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    Tringeadeuroppa
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    Exclamation A propos de l'islam en Russie

    A propos de la Russie de Vladimir Poutine, qui, d'après Maurice G. Dantec "ne s'en laisse pas conter et subit déjà les rétorsions des hérétiques de la Mecque", cet article instructif, paru sur le site Oumma.com.
    La Grande Mosquée de Moscou a 100 ans

    La Grande Mosquée de Moscou s’apprête à célébrer son centenaire, du 26 au 28 mai. Le président Poutine, le Premier ministre Mikhaïl Fradkov, des ministres, des parlementaires, des dirigeants régionaux et des représentants d’autres confessions participeront aux cérémonies. Des invités étrangers sont également attendus. Les cérémonies se dérouleront à la Maison des Syndicats, qui accueillera une conférence sur le thème de "l’Islam, religion de paix".

    Le 28 mai, la première pierre de la nouvelle Mosquée, qui sera agrandie, sera posée sur le territoire de la mosquée après le namaz

    La fête témoignera de l’unité des peuples de Russie quelle que soit leur nationalité ou confession. Les musulmans et les chrétiens vivent côte à côte sur cette terre depuis plus d’un millénaire. L’apparition de l’islam coïncide presque avec la christianisation de la Russie en 988.



    Les Arabes apportent l’islam dans le Caucase du Nord au VII siècle. Le bassin de la Volga (le Tatarstan) adopte l’islam en 921 ou 922, grâce aux prédicateurs envoyés par le calife de Bagdad. Au XIIIe siècle, l’islam fait son apparition en Sibérie.

    A l’heure actuelle, la Russie compte quelque 20 millions de musulmans appartenant à 40 ethnies différentes, dont 5 millions de Tatars (près de 4% de la population russe), plus de 1 million de Bachkirs et près de 1 million de Tchétchènes.

    Des Tatars s’établissent à Moscou au début du XVe siècle. Dès leur arrivée, des maisons de prière sont construites, mais il n’en subsiste aujourd’hui aucune trace. Selon les archives, la première mosquée en bois est érigée à Moscou en 1782.

    La Mosquée historique est construite dans le quartier moscovite de Zamoskvoretchié au début du XIXe siècle, en l’honneur de la vaillance des régiments tatars et bachkirs qui ont combattu contre Napoléon au sein de l’armée russe. Quelques années plus tard, une medersa est ouverte et la mosquée est agrandie, mais elle s’avère bientôt trop petite pour tous les croyants. De plus, certains musulmans doivent traverser toute la ville pour s’y rendre.

    Vers 1894, la puissante communauté tatare habitant le quartier Mechtchanski demande aux autorités moscovites l’autorisation d’y construire une autre mosquée. Ce qui lui est refusé sous différents prétextes pendant plusieurs années.

    En 1902, le bourgeois moscovite Bakirov et le marchand Akboulatov de la ville de Kassimov - déposent une nouvelle demande certifiée par l’Assemblée spirituelle musulmane d’Orenbourg siégeant à Oufa. (La ville d’Oufa, alors centre officiel des musulmans russes, héberge aujourd’hui une des Directions spirituelles des musulmans.) Cette fois, les autorités prennent en compte les arguments exposés et autorisent la construction d’une mosquée en décembre 1903. Le marchand tatar Salekh Erzine finance les travaux.

    Les plans sont dessinés en quatre mois. La construction d’une mosquée en pierre "avec des salles semi enterrées et des galeries au rez-de-chaussé e" débute le 25 juin 1904. Cinq mois plus tard, le 27 novembre 1904, le premier imam de la mosquée Badriddine Alimov demande à la municipalité de Moscou l’autorisation de célébrer le culte, ce qui lui est immédiatement accordé.

    La construction de la mosquée a coïncidé avec la guerre russo-japonaise de 1904-1905 et certains historiens sont enclins à penser qu’elle a été érigée, tout comme la première mosquée de Moscou, pour rappeler la vaillance des musulmans russes engagés dans les combats.

    La mosquée devient le symbole de la loyauté des autorités russes à l’égard de ses sujets musulmans, ce qui est très important en cette période naissante de révoltes populaires.

    La révolution de 1905-1907 permet l’épanouissement du mouvement national tatar, donc du mouvement musulman. Vingt deux représentants des communautés musulmanes de Russie, membres du parti "Ittifak al-Muslimin" , sont élus à la Douma de la première législature (1906). Des journaux en langue tatare et dans d’autres langues nationales paraissent non seulement à Kazan et à Orenbourg, les deux grands centres musulmans du pays, mais aussi à Saint-Pétersbourg et à Moscou.

    La révolution de 1917 interdit tous les mouvements nationaux et religieux. De nombreux dignitaires religieux, dont des musulmans, sont victimes de la répression. La plupart des églises, synagogues et mosquées sont fermées et détruites en URSS, celles qui subsistent sont placées sous le contrôle strict des autorités.

    L’Empire russe comptait quelque 12 000 mosquées au début du XXe siècle. Au milieu des années 1980, il n’en reste plus que 343 dont la plupart sont situés en Asie Centrale.

    La Mosquée historique de Zamoskvoretichie est fermée dans les années 1930. L’imam khatib Abdoulla Chamsoutdinov est arrêté puis fusillé, accusé de fomenter des attentats contre trois usines, des gares ferroviaires et des ponts. Les autres imams de Moscou sont eux aussi victimes de la répression et le bâtiment de la Mosquée historique est confisqué aux croyants. Il ne reste plus que la Grande Mosquée aux fidèles moscovites.

    C’est peut-être la Grande guerre patriotique de 1941-1945 qui sauve la dernière mosquée.

    L’agression de l’Allemagne nazie cimente le peuple soviétique, athées et croyants. Beaucoup de religieux appellent les fidèles à tout faire pour triompher de l’ennemi commun.

    Les millions de musulmans de l’URSS combattent avec les autres le fascisme et beaucoup seront médaillés et décorés, obtiennent notamment l’Étoile de Héros de l’Union Soviétique.

    Joseph Staline, qui hait la religion et a fait raser de nombreux lieux de culte, est obligé d’envoyer un télégramme de remerciements à Gabdrakhman Rassoulev, qui préside la Direction spirituelle des musulmans de la partie européenne de l’URSS et de la Sibérie. C’est sur l’initiative de Gabdrakhman Rassoulev, en effet, que les musulmans soviétiques ont formé une colonne de chars. Composée de gens de différentes confessions, la colonne "musulmane" cultivait un esprit internationaliste, mais "l’ambiance tatare y prédominait", se souviennent les anciens compagnons d’armes de la colonne.

    Avec le début de la "guerre froide" opposant l’URSS à l’Occident, la Grande Mosquée devient un élément de la propagande soviétique.

    Durant les années 1950, Moscou commence à promouvoir ses liens avec les pays de l’Orient. La visite de la Grande Mosquée est obligatoirement inscrite au programme des dirigeants orientaux qui effectuent une visite en URSS. Il s’agit de donner un exemple éclatant de l’amitié des peuples.

    Le président égyptien Gamal Abdel Nasser, le président indonésien Sukarno, le chef de la révolution libyenne Mouammar Kadhafi et d’autres chefs d’Etat africains et asiatiques ont prié à la Grande Mosquée.

    La tradition de conduire les leaders étrangers à la mosquée de Moscou est maintenue après l’effondrement de l’URSS. Le cheikh Ravil Gaïnoutdine, président du Conseil des muftis et de la Direction spirituelle des musulmans de la Russie européenne, y a rencontré le président iranien Mohammad Khatami, les Premiers ministres libanais et malaisien, Rafik Hariri et Mahathir Mohammad.

    Aujourd’hui, les leaders des pays musulmans en visite en Russie sont témoins d’une renaissance spirituelle sans précédent. En l’an 2000, le nombre des mosquées atteint presque le niveau d’avant la révolution de 1917. Rien qu’à Moscou, il y a six mosquées.

    Mais la Grande Mosquée attire toujours des dizaines de milliers de musulmans pour qui prier dans ce lieu saint est une des traditions les plus chères.

    A l’heure actuelle, la mosquée est un centre non seulement spirituel, mais aussi politique et social. Elle abrite le siège du Conseil des muftis de Russie que dirige le cheikh Ravil Gaïnoutdine.

    L’Université islamique de Moscou est rattachée à la grande Mosquée. Dirigée par le recteur Marat-hazrat Mourtazine, elle dispense des cours d’arabe, de langues nationales et enseigne les fondements de l’islam aux adultes et aux enfants.

    La Direction spirituelle des musulmans de la Russie européenne relève du Conseil des muftis de Russie. Elle édite un journal, Islam minbare (Tribune de l’islam), des périodiques, publie des brochures et des manuels. Le Conseil des muftis a son site Web (www.muslim. ru). Un magasin halal propose ses produits sur le territoire de la Grande Mosquée.

    Aujourd’hui Moscou compte près de 2 millions d’adeptes de l’Islam, sur une population totale de 8,533 millions (1er janvier 2003). La municipalité de Moscou et les autorités fédérales envisagent de reconstruire et d’élargir la mosquée, d’octroyer une aide financière aux autres mosquées.

    La réalisation de ces projets pour le 100e anniversaire de la Grande Mosquée sera un cadeau précieux pour tous les musulmans russes, montrera qu’ils sont citoyens à part entière de la Fédération de Russie, à l’égal des autres confessions. Le président Poutine a fait maintes déclarations en ce sens, soulignant qu’il faut toujours tenir compte du facteur islamique en Russie.


    *


    On s'intéressera aussi à cet article de RIA Novosti :
    Le président Medvedev visite la Grande mosquée de Moscou
    156 15/07/2009

    MOSCOU, 15 juillet - RIA Novosti. Le président russe Dmitri Medvedev a visité la Grande mosquée de Moscou et s'est familiarisé avec le déroulement des travaux de reconstruction de cet édifice religieux.

    Le chef de l'Etat, accompagné du président du Conseil des muftis de Russie Ravil Gaïnoutdine, a inspecté la partie historique de la Mosquée et s'est arrêté dans salle des prières, il s'est ensuite intéressé à la tranche en construction.

    La Grande moquée de Moscou s'est ouverte en 1905 et a fonctionné activement durant 105 années.

    Conformément au recensement de 2002, en Russie, 57 des quelque 200 ethnies formant le pays sont historiquement et traditionnellement de confession et de culture islamiques. Le pays compte environ 20 de personnes appartenant à ces ethnies.

    Après la visite de la mosquée, le chef de l'Etat a rencontré les responsables des organisations religieuses musulmanes et s'est entretenu notamment avec le président du Conseil des muftis de Russie, le président du Centre de coordination des musulmans du Caucase du Nord, les responsables des Directions spirituelles des musulmans du Daghestan, de la Région de Tioumen, du Tatarstan, de Tchouvachie, de Tchétchénie, du Bachkortostan, de Kabardino-Balkarie, des régions de Kourgan et de Tcheliabinsk, ainsi que du district autonome des Khantys-Mansis.

    Les questions de l'instruction religieuse, de l'expertise de la littérature islamique, des relations interconfessionnell es et interreligieuses étaient au centre de la discussion.

    Dmitri Medvedev avait antérieurement visité, en qualité de chef de l'Etat russe, les mosquées de Kazan et d'Oufa.

  2. #2
    SMF
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    Predefinito Rif: A propos de l'islam en Russie

    traduzione per chi si lava il culo col bidet?

  3. #3
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    Predefinito Rif: A propos de l'islam en Russie

    credo si possa prevedere una secessione degli stati islamici entro i prossimi 20/30 anni
    probabilmente il primo saranno i tartari
    la creazione d 1 Rep Islamica del Tartaristan è questione d tempo
    1 Repubblica sotto stretta osservanza di precetti islamici , tipo ArabiaS.
    i muslim sono sempre d + mentre i russi nn fanno + figli
    ....e la demografia nn perdona

    e dopo il Tartaristan tccherà a tutte le altre rep islamiche del Nord-Caucaso

  4. #4
    Tringeadeuroppa
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    Predefinito Rif: A propos de l'islam en Russie

    Citazione Originariamente Scritto da Giò91 Visualizza Messaggio
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  6. #6
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    Predefinito Rif: A propos de l'islam en Russie

    Citazione Originariamente Scritto da EURIDICE Visualizza Messaggio
    credo si possa prevedere una secessione degli stati islamici entro i prossimi 20/30 anni
    probabilmente il primo saranno i tartari
    la creazione d 1 Rep Islamica del Tartaristan è questione d tempo
    1 Repubblica sotto stretta osservanza di precetti islamici , tipo ArabiaS.
    i muslim sono sempre d + mentre i russi nn fanno + figli
    ....e la demografia nn perdona

    e dopo il Tartaristan tccherà a tutte le altre rep islamiche del Nord-Caucaso
    Il presidente filo-russo del Tartastan si è recentemente dimesso:

    Shaimiev, il tartaro dell’Islam

    Mercoledì 03 Febbraio 2010 00:00

    di Carlo Benedetti


    Mosca. A Kazan, capitale dell’Islam russo, soffia il vento di una perestrojka che dovrebbe riguardare il futuro e il rinnovamento. In questa grande repubblica dei Tartari, entità musulmana, autonoma all’interno della federazione russa, è in atto, infatti, un cambiamento di direzione che, pur se presentato come un normale avvicendamento, è un momento di svolta da non sottovalutare. Le notizie in merito si riferiscono al fatto che il presidente attuale, Mintimer Sharipovich Shaimiev (classe 1937), proprio alla scadenza del suo quarto mandato e dopo 14 anni di gestione personale, presenta a Medvedev le sue dimissioni. Le motiva insistendo sulla necessità di un cambiamento generazionale, nel quadro più vasto del rinnovamento della struttura politico-amministrativa della Russia. E a Medvedev, nel contempo, suggerisce il nome del suo successore (eventuale, al momento): l’economista Rustam Minnichanov, classe 1975, attuale primo ministro.

    Sin qui l’ufficialità che in superficie annuncia, senza traumi, l’avvio di una nuova partita per il governo della cosa pubblica. Ma non va dimenticato che in tutti questi anni Shamiev - guidando una repubblica profondamente segnata dall’Islam - è stato il faro di un mondo mussulmano, moderato e filorusso. E mai da Kazan sono venute aperte azioni di ripensamento in chiave anti-Cremlino. Quindi un Tatarstan più che normalizzato, pur se culturalmente coinvolto nel grande discorso dell’Islam. Shamiev è stato, in tal senso, agli occhi dei più, il garante della normalità e del “confine” con la Russia, creando un'atmosfera di fiducia etnoconfessionale nota come "modello Tatarstan".

    Ora lascia l’incarico e presenta il suo uomo, che sicuramente riceverà l’investitura ufficiale. Restano però varie incognite che vanno messe nel conto del futuro di questa “Repubblica” che ha uno status religioso particolare. A Mosca, il politologo Stanislav Belkovskij fa notare che le dimissioni di Shaimiev non sono da sottovalutare e da ritenere come un normale avvicendamento. Perchè se in superficie tutto sembra regolare, tra le quinte del potere emergono anche altre situazioni e conseguenti valutazioni. Ad esempio si fa notare che il vecchio presidente non ha mai condiviso le scelte di Medvedev sul terreno regionale e, prima di tutto, sull’unificazione delle leggi regionali e sull’abolizione della carica presidenziale per le repubbliche autonome.

    Il Cremlino, infatti, ha sempre basato e basa la sua autorità sul fatto che la sovranità della Russia non è divisibile: è uguale in tutto il territorio nazionale e che nel paese il presidente, di conseguenza, è uno solo. Secondo alcuni politologi, quindi, le dimissioni attuali potrebbero avere un retroscena non solo istituzionale, ma anche politico e si spiegherebbero con la lotta ai vertici del partito di maggioranza “Russia Unita”. In questo contesto un altro politologo, Gleb Pavlovskij, avanza questa ipotesi: ”Shaimiev criticava il partito del quale era uno dei massimi dirigenti esclusivamente in relazione alla formazione della politica regionale”.

    Ma non va sottovalutato il fattore economico. Poichè in questi ultimi anni il Tatarstan - con la sua specificità di carattere religioso all'interno della più vasta e forte cultura russa - è divenuto un paese ad alto sviluppo, segnato da un accelerato processo di privatizzazione. E Shaimiev è stato l’artefice delle concessioni ad azionisti privati d’importantissimi settori industriali: dalle raffinerie alle aziende chimiche.

    E qui sorgono precise domande. Perchè – ci si chiede a Mosca – questo presidente tanto attivo e forte ha deciso (non richiesto) di lasciare il timone di comando? Le risposte sono diverse, incrociate e contraddittorie. Lo ha fatto, ad esempio, sentendo alle spalle il vento dei cambiamenti generali collegati al duopolio Medvedev-Putin? E in questo contesto ha gettato la spugna, scavando però la sua trincea e candidando alla presidenza un uomo della vecchia cordata, quindi, manovrabile sotto tutti i punti di vista? Ma potrebbe proprio essere il nuovo arrivato a modificare, col tempo, le linee portanti del Tatarstan, nel senso di un svolta in favore dell’Islam tradizionale.

    L’incognita riguarda così l’atteggiamento futuro che avrà il mondo religioso musulmano: quello entro i confini del Tatarstan e quello più lontano dell’Asia ex sovietica. Un mondo, in pratica, tra due fuochi. E si sa che i musulmani (anche quelli che operano sotto la direzione di Kazan) sono entrati in una nuova fase di presenza e organizzazione in Europa. Dovunque si sono avviate dinamiche per ottenere una rappresentanza nazionale e, di conseguenza, l'istituzionalizzazione dell'Islam. Nel Tatarstan tutto questo significa un’azione di partecipazione sociale e politica a vari livelli con rivendicazioni d’indipendenza finanziaria e politica. Ma con l’arrivo del nuovo presidente si potrebbe anche registrare un cambiamento epocale di rotta.

    Il Tatarstan, che sino ad oggi si è aperto in un certo senso ai valori occidentali, sentendosi parte diretta dell'Europa, potrebbe accentuare il suo essere islamico per avere la possibilità di aumentare – con la riforma dell'Islam come risposta alla disgregazione della comunità tradizionale - il suo prestigio nel mondo asiatico dell’ex Urss. E Kazan diverrebbe un nuovo faro per quei mussulmani che, oltre i confini della Russia, operano nei lidi asiatici un tempo dominio sovietico.

    Shaimiev, il tartaro dell'Islam


    carlomartello
    Ultima modifica di carlomartello; 27-02-10 alle 18:06

  7. #7
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    Predefinito Rif: A propos de l'islam en Russie

    Questa la situazione in Daghestan, dove come in Inguscezia ogni settimana ci sono attentati:

    Daghestan, la nuova Cecenia
    La repubblica più multietnica e (finora) più fedele
    alla Russia è anche la polveriera del Caucaso



    «In memoria dello sceicco che difese la libertà dei montanari del Caucaso». Sottinteso: contro Mosca. La lapide, incisa in arabo e avaro, una delle tante lingue locali, sta conficcata sulla cima più alta che guarda la valle di Umtsukul. Annodati alla balaustra decine di fazzoletti votivi ondeggiano nel vento; sotto una bandiera verde con la mezzaluna, il tramonto si riempie dei richiami dei muezzin. Russia, Daghestan, 2009. Fra queste valli nacque, visse e combatté il leggendario imam Shamil, simbolo della fiera resistenza contro l'invasore russo, dagli zar a oggi. D'estate ci vengono in pellegrinaggio con i pullman, anche da Grozny che sta a un tiro di kalashnikov. Un ritratto dell'eroe barbuto pende in ogni casa. Paradossale, che questa sia da anni la repubblica del Caucaso più fedele al Cremlino. Ma ora povertà, disoccupazione, corruzione e crisi economica rischiano di farla esplodere. Finito il regime antiterrorismo in Cecenia, l'instabilità si è trasferita qui. Sono quotidiani gli attentati dinamitardi e gli scontri a fuoco contro truppe federali, autorità filorusse e polizia locale da parte dei ribelli. Centinaia di morti nell'ultimo anno. A giugno nella capitale, Makhachkala, la violenza ha raggiunto in pieno giorno il ministro degli Interni, Adilgirey Magomedtagirov: freddato da cecchini a un matrimonio. A novembre, esplosioni hanno colpito un importante gasdotto e 2 treni. Per il governo locale è opera di non più di 150 wahabiti, separatisti seguaci dell'Islam più integralista. Ma le massicce operazioni militari per stanarli, con l'aiuto di Mosca, tengono ormai la repubblica in ostaggio di posti di blocco e zone vietate.

    «L’indipendenza? Piacerebbe a tutti» ammette Gamzan, ufficiale dei servizi segreti e poeta. «Ma non ce la possiamo permettere, ora. L'esercito russo è troppo forte, anche Shamil dopo 25 anni di guerra si arrese. Non abbiamo risorse né industrie nostre. Non ci siamo uniti volontariamente alla Russia, e volontariamente non ce ne andremo, si usa dire da queste parti». Più realisti del re. Ma l'orgoglio per cultura e tradizioni proprie, unito alla crescente insofferenza per il potere centrale, sono palpabili ovunque. Viene in mente il monito del politologo Kagarlitsky: «Se il Daghestan esplode, la Cecenia sembrerà una barzelletta educata». Magomed fa l'autista, in servizio non rinuncia ai cinque namaz quotidiani, nel cellulare conserva sure cantate del Corano: «Qui siamo veri musulmani. Non “russizzati” come altri popoli caucasici. A casa come molti seguo la sharia con mia moglie. È una nostra decisione libera e privata, che male c'è?». Ovvio che Mosca abbia paura. Ma il problema non è l'Islam in sé. Fra i picchi di Samodan è già notte. In una stanza buia una sessantina di donne accucciate in terra intona una litania intrecciata a parole in arabo. Ondeggiano finché il canto-lamento diventa trance: è la zikr dei sufi. A valle, oltre un grande arco dai decori asiatici che porta a Hedba, si arriva alla nuova, grande madrassa. Ospita cento allievi. «Nell'800 ci viveva un famoso eremita sufi» spiega Mohammad Gadzhiev, uno degli insegnanti. Il sufismo, corrente pacifica e moderata dell'Islam, è la religione ufficiale in Daghestan, «conforme alla tradizione». Lo Stato lo supporta per contrastare il rischio del fondamentalismo, che si diffonde soprattutto nelle zone rurali. Una lotta a colpi di libri, dvd, programmi tv. Gadzhiev mostra la foto di un ex collega, autore di testi contro l'Islam radicale: assassinato in circostanze misteriose. E non è l’unico.

    Molti parlano con disinvoltura di sharia: «È la legge di Dio» precisa il docente. E i ribelli in nome di Allah? «Sono giovani, anche studenti universitari, delusi da un potere corrotto e dominato dagli anziani. In teoria anche noi vorremmo uno stato islamico. Ma l'Islam rifiuta ogni violenza. Quelli invece non accettano mediazioni, vogliono un califfato nel Caucaso e predicano la jihad». In epoca sovietica si pregava di nascosto nelle case: «Ho studiato in un monastero illegale, uno dei primi. Morta l’Urss, negli anni Novanta aprirono scuole coraniche, e in mezzo al caos politico arrivarono salafiti dall'estero, che plagiarono i nostri ragazzi ». Poi due guerre in Cecenia, migliaia di morti e profughi. E oggi? «Speriamo che lo Stato riconosca l’educazione islamica a scuola, già succede in altre repubbliche russe».L'80 per cento dei russi pellegrini alla Mecca sono daghestani. Più in alto c'è il villaggio di Assab, alcol-free. La legge di Maometto fa a pugni con quella russa? «Mosca non ci obbliga a bere alcol! Piuttosto, abbiamo problemi con la tradizione dei clan. L'Islam è internazionalista, abbatte tutte le differenze, etnie comprese». Forse per questo il potere lo teme: divide et impera. Nell'Islam rigoroso, qualcuno cerca un rinnovamento morale. «Da noi la corruzione si respira fin nella culla» ammette l’ex poliziotto Timur. «Paghi per ottenere un lavoro, un buono stipendio, un posto in ospedale o a scuola. Per non fare coda negli uffici». Per Svetlana Issaeva, leader delle Madri del Daghestan per i diritti umani, la religione è solo una scusa, gli abusi sui "sospetti estremisti" la regola. «In Russia esiste un Islam di Stato: chi non è con loro, è un nemico del popolo, alla sovietica. A Mosca non importa della fede, vuole solo che il Daghestan resti russo, per evitare guerre. Così dà carta bianca al potere locale, che usa il fondamentalismo per reprimere gli oppositori politici». Un mix pericoloso. A settembre il nome di Issaeva è comparso in una misteriosa "lista di esecuzione" su volantini, assieme a giornalisti d'opposizione.

    Anche un foulard troppo coprente causa problemi. H., 26 anni, vedova di un guerrigliero, lo porta stretto al collo. Sta rovistando fra i vestiti di uno dei tanti "negozi islamici" nel mercato nord di Derbent, quando irrompono uomini dei servizi segreti a chiedere i documenti. La proprietaria protesta: «Questa è propaganda anti-islamica. Ci perseguitano se diciamo inshallah, se ci veliamo troppo e non beviamo.Ficcano il naso nella nostra privacy, stendono liste coi cognomi di famiglie da non ammettere ai posti pubblici. Wahabita significa "colui che dona": il vice mufti ha detto in tv che chi ne uccide uno, va in paradiso». A pochi chilometri c'è l'Azerbaijan: qui finisce la Russia. Nella grande moschea del centro storico, tra vicoli di terra ocra che ricordano Aleppo, sciiti e sunniti pregano insieme. «Russia? Questo è Oriente» riassume la vicesindaco. Alle elezioni di ottobre, un terzo dei seggi si è rifiutato di aprire. Nel 2006 zar Putin atterrò sulla fortezza in elicottero: «Siete il nostro baluardo contro il terrorismo». Sembrano d'accordo Madina, Elmira ed Elona: nell'antica Filarmonica di Makhachkala, fra tappezzerie che si sfogliano come petali, provano un saggio di break dance, minigonna e ombelico in vista. Una è di etnia lachka, l'altra kumika, l'ultima avara. Sognano di lavorare a Mosca, là le ragazze sono più libere: «Gli imam? Bigottoni. Il russo è il nostro esperanto: senza, non potremmo capirci tra noi».

    Daghestan, la nuova Cecenia - Corriere della Sera


    carlomartello

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    Predefinito Rif: A propos de l'islam en Russie

    In Russia l'islam è spaccato in due: da una parte c'è un islam secolarizzato (tra cui spicca il Jadidismo), dove i legami culturali con la Federazione prevalgono sul revanscismo, dall'altra un islam della riforma, che appunto vuole riformare islamicamente la società, e che è sempre più arrogante e ostile a Mosca.

    Il Tatarstan ad es. fu conquistato da Ivan il Terribile nel XVI secolo, la popolazione ottomana fu obbligata alla conversione. In tutta la nazione si costruirono cattedrali ortodosse, mentre le moschee venivano distrutte. Soltanto due secoli dopo Caterina II permise la costruzione di una moschea. Nell'800 nel Tatarstan nacque forse l'unica forma al mondo di "Islam moderato", con la diffusione dello Jadidismo, una setta che predicava la tolleranza tra tutte le religioni e che ha permesso l'unità tra popolazioni cristiane e islamiche in Asia centrale:

    Jadidismo - Wikipedia

    Massimo esponente di questa corrente è il famigerato (per gli islamisti) Islam Karimov presidente dell'Uzbikistan:

    Islom Karimov - Wikipedia


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    Predefinito Rif: A propos de l'islam en Russie

    solo uno stupido potrebbe credere nel ridicolo inganno dell'islam moderato

 

 

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