.000 soldati turchi debbano sottostare agli ordini di un comando centralizzato europeo viene ritenuta da molti impraticabile per ragioni geopolitiche e strategiche. «Che ne sanno i francesi o i portoghesi dei delicati equilibri che dobbiamo garantire?». Neppure gli americani sono immuni da critiche. Quando il comando alleato in Iraq decise di bombardare la città di Telafer, nel Nord del Paese, il premier Erdogan rimase silenzioso, ma poi fu spinto proprio dall’irritazione dei generali ad alzare la voce con Washington. Per un semplice motivo: Telafer è una città a prevalenza turcomanna, e i turcomanni iracheni, finanziati, addestrati e sostenuti da Ankara, sono ritenuti un cuneo essenziale fra le pulsioni autonomiste dei curdi del Nord-Iraq e l’insofferenza dei cugini di Turchia, che nonostante l’abiura della violenza del loro leader, l’ergastolano Abdullah Ocalan, che in carcere sta rivalutando il kemalismo, non hanno abbandonato le armi. La vera ragione per cui Ankara rifiutò, non soltanto di partecipare alla guerra contro Saddam Hussein ma di consentire il passaggio di truppe americane da Nord, è proprio questa: evitare l’indebolimento dell’unità nazionale irachena. Per Ankara, lo smembramento del Paese confinante è un’invalicabile linea rossa.
    Il cammino verso l’Ue è lungo e accidentato, e il problema della nostra futura convivenza con un gigantesco apparato militare, efficiente e sperimentato, che potrebbe diventare il più importante dell’Unione, rappresenta sicuramente uno degli ostacoli più ardui. Il premier Erdogan si trova quindi nella scomoda posizione di essere il controllore e insieme il controllato. Deve contenere il potere dei generali, sapendo che sono proprio loro a impedirgli qualsiasi sbandata ideologica e soprattutto religiosa; e non può dimenticare che tutti i sondaggi, da sempre, premiano con oltre il 70 per cento le Forze armate come l’istituzione più credibile e affidabile del Paese. In questa equazione con troppe incognite, una soluzione non sarà facile da trovare. Soltanto i giganteschi passi che la Turchia dice di voler compiere potrebbero indicare una via d’uscita.

    ( 2 - continua . La prima puntata è stata pubblicata

    il 13 ottobre )
    Antonio Ferrari

    dal Corriere della Sera del 19/10/04

  7. #7
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    Predefinito TURKISH PM SAYS DAUGHTERS STUDYING IN US TO ESCAPE ISLAMIC HEADSCARF BAN

    Received Wednesday, 20 October 2004 13:47:00 GMT

    PARIS, Oct 20 (AFP) - Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan said Wednesday his two daughters were studying in the United States to escape a ban in his country on Islamic headscarves in public schools and universities.
    "I am a father who suffers. My two daughters are currently doing their university studies abroad simply because they can't do them in Turkey while respecting their own beliefs," he told French television station LCI during a private visit to Paris.
    "They are studying in the United States with their headscarves. One of my daughters is doing a doctorate and the other a bachelor's degree," he said, according to a translation by the channel.
    Turkey, like France, upholds its strictly secular principles in public life by banning girls from wearing Islamic headscarves in state educational institutions.
    The prohibition has generated disapproval among some of the Muslims that make up 99 percent of Turkey's population.
    Erdogan heads up the conservative Justice and Development Party (AKP), which is made up of many members supporting a more fundamentalist Islamic character for Turkey.
    The country's powerful army generals oppose a slide away from secular traditions and have acted in the past to prevent such a shift.
    The Turkish leader noted that countries such as the United States, Britain and Germany have no law banning headscarves, but said a change to the law in his own country "is not currently on the agenda".
    "At the moment, I am not someone who thinks it would be right to go in that direction," he said.
    Several EU countries, including France, have expressed reservations about Turkey's bid to join their bloc, citing, among other factors, the religious differences and wariness that Europe's secular nature might be undermined.

    http://www.adetocqueville.com/200410...kdlgl05366.htm

 

 

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