TURKEY COUNTS ON GERMAN SUPPORT TO OVERCOME FRENCH OBJECTIONS
Received Sunday, 17 October 2004 10:48:00 GMT
The minister was speaking before flying to Berlin for meetings with German leaders and non-governmental organizations on Monday and Tuesday.
ANKARA, Oct 17 (AFP) - Foreign Minister Abdullah Gul on Sunday praised Germany as a staunch supporter of Turkey's efforts to join the European Union and expressed confidence that Berlin would help in overcoming French objections to his country's accession bid.
"Germany is among the countries who are the biggest supporters of Turkey," Gul told reporters. "Naturally this issue is being discussed between Germany and France as well, and Germany is helping Turkey."
The minister was speaking before flying to Berlin for meetings with German leaders and non-governmental organizations on Monday and Tuesday.
Gul said that Ankara was watching with understanding the debate in France over whether the vast Muslim nation should be allowed into the EU, but warned: "Turkey should not be subjected to injustices. It is not possible for us to accept that."
Gul's trip to Germany is the first in a series of visits that Turkish leaders will make to European capitals to drum up support for their country in the run-up to a crucial December 17 decision by EU leaders on whether to start accession talks with Turkey.
The European Commission, the EU's executive branch, said earlier this month that Turkey had fulfilled the required democracy norms and recommended the start of talks.
While Germany's centre-left government is united in its support for Turkey, the French leadership is split and public opinion is largely hostile.
Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan will discuss the issue with German Chancellor Gerhard Schroeder and French President Jacques Chirac in three-way talks in Berlin on October 26.
Gul said that in his meeting with German Foreign Minister Joschka Fischer he would also raise Turkish concerns over several points in the Commission report which Ankara considers discriminatory.
The Commission said the start of accession talks with Turkey would not amount to a guarantee that it would one day join the EU and mentioned the possibility of imposing permanent safeguards against the free movement of Turkish nationals in the bloc.
In Berlin Gul will also meet with Christian Democrat opposition leader Angela Merkel, who is advocating a "privileged relationship" with Turkey rather than full EU membership.
fonte: The Tocqueville Connection : http://www.adetocqueville.com
LA TURCHIA NELL'UE: I PRO ED I CONTRO:
Fonte:Le Monde
Les argumentaires des partisans et des opposants à l'intégration
Voici une liste non exhaustive des arguments des partisans comme des adversaires de négociations avec la Turquie.
Géographie.
Pour : la Turquie a un pied sur le continent européen.
Contre : 95 % de son territoire se trouve en Asie.
Histoire.
Pour : l'ancêtre de la Turquie moderne était une puissance européenne qui s'est étendue jusqu'à Vienne (Autriche).
Contre : des Européens se sont battus jusqu'au début du XXe siècle pour se libérer du joug ottoman.
Démographie.
Pour : la Turquie apportera à l'Europe le dynamisme de sa population, déjà présente dans de nombreux pays européens.
Contre : avec 100 millions d'habitants, elle sera, en 2020, le pays le plus peuplé de l'Union.
Religion.
Pour : l'adhésion d'un pays à majorité musulmane montrera la capacité de l'Union à intégrer les communautés musulmanes qui s'y trouvent déjà.
Contre : sans être un "club chrétien", l'UE fonde son identité sur les valeurs judéo-chrétiennes ; en outre, des menaces pèsent sur le caractère laïque de l'Etat turc.
Economie.
Pour : la Turquie a déjà une union douanière avec l'Europe des vingt-cinq.
Contre : le PIB par habitant représente 10 % du niveau moyen de l'Union à vingt-cinq.
Social.
Pour : la Turquie est une société jeune qui compensera le vieillissement des membres actuels de l'Union.
Contre : le déséquilibre entre la partie occidentale du pays, au niveau de vie européen, et la partie orientale, sous-développée, est une source de troubles potentiels.
Valeurs éthiques.
Pour : la perspective de l'adhésion incitera les Turcs à assumer leur histoire, y compris la reconnaissance du génocide des Arméniens en 1915.
Contre : le refus persistant de reconnaître ce fait historique disqualifie la Turquie comme membre de l'Union.
Droits de l'homme.
Pour : les réformes déjà engagées par Ankara pour mettre sa législation aux normes européennes doivent être reconnues.
Contre : sans nier les efforts accomplis ces dernières années, beaucoup reste à faire pour les droits des minorités et pour l'égalité hommes-femmes.
Régime politique.
Pour : la suprématie du pouvoir civil sur les militaires a été assurée par les récentes réformes.
Contre : ces réformes ne sont pas complètes et de toute façon, les militaires étaient les garants du caractère séculier de la Turquie contre les menaces islamistes.
Stratégie.
Pour : par sa situation géographique et son poids politique, la Turquie, qui a une des armées les plus fortes de l'OTAN, sera un atout pour une politique étrangère et de sécurité commune.
Contre : en s'élargissant à la Turquie, l'Union aura des frontières communes avec l'Irak, la Syrie, l'Iran, etc., multipliant ainsi les risques d'instabilité dans son voisinage.
Conflit régional.
Pour : grâce à l'UE, Ankara a amélioré ses relations avec Athènes et assoupli sa position sur la réunification de Chypre.
Contre : l'Union ne peut ouvrir des négociations d'adhésion avec un pays dont les troupes occupent toujours une partie du territoire européen (le nord de Chypre).
Institutions.
Pour : la vocation européenne de la Turquie a été affirmée par les Européens dès 1963 et le statut de candidat lui a été accordé en 1999.
Contre : ces engagements n'ont jamais fait l'objet d'un accord en bonne et due forme et il est temps de refuser l'engrenage.
Argument tactique.
Pour : l'ouverture de négociations n'est pas synonyme d'adhésion et il sera toujours possible d'interrompre le processus à tout moment, en proposant une autre forme de coopération, par exemple un partenariat privilégié.
Contre : l'histoire de l'Europe montre que toutes les négociations d'adhésion se sont soldées par une entrée des candidats dans l'Union.
Europe.
Pour : l'UE sortira renforcée d'un élargissement à un grand pays comme la Turquie.
Contre : l'Union se diluera dans des élargissements sans fin, mettant ainsi un terme, comme le veulent les eurosceptiques et les Américains, à toute possibilité de jouer un jour un rôle dans les affaires internationales.
Daniel Vernet
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 14.10.04
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