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    Predefinito 3 maggio - Invenzione della Santa Croce

    Martirologio tradizionale (3 maggio): A Gerusalemme l’Invenzione della sacrosanta Croce del Signore, all’epoca dell’Imperatore Costantino.

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    Da dom Prosper Guéranger, L’Année Liturgique - Le Temps Pascal, Paris-Poitiers, 1902, XIII ediz., t. II, p. 472-493

    LE III MAI.

    L'INVENTION DE LA SAINTE CROIX.


    Il convenait que notre divin Roi se montrât à nos regards appuyé sur le sceptre de sa puissance, afin que rien ne manquât â la majesté de son empire. Ce sceptre est la Croix, et il appartenait au Temps pascal de lui en présenter l'hommage. Naguère la Croix s'offrait à nous comme un objet d'humiliation pour notre Emmanuel, comme le lit de douleur sur lequel il expirait ; mais depuis, n'a-t-il pas vaincu la mort ? et cette Croix, qu'est-elle devenue, sinon le trophée de sa victoire ? Qu'elle paraisse donc, et que tout genou fléchisse devant ce bois auguste par lequel notre Emmanuel a conquis les honneurs que nous lui rendons aujourd'hui.

    Le jour où nous célébrâmes sa naissance, nous chantions avec Isaïe : «Un petit enfant nous est né, un fils nous a été donné ; il porte sur son épaule le signe de sa principauté» (1). Nous l'avons vu, en effet, portant sur son épaule cette Croix, comme Isaac porta le bois de son sacrifice ; mais aujourd'hui elle n'est plus pour lui un fardeau. Elle brille d'un éclat qui ravit les regards des Anges, et après avoir été adorée par les hommes aussi longtemps que doit durer ce monde, elle paraîtra tout à coup sur les nuées du ciel, pour assister près du juge des vivants et des morts à la sentence favorable de ceux qui l'auront aimée, à la réprobation de ceux qui l'auront rendue inutile pour eux par leur mépris ou par leur oubli.

    Durant les quarante jours que Jésus passe encore sur la terre, il ne juge pas à propos de glorifier l'instrument de sa victoire. La Croix ne doit reparaître qu'au jour où, tout invisible qu'elle sera demeurée, elle aura conquis le monde à celui dont elle redit les grandeurs. Il a reposé trois jours dans le tombeau ; elle restera trois siècles ensevelie sous les ombres; mais elle aussi ressuscitera ; et c'est cette admirable résurrection que la sainte Eglise célèbre aujourd'hui. Jésus a voulu, quand les temps ont été accomplis, accroître les joies pascales, en révélant à force de prodiges ce monument auguste de son amour pour nous. Il nous le laisse entre les mains, pour notre consolation, jusqu'au dernier jour; n'est-il pas juste que nous lui en fassions hommage?

    Jamais l'orgueil de Satan n'avait éprouvé de défaite aussi poignante que celle qui fondit sur lui, lorsqu'il vit que le bois, instrument de notre perte, était devenu l'instrument de notre salut. Sa rage impuissante se tourna contre cet arbre sauveur qui lui rappelait si cruellement et la puissance irrésistible de son vainqueur, et la dignité de l'homme racheté à un tel prix. Il eût voulu anéantir cette Croix redoutable; mais, sentant son impuissance à réaliser un si coupable dessein, il tenta du moins de profaner et de cacher à tous les regards un objet si odieux pour lui. Il poussa donc les Juifs à enfouir honteusement Je bois sacré que le monde entier révère. Au pied du Calvaire, non loin du sépulcre, s'ouvrait une excavation profonde. C'est là que les hommes de la synagogue précipitent la Croix du Sauveur avec celles des deux larrons. Les clous, la couronne d'épines, l'inscription détachée de la Croix, vont la rejoindre dans ce gouffre, que les ennemis de Jésus font remplir de terre et de décombres. Le sanhédrin pense en avoir fini avec la mémoire de ce Nazaréen, que l'on a pu crucifier sans qu'il soit descendu de la Croix.

    Quarante ans plus tard, Jérusalem succombait sous le poids de la vengeance divine. Bientôt les lieux de notre rédemption étaient souillés par la superstition païenne; un petit temple à Vénus sur le Calvaire, un autre à Jupiter sur le saint sépulcre : telles furent les indications par lesquelles la dérision païenne conserva, sans le vouloir, le souvenir des merveilles qui s'étaient accomplies sur ce terrain sacré. A la poix de Constantin, les chrétiens n'eurent qu'à renverser ces honteux monuments, et le sol arrosé du sang rédempteur reparaissait à leurs yeux, et le glorieux tombeau se rouvrait à leur piété. Mais la Croix ne se révélait pas encore, et continuait de reposer dans les entrailles de la terre. Pour relever le sceptre du grand Roi, il fallait une main royale. La pieuse impératrice Hélène, mère du libérateur de l'Eglise, fut désignée par le ciel pour rendre au Christ, sur le théâtre même de ses humiliations, les honneurs qui lui sont dus comme Roi du monde. Avant de jeter les fondements de la basilique de la Résurrection, cette digne émule de Madeleine et des autres saintes femmes du sépulcre désira avec ardeur retrouver l'instrument du salut. Une tradition conservée chez les Juifs fut interrogée; et l'impératrice connut vers quel endroit il était à propos de diriger les fouilles. Avec quelle sainte anxiété elle suivit les travaux ! avec quel transport de joie elle aperçut le bois de la rédemption, que l'on ne discernait pas encore, il est vrai, mais qui devait être présent dans l'une des trois croix mises à découvert ! Son ardente prière s'élevait vers le Sauveur, qui seul pouvait révéler le divin trophée de sa victoire ; l'évêque Macaire unissait ses vœux à ceux de la pieuse princesse ; et les prodiges à l'aide desquels le discernement se fit avec certitude récompensèrent la foi qui n'aspirait au miracle que pour la plus grande gloire du Rédempteur.

    C'en était fait, et l'Eglise entrait en possession de l'instrument du salut des hommes. L'Orient et l'Occident tressaillirent à la nouvelle de cette sublime découverte que le ciel avait conduite, et qui venait mettre le dernier sceau au triomphe du christianisme. Le Christ scellait sa victoire sur le monde païen, en élevant ainsi son étendard, non plus figuré, mais réel, ce bois miraculeux, scandale autrefois pour les Juifs, folie aux yeux des gentils, et devant lequel tout chrétien fléchira désormais le genou.

    Hélène ne tarde pas à inaugurer l'arbre sacré dans la basilique qu'elle a construite, et qui réunit dans sa vaste enceinte le sépulcre glorieux et la colline du crucifiement. Un autre sanctuaire s'élève sur le lieu où reposa la Croix durant trois siècles ; de nombreux degrés conduisent le pèlerin jusqu'au fond de ce mystérieux asile. Alors commence une succession innombrable de pieux voyageurs venus des quatre vents du ciel pour honorer les lieux sur lesquels s'est opéré le salut de l'homme, et rendre leurs hommages au buis libérateur. Mais les desseins miséricordieux du ciel ne permettent pas que le précieux gage de l'amour du Fils de Dieu envers notre humble race soit le partage qu’un seul sanctuaire, quelque sacré qu'il soit déjà Hélène a détaché de l'arbre du salut une portion considérable qu'elle destine à Rome, la nouvelle Jérusalem. Ce don précieux reposera dans la basilique élevée par son fils sur les jardins de Sessorius, et le peuple romain appellera désormais ce sanctuaire la basilique de Sainte-Croix-en-Jérusalem.

    Mais par le cours des âges la sainte Croix honorera de sa présence bien d'autres lieux de la terre. Déjà dés le IV° siècle saint Cyrille de Jérusalem attestait que les pèlerins qui obtenaient qu'on en détachât pour eux quelques légers éclats, avaient étendu au monde entier le bienfait divin (2), et saint Paulin de Noie nous apprend qu'aucune diminution ne se faisait sentir sur le bois immortel (3). Au VI° siècle, sainte Radegonde sollicite et obtient de l'empereur Justin II un fragment de la portion considérable que possède le trésor impérial de Constantinople. La Gaule ne pouvait entrer plus noblement en participation du précieux instrument de notre salut que par les mains de sa pieuse reine; et Venance Fortunat composait, pour l'arrivée de l'auguste relique, l'hymne admirable que l'Eglise chantera jusqu'à la fin des siècles lorsqu'elle veut célébrer les grandeurs de la sainte Croix. Jérusalem, après des alternatives de perte et de recouvrement, finit par perdre sans retour l'objet divin qui faisait sa principale gloire. Constantinople en hérite encore ; et cette ville devient la source de nombreuses largesses qui, principalement à l'époque des croisades, viennent enrichir les Eglises de l'Occident. Il s'établit comme de nouveaux centres de religion envers la sainte Croix, aux lieux où reposent les fragments insignes; de toutes parts la piété convoite une parcelle du bois salutaire. Le fer divise respectueusement les parties plus considérables, et peu à peu nos régions s'en trouvent remplies. La vraie Croix est partout, et il n'est pas de chrétien qui, dans le cours de sa vie, n'ait été à même d'en vénérer quelque fragment. Mais qui pourrait compter les actes d'amour et de reconnaissance que la vue d'un si touchant objet enfante dans les cœurs ? et qui ne reconnaîtrait dans cette profusion successive un stratagème de la bonté divine pour raviver en nous le sentiment de la rédemption sur laquelle reposent nos espérances éternelles?

    Qu'il soit donc aime, ce jour où la sainte Eglise unit le souvenir triomphal de la sainte Croix aux joies de la résurrection de celui qui a conquis par elle le trône où nous le verrons bientôt monter. Rendons grâces pour le bienfait signalé qui a restitué aux hommes, à l'aide des prodiges, un trésor dont la possession eût manqué à la dot de la sainte Eglise. En attendant le jour où le Fils de l'homme doit l'arborer sur les nuées du ciel, il l'a confiée à son Epouse comme le gage de son second avènement. En ce jour, il rassemblera par sa puissance tous ces fragments épars; l'arbre de vie étalera toute sa beauté aux regards des élus, et les conviera au repos éternel sous son ombre délectable.

    La sainte Liturgie offre en ces termes le récit du grand événement qui fait l'objet de la fête.

    Après l'insigne victoire que l'empereur Constantin remporta sur Maxence sous l'étendard de la Croix du Seigneur qui lui avait été divinement manifesté, sa mère Hélène, en ayant reçu l'avertissement en songe, se rendit à Jérusalem dans le but d'y faire des recherches pour retrouver la vraie Croix. Arrivée dans cette ville, elle fit abattre une statue de marbre qui représentait Vénus, et que les Gentils, afin d'abolir tout souvenir de la Passion de Jésus-Christ, avaient placée depuis environ cent quatre-vingts ans au lieu même où la Croix avait été plantée. Elle fit la même chose au lieu où était la crèche du Sauveur et en celui de la Résurrection, ayant fait ôter du premier l'idole d'Adonis, et du second celle de Jupiter.

    APRÈS qu'on eut nettoyé le lieu où devait se trouver la Croix, et que l'on eut creusé profondément, on tira de terre trois crois : mais le titre qui eut t'ait reconnaître celle du Seigneur se trouvait à part. Comme on était incertain sur celle des trois à laquelle ce titre avait appartenu, un miracle vint faire cesser les doutes. Macaire, évêque de Jérusalem, ayant adresse d'abord à Dieu ses prières, ordonna de faire toucher les trois croix, l'une après l'autre, à une femme qui était gravement malade. Les deux premières ne produisirent aucun effet ; mais le contact de la troisième rendit subitement la santé à l'infirme.

    Hélène, avant ainsi découvert la Croix instrument du salut, éleva au même lieu une église magnifique, où elle laissa une partie de ce bois précieux enchâssée dans un étui d'argent. Elle porta l'autre à son fils Constantin, et on la déposa à Rome, dans l'Eglise appelée de Sainte-Croix-en-Jérusalem, qui fut construite sur l'emplacement du palais de Sesso-rius. Hélène apporta encore à son fils les clous avec lesquels le très saint corps de Jésus-Christ avait été attaché à la croix. Constantin porta une loi qui défendait que désormais on fît subir à quelqu'un le supplice de la croix. Ainsi un objet qui jusqu'alors avait donné aux hommes l'idée d'opprobre et de mépris, devint ce qu'il y a de plus glorieux et de plus digne de respect.

    Les Eglises de l'Orient et de l'Occident ont produit un grand nombre de compositions liturgiques en l'honneur de la sainte Croix ; nous en choisirons quelques-unes qui pourront servir d'expression à la piété du lecteur, en commençant par l'immortel cantique de Venance Fortunat.

    HYMNE.

    L'étendard du Roi s'avance; voici briller le mystère de la Croix, sur laquelle celui qui est la Vie a souffert la mort, et par cette mort nous a donne la vie.

    C’est là que transperce du fer cruel d'une lance, son ente épancha l'eau et le sang pour laver la souillure de nos crimes.

    Il s'est accompli, l'oracle de David qui, dans ses vers inspirés, avait dit aux nations : «Dieu régnera par le bois».

    Tu es beau, tu es éclatant, arbre paré de la pourpre du Roi ; noble tronc appelé à l'honneur de toucher des membres si sacrés.

    Heureux es-tu d'avoir porté suspendu à tes bras celui qui fut le prix du monde ! Tu es la balance où fut pesé ce corps, notre rançon ; tu as enlevé à l'enfer sa proie.

    Salut, ô Croix, notre unique espérance ! toi qui nous as conduits aux joies pascales, accrois la grâce dans le juste, efface le crime du pécheur.

    Que toute âme vous glorifie, ô Trinité, principe de notre salut ; vous nous donnez la victoire par la Croix, daignez y ajouter la récompense. Amen.


    L'Eglise Romaine emploie dans l'Oiïîcc d'aujourd'hui les Répons et les Antiennes qui suivent. Ils respirent un parfum d'antiquité qui rend plus pénétrante encore l'onction dont ils sont remplis.

    RÉPONS ET ANTIENNES.

    R/. La sainte Eglise célèbre le glorieux jour où fut manifesté le bois triomphal, * Sur lequel notre Rédempteur a rompu les liens de la mort, et surmonté la perfidie du serpent, alleluia.

    V/. Le Verbe du Père a découvert le chemin de notre salut, étant suspendu au bois, * Sur lequel il a rompu les liens de la mort, et surmonté la perfidie du serpent, alleluia.

    R/. Voici l'arbre très digne qui s'élève au milieu du paradis, * Sur lequel l'auteur du salut a vaincu par sa mort la mort de tous les hommes, alleluia.

    V/. Hélène, mère de Constantin, a recherché avec ardeur la Croix si belle et si radieuse, * Sur laquelle l'auteur du salut a vaincu pari sa mort la mort de tous les hommes, alleluia.

    R/. Au moment où le ciel révèle à la terre le gage saré, la foi dans le Christ est confirmée : * Les prodiges divins que la verge de Moïse opéra autrefois en figure se renouvellent, alleluia.

    V/. Au contact de la Croix les morts ressuscitent, et les grandeurs de Dieu se révèlent. * Les prodiges divins que la verge de Moïse opéra autrefois en figure se renouvellent, alleluia.

    Ant. Sauvez-nous, ô Christ Sauveur, par la vertu de la Croix ; vous qui avez sauvé Pierre sur la mer, ayez pitié de nous, alleluia.

    Ant. Voici la Croix du Seigneur: ennemis, prenez la fuite ; il a vaincu, le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, alleluia.

    Ant. Ta cime s'élève au-dessus de tous les cèdres, ô Croix à laquelle fut attachée la Vie du monde, sur laquelle le Christ a triomphé, et la mort a vaincu la mort pour toujours, alleluia.

    Ant. O Croix plus brillante que tous les astres, illustre dans le monde entier, aimée des hommes, toi dont la sainteté s'élève au-dessus de tout ; seule tu as été digne de porter le trésor du monde. Bois, objet de notre amour, tu portes suspendu à tes clous sacres un fardeau plus cher encore ; bénis et sauve ce peuple rassemblé aujourd'hui pour chanter tes louanges, alleluia, alleluia.


    Le moyen âge de nos Eglises latines ne pouvait demeurer muet sur les louanges de la sainte Croix. Nous lui emprunterons d'abord cette Séquence fameuse attribuée à Adam de Saint-Victor

    SÉQUENCE.

    Célébrons avec transport les louanges de la Croix, nous pour qui la Croix a été le principe de l'allégresse et de la gloire ; dans la Croix nous triomphons, par la Croix nous remportons sur notre farouche ennemi la victoire qui nous assure la vie.

    Que nos deux concerts pénètrent jusqu'aux deux ; il mérite, ce bois cher aux hommes, que l'on consacre à sa gloire les plus doux accents. Mettons d'accord et nos voix et nos vies ; quand la vie ne contredit pas les chants que la voix fait entendre, c'est alors que la mélodie est agréable au ciel.

    Célébrez la Croix, serviteurs de la Croix ; c'est par la Croix que les dons de la vie céleste sont venus réjouir vos cœurs ; dites donc tous ensemble, et que chacun répète : «Hommage à toi, arbre salutaire, principe de salut pour le monde entier!».

    Autel du salut, autel illustre et fortuné, qui fus rougi du sang de l'Agneau, de l'Agneau sans tache, qui purifia le monde de son antique péché.

    La Croix est l'échelle des pécheurs, par laquelle le Roi des cieux, le Christ, attira toutes choses à lui ; par sa forme quadrangulaire, elle montre que sa vertu s'étend aux quatre confins du monde.

    La Croix n'est pas un mystère nouveau, son culte ne date pas d'hier ; par elle Moïse rendit douces les eaux amères, par elle il fit jaillir les sources du rocher.

    Point de salut dans la maison, si l'homme n'imprime sur la porte ce signe protecteur ; qu'il le fasse seulement, et il sera sauf du glaive, et son premier-né lui sera conservé.

    La pauvre femme de Sarepta, cherchant le bois, trouva le salut ; sans ce bois cher à la foi, ni l'huile ni la farine n'auraient abondé dans sa maison.

    Ces mystères furent longtemps cachés sous les symboles de l'Ecriture; mais aujourd'hui les bienfaits de la Croix éclatent au grand jour; les rois ont embrassé la foi, les ennemis sont en déroute ; par la Croix seule, sous le Christ notre chef, un seul de nous met en fuite mille adversaires.

    Rome vit Maxence submergé dans le Tibre avec ses vaisseaux ; ailleurs, les Thracesetles Perses furent taillés en pièces, et le chef ennemi tomba sous les coups d'Héraclius.

    La Croix rend forts et victorieux ceux qu'elle protège, elle guérit maladies et langueurs ; par elle les démons sont repoussés; aux captifs elle rend la liberté, aux morts une vie nouvelle ; elle rétablit toute créature dans sa dignité première.

    Hommage à toi, bois triomphal, ô Croix, salut du monde ! Nul arbre ne t'est comparable pour le feuillage, pour la fleur ni pour le fruit; remède des chrétiens, sois la force de ceux qui sont sains, guéris ceux qui sont malades ; en ion nom l'homme obtientce qui dépasserait ses forces.

    O toi qui as consacré cet arbre, daigne nous écouter célébrant les louanges de la Croix ; après cette vie, transporte les serviteurs de ta Croix au séjour de la lumière véritable. Ils honorent l'instrument de ton supplice ; délivre-les des tourments de l'enfer ; et quand viendra le jour delà colère, mets-nous en possession des joies éternelles.

    Amen.


    L'Hymne suivante, pleine de grandeur et de majesté, se trouve dans nos anciens Bréviaires romains-français, à la fête de l'Invention de la sainte Croix.

    HYMNE.

    Salut, ô Croix sainte ! salut, ô gloire du monde, notre espoir véritable, source de nos joies, signe de salut, protection dans les périls, arbre de vie qui portes celui qui est la Vie universelle!

    Rachetés sur toi, nous aimons à chanter tes louanges, Croix adorable, prin-cipe de vie, l'amour et l'honneur des hommes. Nous aimons à redire: Le bois nous fit esclaves, et tu nous affranchis, ô bois!

    O Christ, toi qui anéantis sur la Croix la faute originelle, daigne nous purifier de nos taches personnelles ; aie pitié de l'homme fragile ; par ta Croix sainte pardonne à ceux qui sont tombés.

    Par le signe de la Croix protège, sauve, bénis, sanctifie ton peuple tout entier; écarte les maux de l'âme et du corps ; que tout fléau se dissipe en présence de ce signe tout-puissant.

    Louange à Dieu le Père dans la Croix de son Fils ! Hommage pareil à l'Esprit-Saint ! Joie aux Anges, les citoyens du ciel ! Honneur sur la terre à l'Invention de la Croix ! Amen.


    Nous choisirons entre les compositions liturgiques que l'Eglise grecque a produites en l'honneur de la sainte Croix, le Canon ou Hymne qui suit. Il a pour auteur saint Théodore Studite.

    CANON.

    Ce jour est un jour de joie. En ressuscitant, le Christ a fait disparaître la mort ; la vie apparaît dans tout son éclat ; Adam sorti du tombeau conduit les chœurs dans l'allégresse; faisons entendre aussi nos chants de victoire.

    Le jour est venu d'adorer la Croix précieuse; en ce moment elle étincelle des rayons du Christ ressuscité ; vener tous, embrassons-la, couvrons-la de nos baisers avec une joie spirituelle.

    Apparais à mes regards, ô Croix du Seigneur, toi dont la gloire est sans limites ; montre-moi ta beauté, ton éclat divin ; sois propice à ton adorateur, afin qu'il chante dignement tes louanges ; je m'entretiens avec toi, je te serre dans mes bras comme un être plein de vie.

    Le ciel et la terre s'unissent dans un même concert ; car la Croix bienheureuse a été offerte aux regards de l'univers entier; c'est sur elle que le Christ attaché fut immolé ; dans la joie de nos coeurs honorons-la par nos baisers.

    Le divin Moïse figura jadis ta Croix, ô Christ Dieu, lorsqu'il divisa les eaux avec sa verge, conduisant le peuple d'Israël à travers la mer Rouge, et chantant à ta gloire le cantique du passage.

    La Croix que nous baisons aujourd'hui, c'est celle que figurait Moïse par ses bras étendus ; par elle nous mettons en fuite l'Amalec spirituel ; par elle aussi, Seigneur, nous obtenons le salut.

    L'allégresse est aujourd'hui au ciel et sur la terre ; car il a été révélé au monde. le signe de la Croix trois fois heureuse ; sa vue seule fait couler sur nous une grâce éternelle.

    Comment reconnaîtrons-nous, ô Christ, le bienfait que tu nous accordes d'adorer ta Croix si digne d'hommages, sur laquelle ton sang divin a été répandu, ta chair a été attachée par les clous? C'est en la couvrant de nos baisers que nous te rendons grâces.

    En ce jour consacré à l'adoration de ta Croix, les Anges forment des chœurs et tressaillent de joie ; car c'est sur la Croix, ô Christ, que tu as écrasé l'armée des démons et sauvé la race humaine.

    L'Eglise est devenue un second paradis ; elle possède l'arbre de vie qui était la gloire du premier ; c'est ta Croix, ô Seigneur ! par son contact, elle nous rend participants de l'immortalité.

    L'oracle du Psalmiste est accompli : car voici que nous adorons l'escabeau de tes pieds immaculés, en vénérant ta Croix, ce bois très aimé.

    Le bois que Jérémie a vu mettre dans ton pain par tes ennemis, c'est ta Croix, ô miséricordieux ! Nous la couvrons de baisers, nous célébrons tes liens et ton sépulcre, la lance et les clous.

    En ce jour les plus suaves parfums s'exhalent des cassolettes divines ; la Croix est inondée d'un baume de vie ; aspirons l'odeur céleste qu'elle répand, adorons-la avec foi à jamais.

    Viens, Elisée ! dis-nous quel est ce bois que tu plongeas dans l'eau. C'est la Croix du Christ qui nous a tirés de l'abîme de la mort ; adorons-la avec foi à jamais.

    Jacob vit la figure de ta Croix, ô Christ ! lorsqu'il adora le sommet de la verge divine que tenait Joseph; il y entrevovait le sceptre de ta royauté, que maintenant nous adorons à jamais.

    Jeté dans la fosse aux lions, le grand prophète Daniel étendit ses mains en forme de croix ; il échappa sain et sauf à la gueule des bètes féroces, bénissant le Christ à jamais.

    Tous les arbres des forêts tressaillent et font entendre leurs cantiques, en ce jour où nous embrassons avec effusion le bois de la Croix, dont le Christ a glorifié le sommet, comme l'avait prédit le divin prophète David.

    Un arbre m'avait donné la mort ; je t'ai retrouvé, arbre de vie, ô Croix qui portes le Christ ! tu es ma garde invincible, ma défense contre les démons ; en ce jour je t'adore et jeté crie : Sanctifie-moi par ta gloire.

    Réjouis-toi et triomphe. Eglise de Dieu ; car trois fois heureuse tu adores aujourd'hui le bois de la très sainte Croix, autour de laquelle les chœurs des Anges assistent dans une crainte respectueuse, comme pour la servir
    .

    «Le Christ crucifié est la force et la sagesse même de Dieu» (4) C'est la célèbre parole de votre Apôtre, ô Jésus ! et nous en voyons aujourd'hui la vérité. La Synagogue voulut anéantir votre gloire en vous clouant à un gibet; elle se délectait en pensant qu'il est écrit dans la loi de Moïse : «Maudit celui qui est suspendu au bois!» (5). Et voici que ce gibet, ce bois infâme, est devenu votre trophée le plus insigne. Dans les splendeurs de votre résurrection, la Croix, loin de jeter une ombre sur les rayons de votre gloire, relève d'un éclat nouveau l'ineffable magnificence de votre triomphe. Vous avez été attaché au bois, vous avez pris sur vous la malédiction ; crucifié entre deux scélérats, vous avez passé pour un vil imposteur, et vos ennemis ont insulté à votre agonie sur ce lit de douleur. Si vous n'eussiez été qu'un homme, il ne restait de vous qu'une mémoire déshonorée ; la croix eût dévoré sans retour votre gloire passée, ô fils de David ! Mais vous êtes le Fils de Dieu, et c'est la croix qui nous le prouve. Le monde entier se prosterne devant elle et l'adore; c'est elle qui vous l'a conquis, et les hommages qu'elle reçoit vengent surabondamment votre gloire de l'éclipsé passagère que votre amour pour nous lui imposa un jour. On n'adore pas un gibet, ou, si on l'adore, c'est le gibet d'un Dieu. Oh ! béni soit celui qui a été suspendu au bois ! En retour de nos hommages, divin Crucifié, accomplissez en notre faveur la promesse que vous avez faite : «Lorsque je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi» (6).

    Pour nous attirer plus efficacement, vous déposez aujourd'hui entre nos mains le bois même du haut duquel vous nous avez tendu vos bras. Ce monument de votre victoire, sur lequel vous vous appuierez au dernier jour, vous daignez nous le confier jusqu'à la fin des siècles, afin que nous puisions en lui une crainte salutaire de la divine justice qui vous a attaché à ce bois vengeur Je nos crimes, un amour toujours plus tendre envers vous, ô notre victime qui n'avez point recule devant la malédiction, afin que nous fussions bénis! La terre entière vous rend grâces aujourd'hui pour le don inestimable que vous lui avez octroyé. Votre Croix divisée en fragments sans nombre est présente en tous lieux ; il n'est pas de région dans le monde chrétien qu'elle ne consacre et ne protège.

    Que n'avons-nous la piété d'Hélène, ô Sauveur, pour savoir connaître comme elle «la hauteur et la profondeur, la longueur et la largeur du mystère caché dans votre Croix» (7)! C'est parce qu'elle a aimé ce divin mystère, qu'elle a recherché la Croix avec tant d'ardeur ; mais quel sublime spectacle cette pieuse princesse nous offre en ces jours de votre triomphe ! D'une main elle orne votre glorieux sépulcre ; de l'autre elle arrache votre Croix aux ombres qui la couvraient; qui jamais proclama, avec cette majesté, le mystère pascal ? Le sépulcre nous crie : «Il est ressuscité, il n'est plus ici» ; la Croix nous dit : «Je ne l'ai retenu qu'un moment, et il s'est élancé dans sa gloire». O Croix ! ô sépulcre ! que son humiliation a été rapide, et que le règne qu'il a conquis par vous est assuré ! Nous adorons en vous les vestiges de son passage, et vous demeurez sacrés à jamais, parce qu'il s'est servi de vous pour notre salut. Gloire soit donc à vous, ô Croix, objet de notre amour et de notre admiration en ce jour! Continuez de protéger ce monde qui vous possède ; soyez-lui le bouclier qui le défende contre l'ennemi, le secours présent partout qui conserve le souvenir du sacrifice mêlé à celui du triomphe; car c'est par vous, ô Croix, que le Christ a vaincu, qu'il règne et qu'il commande. CHRISTUS VINCIT, CHRISTUS REGNAT, CHRISTUS IMPERAT.

    -----------------------------------------------------------------------
    NOTE

    1. Introït de la Messe du jour.

    2. Cateches. IV, X, XIII.

    3. Epist. XII.

    4. Cor. I, 23.

    5. Deut., XXI, 23.

    6. Johan. XII, 32.

    7. Eph. III, 18.

  3. #3
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    E' con il calendario del 1920 che si ha oggi l' "Invenzione della Santa Croce".

    http://www.icrsp.org/Calendriers/Cal...2008/avril.htm

    Nel calendario, che ho scaricato per seguire la Messa tridentina, secondo l'edizione del 1962 ho riportato per oggi:

    http://www.tridentinum.com/Ordo2008.pdf

    3. Alb. Sabb. De S. Maria in Sabbato, IV cl. – Off. in Psalt. et in pr. – Ad MAT. V N. Ascendo ad
    Patrem. – L. 1 et 2 (= 2 et 3 cum 3 R) de Scr. occ., 3 pr. Per feminam, Te Deum. – Ad
    LAUDES ad Bened. ant. Regina caeli, or. Concede nos, comm. Ss. Alexandri, Eventii et
    Theoduli Mm., ac Iuvenalis E. C. – Ad Primam in R br. V Qui natus.

    V. MISSA Salve (a Pasch. usque ad Pentec.), Gloria, comm. Ss. Mm., praef. B. M. V. Et te in
    veneratione. – Vel Missa Ss. Mm. (rub.) Sancti tui, Gloria, ors. pr., comm. S. Mariae in
    sabb., praef. Ascens., sine Communic. pr.

    I VESPERAE de seq. dom., ut in Psalt. de sabb., a cap. pr., nulla comm. – Alb.

    De S. Monica Vid. nihil fit.
    __________________
    Domine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum: sed tantum dic verbo et sanabitur anima mea

  4. #4

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    Cappella dell'Invenzione, Basilica del S. Sepolcro, Gerusalemme

  6. #6
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    Piero della Francesca, Scoperta e venerazione della S. Croce, 1460 circa, Chiesa di S. Francesco, Arezzo

    Agnolo Gaddi, Invenzione della S. Croce, 1380, Basilica di S. Creoce, Firenze

    Giovanni Battista Tiepolo, Scoperta della vera Croce, 1745 circa, Gallerie dell'Accademia, Venezia

  7. #7
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    Vera Croce

    Vera Croce è il nome dato alla croce sulla quale, secondo i Vangeli, Gesù fu crocifisso.

    Secondo la tradizione cristiana, la Vera Croce venne ritrovata a Gerusalemme nel IV secolo e ivi conservata fino al 1187, quando andò perduta. In diversi luoghi tuttavia si conservano dei frammenti che proverrebbero da essa.

    Storia

    Nicola, figlio di Onofrio, Icona di Costantino I Magno, Elena e la Vera Croce, XVI sec., Chiesa di S. Maria di Vllaherna, Berat (Albania)

    La ricerca della Vera Croce


    Eusebio di Cesarea descrive nella sua Vita di Costantino come il luogo del Santo Sepolcro, in origine luogo di culto per la comunità cristiana di Gerusalemme, fosse stato interrato e come vi fosse stato costruito sopra un tempio di Venere — sebbene Eusebio non dica molto altro, questo atto faceva probabilmente parte del progetto di ricostruzione di Gerusalemme col nome di Aelia Capitolina del 135 (ordinato da Adriano in seguito alla distruzione della città a causa delle rivolte del 70 e della ribellione del 132–135 di Bar Kochba). In seguito alla sua conversione al Cristianesimo, l'imperatore Costantino I ordinò, nel 325–326 circa, che il sito fosse riportato alla luce e incaricò san Macario, vescovo di Gerusalemme, di far costruire una chiesa sul luogo. Tuttavia, nella sua opera, Eusebio non fa menzione del ritrovamento della Vera Croce.

    Socrate Scolastico (nato nel 380 circa), nella sua Storia Ecclesiastica, fornisce un resoconto del ritrovamento. In esso si narra come Elena, l'anziana madre di Costantino, avesse fatto distruggere il tempio pagano e avesse riportato alla luce il Sepolcro, dove furono ritrovate tre croci e il titulus della crocifissione di Cristo. Nella versione di Socrate, Macario fece porre le tre croci, una per volta, sopra il corpo di una donna gravemente malata. La donna, miracolosamente, guarì perfettamente al tocco della terza croce, che venne identificata con l'autentica croce di Cristo. Socrate sostiene che fossero stati ritrovati anche i chiodi della crocefissione, e che Elena li avesse mandati a Costantinopoli, dove furono incorporati nell'elmo dell'Imperatore e uno fu trasformato nel morso del proprio cavallo (questo morso sarebbe quello conservato nel Duomo di Milano a decine di metri d'altezza dal suolo.) Un altro chiodo dovrebbe circondare l'interno della Corona Ferrea oggi conservata nel Duomo di Monza.

    Sozomeno (morto nel 450 circa), nella sua Storia Ecclesiastica, fornisce in pratica la stessa versione di Socrate. In più egli aggiunge che era stato detto (non specifica da chi) che il luogo del sepolcro era stato "rivelato da un ebreo che abitava ad est, e che aveva tratto questa informazione da certi documenti ereditati da suo padre" (lo stesso autore mette però in dubbio l'autenticità di questo aneddoto) e che un morto era stato resuscitato dal tocco della Croce. Versioni più tarde della vicenda, di tradizione popolare, sostengono che l'ebreo che aveva aiutato Elena si chiamasse Giuda, e che in seguito si fosse convertito al Cristianesimo e avesse preso il nome di Ciriaco.

    Teodoreto di Cirro (morto intorno al 457) riferisce quella che era divenuta la versione comune del ritrovamento della Vera Croce:

    «Quando l'imperatrice scorse il luogo in cui il Salvatore aveva sofferto, immediatamente ordinò che il tempio idolatra che lì era stato eretto fosse distrutto, e che fosse rimossa proprio quella terra sulla quale esso si ergeva. Quando la tomba, che era stata così a lungo celata, fu scoperta, furono viste tre croci accanto al sepolcro del Signore. Tutti ritennero certo che una di queste croci fosse quella di nostro Signore Gesù Cristo, e che le altre due fossero dei ladroni che erano stati crocifissi con Lui. Eppure non erano in grado di stabilire a quale delle tre il Corpo del Signore era stato portato vicino, e quale aveva ricevuto il fiotto del Suo prezioso Sangue. Ma il saggio e santo Macario, governatore della città, risolse questa questione nella seguente maniera. Fece sì che una signora di rango, che da lungo tempo soffriva per una malattia, fosse toccata da ognuna delle croci, con una sincera preghiera, e così riconobbe la virtù che risiedeva in quella del Signore. Poiché nel momento in cui questa croce fu portata accanto alla signora, essa scacciò la terribile malattia e la guarì completamente» (Teodoreto di Cirro, Storia ecclesiastica, Capitolo XVII)

    Con la Croce furono anche rinvenuti i Santi Chiodi, che Elena portò via con sé a Costantinopoli. Secondo Teodoreto, «[Elena] fece trasportare parte della croce di nostro Signore a palazzo. Il resto fu chiuso in un rivestimento d'argento e affidato al vescovo della città, che fu da lei esortato a conservarlo con cura, affinché potesse essere tramandato intatto ai posteri».

    Un'altra versione popolare di tradizione siriaca sostituisce Elena con una mitica imperatrice del I secolo di nome Protonike.

    Gli storici considerano questi racconti più o meno apocrifi. È certo, comunque, che la Chiesa del Santo Sepolcro era stata completata entro il 335 e che presunte reliquie della croce erano lì venerate già entro il 340, così come riportato nelle Catecheses di Cirillo di Gerusalemme.

    Molti storici dubitano che la croce ritrovata da Elena potesse veramente essere la croce di Cristo. I sospetti maggiori derivano dal fatto che la croce sia stata trovata alcuni secoli dopo la morte di Cristo, e proprio nell'istante in cui Elena era disposta a versare enormi somme per qualunque reliquia importante. È del tutto probabile che la "vera croce" (unica o meno) sia stata costruita nel IV secolo. Molti studi moderni (compresi alcuni di parte cattolica) non credono che Cristo sia stato crocifisso su una croce di forma e dimensioni tramandate dalla tradizione, proprio per il metodo con cui si svolgeva la crocefissione.

    La conservazione delle reliquie

    Il reliquiario d'argento, custodito nella chiesa dal Vescovo di Gerusalemme, era mostrato periodicamente ai fedeli. Negli anni intorno al 380 una pellegrina cristiana di nome Egeria, recatasi a Gerusalemme in pellegrinaggio, descrisse la venerazione della Vera Croce in una lunga lettera, l'Itinerarium Egeriae che mandò alla sua comunità religiosa:

    «Quindi una sedia viene posta per il vescovo sul Golgota dietro la Croce, che adesso è in piedi; il vescovo prende posto sulla sedia, e davanti a lui viene posta una tavola coperta di un panno di lino; i diaconi stanno in piedi attorno alla tavola, e vengono portati uno scrigno argentato in cui si trova il sacro legno della Croce e la condanna, e posati sul tavolo. Lo scrigno viene aperto e [il legno] viene preso, e sia il legno che la condanna vengono posati sul tavolo. Ora, quando viene messo sul tavolo, il vescovo, sedendosi, mantiene con fermezza le estremità del sacro legno, mentre i diaconi fermi tutto attorno lo sorvegliano. Esso viene così sorvegliato perché è tradizione che le persone, sia i fedeli che i catecumeni, vengano una alla volta, inginocchiandosi davanti al tavolo, per poi baciare il sacro legno e allontanarsi. E a causa di ciò, non so quando successe, si dice che qualcuno abbia morso e quindi rubato una scheggia del sacro legno, ed è quindi sorvegliato dai diaconi che stanno tutt'attorno, nel caso che uno di quelli che vengono dovesse tentare di farlo di nuovo. E quando le persone passano una ad una, tutte inchinandosi, toccano la Croce e la condanna, prima con la fronte e poi con gli occhi; poi baciano la Croce e passano, ma nessuno stende la mano per toccarla. Quando hanno baciato la Croce e si sono allontanati, un diacono regge l'anello di Salomone e il corno con cui venivano Consacrati i Re; baciano il corno e guardano l'anello; ...»

    A lungo in precedenza, ma forse non fino alla visita di Egeria, era possibile anche venerare la corona di spine. Dopo varie peripezie dovrebbe essere finita a Costantinopoli, dove fu molto venerata ma alla fine fu data in pegno al re di Francia in cambio di una grande somma di denaro. Restò in Francia, e per la sua conservazione è stata costruita la Sainte Chapelle, gioiello del gotico. A Gerusalemme si poteva venerare anche il palo a cui Cristo fu legato per la flagellazione, e la Sacra Lancia, che gli trafisse il fianco. Inutile ricordare che di molte reliquie della Passione vi erano duplicati in mezzo mondo.

    Il poema in vecchio Inglese Dream of the Rood menziona il ritrovamento della Croce e l'inizio della venerazione delle sue reliquie.

    Una leggenda medioevale (la Leggenda della Vera Croce) narra che essa fu costruita utilizzando l'Albero di Jesse (padre di Re David), che è identificato con l'Albero della Vita che cresceva nel Giardino dell'Eden.

    Vicende successive

    Nel 614 il sasanide Cosroe II portò via la Croce come trofeo, quando prese Gerusalemme. Tredici anni dopo, nel 628, l'Imperatore d'Oriente Eraclio sconfisse Cosroe e recuperò la Croce, che portò prima a Costantinopoli e poi di nuovo a Gerusalemme.

    Attorno al 1009, i Cristiani di Gerusalemme nascosero la Croce, che rimase nascosta fino al suo ritrovamento, avvenuto durante la Prima Crociata, il 5 agosto 1099 per mano di Arnulf Malecorne, primo patriarca latino di Gerusalemme, in un momento in cui il morale aveva bisogno di essere tenuto alto. La Reliquia scoperta da Arnulf era un piccolo frammento di legno incastonato in una croce in oro. Divenne la più sacra reliquia del regno di Gerusalemme, e non fu soggetta a nessuna delle controversie che avevano seguito in precedenza la scoperta della Lancia ad Antiochia. Fu conservata nella Chiesa del Santo Sepolcro sotto la protezione del patriarca latino, che la portava in marcia alla testa dell'esercito prima di ogni battaglia.

    Fu portata anche sul campo della Battaglia di Hattin nel 1187, ma l'esercito cristiano fu messo in rotta dal Saladino e della Vera Croce si persero le tracce. Probabilmente fu presa dai musulmani, ma questi non si curarono di conservarla oppure la distrussero.

    Frammenti della Vera Croce

    Prima della scomparsa della Croce, diversi frammenti ne vennero staccati e largamente distribuiti.

    Oggi il Monastero di Santo Toribio de Liébana, in Spagna, ospita il più grande di questi pezzi, ed è una delle mete di pellegrinaggio più visitate dalla Chiesa Romana Cattolica.

    Nel 348, in una delle sue Catecheses Cirillo di Gerusalemme sostiene che "tutta la Terra è piena delle reliquie della Croce di Cristo", e in un'altra "il santo legno della Croce ci porta una testimonianza, visibile tra noi in questo giorno, e che da questo luogo adesso si è diffusa nel mondo intero, per mezzo di coloro che, nella loro fede, ne asportano dei pezzi". Il resoconto di Egeria dimostra quanto queste reliquie della crocifissione fossero ritenute preziose. San Giovanni Crisostomo riferisce che i frammenti della Vera Croce erano conservati in reliquiari d'oro, "che gli uomini con reverenza portavano sulla loro persona".

    Attorno all'anno 455, Giovenale di Gerusalemme, Patriarca di Gerusalemme inviò a Papa Leone I un frammento del "prezioso legno", secondo le Lettere di Papa Leone. Una parte della Croce fu portata a Roma nel VII secolo da Papa Sergio I, che era di origine Bizantina.

    Si dice che un'iscrizione del 359, trovata a Tixter, nei dintorni di Sétif, in Mauritania, riportasse, in un elenco di reliquie, un frammento della Vera Croce, secondo una voce delle Roman Miscellanies, X, 441.

    Ma la maggior parte delle reliquie più piccole arrivò in Europa da Costantinopoli. La città fu presa e saccheggiata durante la Quarta Crociata, nel 1204:

    «Dopo la conquista della città d Costantinopoli fu trovata una ricchezza inestimabile, gioielli incredibilmente preziosi e anche una parte della Croce del Signore, che Elena spostò da Gerusalemme e che fu decorata con oro e pietre preziose. In quel luogo era tenuta in somma ammirazione. Venne scolpita dai presenti vescovi e divisa fra i cavalieri assieme alle altre reliquie preziose; in seguito, al ritorno in patria, fu donata a chiese e monasteri» (Chronica regia Coloniensis - sub annorum 1238 - 1240. pagina 203)

    Alla fine del Medioevo così tante chiese sostenevano di possedere un pezzo della Vera Croce, che Giovanni Calvino affermò ironicamente che tutte queste supposte reliquie avrebbero potuto riempire una nave:

    «Non c'è un'abbazia così povera da non averne un esemplare [di reliquia della Croce]. In alcuni luoghi se ne trovano grossi frammenti, come nella Santa Cappella, a Parigi, a Polictiers, e a Roma, dove si dice che ne sia stato ricavato un crocifisso di discrete dimensioni. In breve, se tutti i pezzi ritrovati fossero raccolti, formerebbero un grande carico di nave. Tuttavia i Vangeli mostrano che poteva essere trasportata da un solo uomo» (Giovanni Calvino, Traité Des Reliques)

    È probabile che molti dei pezzi esistenti della Vera Croce siano delle contraffazioni, create dai mercanti viaggiatori durante il Medioevo, periodo in cui esisteva un grande commercio di reliquie e manufatti.

    Tuttavia nel 1870 Rohault de Fleury, nel suo libro Mémoire sur les instruments de la Passion (Memorie sugli strumenti della Passione), stese un catalogo di tutte le reliquie conosciute della Vera Croce, dimostrando che, al contrario di quanto affermato da altri autori, i frammenti della Croce, raccolti insieme, ammontano al volume di soli 0,004 metri cubici. Rohault calcolò: supponendo che la Croce fosse stata di legno di pino (in base alle sue analisi al microscopio dei campioni) e assegnandole un peso di circa settantacinque chilogrammi, possiamo calcolare il volume originale della croce essere 0,178 metri cubici. Resta quindi un volume di 0,174 metri cubici di legno ancora dispersi, distrutti o non conteggiati. In effetti non abbiamo informazioni credibili sulla struttura della croce, che di solito non era in un pezzo unico, ma costituita da un palo (fisso) e da un'asse (mobile) a volte costituita dal chiavistello di una porta; quindi il volume stimato da Rohault potrebbe essere errato. Questa incertezza deriva dal fatto che abbiamo un'idea insufficiente sulle dimensioni e volume degli strumenti per la crocefissione in epoca romana. In ogni caso 0,004 metri cubici, pari a un cubo di circa 16 cm di lato, oppure a un palo lungo un metro e del diametro di soli 7 cm circa, sono certamente molto meno del volume che la croce poteva avere.

    La quantità di legno della croce presente nell'antichità impressionava comunque anche i credenti, e coloro che credevano all'autenticità della reliquia, e se ne davano diverse spiegazioni. Ad esempio Paolino invoca il miracolo della "reintegrazione delle croce": ovvero, per quanti pezzi e schegge se ne possano togliere, la Vera Croce resta sempre integra. [The Catholic Encyclopaedia, Vol. 4, p. 524]

    Quattro schegge della Croce - di dieci frammenti con prove documentate degli Imperatori Bizantini - provenienti da chiese Europee: Santa Croce in Gerusalemme a Roma, Notre Dame de Paris, il Duomo di Pisa e Santa Maria del Fiore - sono stati analizzati al microscopio. "I pezzi vengono tutti da legno di olivo" (William Ziehr, La Croce, Stoccarda 1997, p.63)

    Venerazione della Croce

    San Giovanni Crisostomo ha scritto delle omelie sulla Croce:

    «I Re togliendosi il diadema prendono le croci, il simbolo della morte del loro salvatore; sulla porpora, la croce; nelle loro preghiere, la croce; sul sacro altare, la croce; in tutto l'universo, la croce. La croce risplende più chiara del sole».

    La Chiesa cattolica, molti gruppi protestanti (spesso quelli di origine anglicana), e gli ortodossi celebrano la festa dell'Esaltazione della Santa Croce, il 14 settembre, anniversario della consacrazione della chiesa del Santo Sepolcro. Nei secoli successivi queste festività inclusero anche la commemorazione del recupero della Vera Croce dalle mani dei Persiani, nel 628. Nell'usanza gallese, a partire dal VII secolo, la festa della Croce si teneva il 3 maggio. Secondo l'Enciclopedia Cattolica, quando le pratiche gallesi e romane si combinarono, la data di settembre assunse il nome ufficiale di Trionfo della Croce nel 1963, ed era usato per commemorare la conquista della Croce dai Persiani, e la data in maggio fu mantenuta come ritrovamento della Santa Croce. In Occidente ci si riferisce spesso al 14 settembre come al Giorno della Santa Croce; la festività in maggio è stata rimossa dal calendario della forma ordinaria del rito romano a seguito dalla riforma liturgica nel 1970. Gli Ortodossi commemorano ancora entrambi gli eventi il 14 settembre, una delle dodici grandi festività dell'anno liturgico della Chiesa ortodossa, e il primo agosto festeggiano la Processione del venerabile Legno della Croce, il giorno in cui le reliquie della Vera Croce furono trasportate per le strade di Costantinopoli per benedire la città.

    In aggiunta alle celebrazioni nei giorni fissi, ci sono alcuni giorni delle festività mobili in cui viene festeggiata la Croce. La Chiesa cattolica compie la formale adorazione della Croce durante gli uffici del Venerdì Santo, mentre gli Ortodossi celebrano un'ulteriore venerazione della Croce la terza Domenica della Grande quaresima. In tutte le chiese greco-ortodosse, durante il Giovedì Santo, una copia della Croce viene protata in processione affinché la gente la possa venerare.

    Film e libri

    Nel film Le crociate l'esercito cristiano porta la croce in battaglia. Dopo la battaglia di Hattin, essa giace abbandonata sul campo circondata da cadaveri.

    Nel libro di Matilde Asensi "L'ultimo Catone", la storia è totalmente incentrata sul ritrovamento delle Sacre Reliquie (le schegge della vera Croce di Cristo).

    Interssante è pure il testo Jean-Luc Deuffic (ed.), Reliques et sainteté dans l'espace médiéval, Pecia 8/11, 2005.

    Fonte: wikipedia

  8. #8
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    Leggenda della Vera Croce

    La Leggenda della Vera Croce è la leggenda che racconta la genesi del legno su cui venne crocifisso Cristo, spesso tramandata in letteratura e rappresentata in opere d'arte.

    La versione più nota è quella che fa parte della Legenda Aurea di Jacopo da Varagine composta nel XIII secolo.

    La leggenda comincia da Adamo che prossimo a morire mandò il figlio Seth in Paradiso per ottenere l'olio della misericordia come viatico di morte serena. L'Arcangelo Michele invece gli diede un ramoscello dell'albero della vita per collocarlo nella bocca di Adamo al momento della sua sepoltura (o tre semi secondo un'altra versione). Il ramo crebbe e l'albero venne ritrovato da Re Salomone che, durante la costruzione del Tempio di Gerusalemme, ordinò cha l'albero venisse abbattuto ed utilizzato. Gli operai non riuscirono però a trovare una collocazione perché era sempre o troppo lungo o troppo corto e quando lo si tagliava a misura giusta in realtà diveniva troppo corto tanto da non poter essere utilizzato. Gli operai decisero così di gettarlo su un fiume, perché servisse da passerella. La Regina di Saba, trovandosi a passare per il ponte riconobbe il legno e profetizzò il futuro utilizzo della tavola. Il Re Salomone, messo al corrente della profezia, decise di farlo sotterrare. A seguito della condanna di Cristo la vecchia trave venne ritrovata dagli israeliti e venne utilizzata per la costruzione della Croce. Da qui la leggenda inizia a confondersi con la storia. Nel 312, la notte prima della battaglia contro Massenzio, l'imperatore Costantino I ha la mitica visione che porrà fine anche alle persecuzioni dei cristiani: una croce luminosa con la scritta "In hoc signo vinces". L'imperatore decide allora di utilizzare la croce come insegna ed il suo esercito vinse la battaglia di Ponte Milvio.

    Costantino decise così di inviare la madre Elena a Gerusalemme per cercare la Croce della Crocefissione. Elena trovò una persona che sapeva il punto di sepoltura della Vera Croce. Per farlo parlare lo fece calare in un pozzo senza pane ed acqua per sette giorni. Convinse così il reticente ad indicare il luogo della sepoltura. Elena trovò così le tre diverse croci utilizzate il giorno della morte di Cristo. Per identificare la croce Sant'Elena sfiorò con il legno un defunto e questi resuscitò. Sant'Elena separò la croce in diverse parti di cui la principale venne lasciata a Gerusalemme.

    Ad inizio VII secolo l'Impero bizantino visse una profonda crisi e subì attacchi da diversi fronti, in particolare dall'Impero persiano per opera del re Cosroe II. Nel 614 il re Cosroe II, dopo tre settimane di lungo assedio riuscì ad espugnare Gerusalemme e a trafugare tutti i tesori e le reliquie a Ctesifonte. L'imperatore bizantino Eraclio raccolte tutte le forze decise di partire personalmente alla guida del suo esercito per sconfiggere i persiani e recuperare la Vera Croce. La guerra con i persiani durò diversi anni e solo nel 628 Eraclio sconfisse, decapitò Cosroe II ed ottenne la restituzione della Croce che venne riportata dallo stesso Eraclio (scalzo e vestito da pellegrino) a Gerusalemme il 21 marzo 630 tra l'esultanza del popolo.

    Questo fu un tema estremamente caro ai frati francescani che spesso nel basso medioevo fecero affrescare le chiese con episodi leggenda. Fu un tema molto rappresentato anche fuori dalla penisola italiana. In Italia particolarmente importanti sono il ciclo di affreschi di Arezzo dipinti da Piero della Francesca ed i cicli nella chiesa di Santa Croce a Firenze dipinti da Agnolo Gaddi.

    Fonte: wikipedia

  9. #9
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    Giovanni Bilivert, S. Elena che guida gli scavi per il ritrovamento della Croce, XVII sec., Chiesa dei Santi Michele e Gaetano, Firenze

    Matteo Rosselli, Rinvenimento della santa Croce, XVII sec., Chiesa dei Santi Michele e Gaetano, Firenze

  10. #10
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    Lightbulb Re: 3 maggio - Invenzione della Santa Croce

    3 MAGGIO 2018: INVENZIONE DELLA SANTA CROCE e Sant’Alessandro, Papa e Martire; terzo giorno del Mese di Maggio Mariano...



    «3 MAGGIO INVENZIONE DELLA SANTA CROCE.»
    Dom Prosper Guéranger, L'Anno Liturgico - 3 maggio. Invenzione della Santa Croce
    http://www.unavoce-ve.it/pg-3mag.htm



    "Maggio mese di Maria: 3° Giorno - Il tempo per salvarmi."
    Maggio mese di Maria: 3° Giorno - Il tempo per salvarmi
    http://www.stellamatutina.eu/maggio-...aria-3-giorno/




    Santa Croce e sant'Alessandro - Sodalitium
    http://www.sodalitium.biz/santa-croce/
    «3 maggio, “Invenzione” (ritrovamento) della Santa Croce e sant’Alessandro, Papa e Martire.

    “Questa data ricorda il ricupero della Santa Croce al tempo dell’imperatore Eraclito e la consegna che verso il 629 egli ne fece al patrirca Zaccaria di Gesusalemme, donde alcuni anni innanzi i Persiani l’avevano rapita per trasportarla presso di loro” (card. Schuster).
    “A Roma, sulla via Nomentàna, la passione dei santi Martiri Alessàndro primo Papa, Evénzio e Teódolo Preti. Tra essi Alessàndro, sotto il Principe Adriàno ed il Giudice Aureliàno, dopo le catene, la prigionia, l’eculeo, le graffiature ed il fuoco, fu trafitto con punture spessissime per tutte le membra ed ucciso, Evénzio e Teódolo, dopo lunga prigionia, provati col fuoco, alla fine furono decollati”.»
    http://www.sodalitium.biz/wp-content..._o-300x203.jpg







    https://www.SaintAmedee.ch
    https://www.facebook.com/SaintAmedee/?fref=nf

    «Intransigeants sur la doctrine ; charitables dans l'évangélisation [Non Una Cum].»
    3 mai : Invention de la Sainte Croix (en 326) :: Ligue Saint Amédée
    “3 mai : Invention de la Sainte Croix (en 326).”
    http://liguesaintamedee.ch/applicati...inte_croix.jpg









    www.sursumcorda.cloud
    https://www.facebook.com/CdpSursumCorda/?fref=nf
    «3 maggio. Sant'Alessandro Papa e Martire pregate per noi e per la Santa Romana Chiesa.»

    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...8d&oe=5B8BA7BD









    https://www.facebook.com/pietroferrari1973/
    "La Chiesa celebre oggi l'invenzione della Santa Croce. L'imperatore Costantino aveva visto una croce nel cielo sulla quale era scritto queste parole: Per questo segno vincerai; sconfisse difatti, interamente il tiranno Massenzio. Santa Elena, sua madre, in riconoscenza di questo favore, fece fare a Gerusalemme delle ricerche per trovare la vera croce. Ci si trovarono tre croci, ma un miracolo fece conoscere con certezza quella che aveva portato il prezzo del nostro riscatto. Questa Santa gli fece costruire un tempio magnifico. La croce fu ritrovata nell’anno 326. Da allora, la croce, di strumento di supplizio e di vergogna, diventò un segno di vittoria e di gloria."





    “Pietro Ferrari ha condiviso il post di Christus vincit.”
    https://www.facebook.com/catholictradition2016/
    “INDULGENZE PER IL MESE DI MAGGIO

    Con rescritto della S. C. delle Indulgenze 18 giugno 1822 a tutti i fedeli che in pubblico od in privato onoreranno con particolari ossequi, orazioni ed atti divoti la SS. Vergine in tutto il mese di Maggio, Pio VII concesse 300 giorni d'Indulgenza, ogni giorno, e la Plenaria una volta in detto mese, nel giorno in cui, ricevuti i SS. Sacramenti, pregheranno secondo la mente del Sommo Pontefice. Tale Indulgenza per concessione di Pio IX, 8 agosto 1859, può lucrarsi anche nel 1° di giugno.”





    “GIOVEDÌ DELLA QUARTA SETTIMANA DOPO L'OTTAVA DI PASQUA, 3 MAGGIO 2018.
    Sancti et Sanctae Dei, orate pro nobis.”

    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...6c&oe=5B57CC88












    Radio Spada | Radio Spada ? Tagliente ma puntuale
    http://www.radiospada.org
    Edizioni Radio Spada - Home
    http://www.edizioniradiospada.com
    https://www.facebook.com/radiospadasocial/?fref=nf
    “3 MAGGIO 2018: INVENZIONE DELLA SANTA CROCE.”

    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...7b&oe=5B58A79B





    «3 maggio 2018: SS. Alessandro I, Papa, Evezio e Teodulo, martiri, e Giovenale, vescovo.
    Pochissime ed incerte sono le notizie su Giovenale, mentre sicure sono quelle che riguardano il suo culto.
    Il cod. Bernense del Martirologio Geronimiano lo ricorda il 3 maggio unito ai tre martiri della via Nomentana, Evenzio, Alessandro e Teodulo. S. Gregorio Magno nei Dialogi (IV, 12) e nelle Homiliae in Evangelium ricorda un vescovo di Narni, di nome Giovenale, qualificandolo martire. Ma il Lanzoni osserva che questo pontefice dà il titolo di martire anche a vescovi che non morirono per la fede. Lo stesso Gregorio ricorda il sepolcro di Giovenale esistente sempre a Narni. I Martirologi di Floro e di Adone lo menzionano con questa indicazione: "Natale sancti Juvenalis episcopi et confessoris". Nel Sacramentario Gelasiano al 3 maggio vi è una preghiera in onore del santo.
    Di Giovenale esiste inoltre una Vita scritta dopo il sec. VII di scarso valore storico, secondo cui, egli era di origine africana e, ordinato da papa Damaso, fu primo vescovo di Narni. Sempre secondo questa Vita, fu sepolto alla Porta Superiore della città sulla via Flaminia, il 7 agosto, pur celebrandosene come si è dettó la festa al 3 maggio. L'agiografo non gli dà il titolo di martire, ma quello di confessore.
    Il sepolcro di Giovenale, su cui fu costruito un oratorio attribuito al suo successore Massimo, fu molto onorato nell'antichità e si conserva tuttora nella cattedrale di Narni. L'iscrizione non è antica, forse è contemporanea alla Vita.
    L'autore della Vita di papa Vigilio (537-555) nel Liber Pontificalis ci dà notizia di un monastero che Belisario fondò presso Orte dedicandolo a Giovenale.
    Nel secolo IX, il corpo di Giovenale fu trafugato insieme con quello dei santi Cassio e Fausta e trasportato a Lucca, ma in seguito fu restituito a Narni.
    Fossano, diocesi appartenente alla provincia d. Cuneo, venera s. Giovenale come suo protettore, pretendendo di conservarne le reliquie che, peraltro, potrebbero essere quelle di un altro santo dello stesso nome. Autore: Filippo Caraffa.»
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...93&oe=5B8B1553





    “[VITA EST MILITIA] Principe Raimondo Montecuccoli
    https://www.radiospada.org/2018/05/v...-montecuccoli/
    Nota di Radio Spada; continua oggi, nella festa dell’Invenzione della Santa Croce, questa rubrica radiospadista che durerà sino al compimento dell’Ottava di Pentecoste, dedicata all’esercizio del cattolicesimo militare e ai grandi condottieri cattolici.”
    https://i2.wp.com/www.radiospada.org...24%2C680&ssl=1






    “[PER I DEVOTI] Ottava della Madonna del Buon Consiglio.”
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...68&oe=5B97F123





    “Regina angelorum, ora pro nobis.”
    https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net...1b&oe=5B900061









    Dom Prosper Guéranger, L'Anno Liturgico - 3 maggio. Invenzione della Santa Croce
    http://www.unavoce-ve.it/pg-3mag.htm

    "Il trionfo della Croce.
    Era conveniente che il nostro Re divino si mostrasse ai nostri sguardi appoggiato allo scettro della sua potenza, affinché nulla mancasse alla maestà del suo impero. Questo scettro è la Croce, ed apparteneva al Tempo pasquale di presentargliene l'omaggio. Una volta la Croce veniva presentata a noi quale oggetto di umiliazione per l'Emmanuele, come il letto di dolore sul quale spirò; ma poi egli non vinse la morte? e cosa è divenuta questa Croce, se non il trofeo della sua vittoria? Che essa, dunque, venga mostrata e si pieghi ogni ginocchio davanti all'augusto legno, per mezzo del quale Gesù conquistò l'onore che noi oggi gli rendiamo. Il giorno di Natale cantavamo con Isaia: "Ci è nato un pargolo e ci fu largito un figlio: ha sopra i suoi omeri il principato" [1]. Poi l'abbiamo visto che portava sulle spalle questa Croce, come Isacco portò la legna per il suo sacrificio; ma oggi, per lui, non è più un peso. Essa brilla di uno splendore che rapisce lo sguardo degli Angeli; e dopo che sarà stata adorata dagli uomini finché durerà questo mondo, apparirà d'un tratto sulle nubi del cielo per assistere, presso il giudice dei vivi e dei morti, alla sentenza favorevole di coloro che l'avranno amata, alla condanna di quelli che l'avranno resa inutile per essi, a causa del loro stesso disprezzo e del loro oblio.
    Durante i quaranta giorni che passò ancora sulla terra, Gesù non giudicò conveniente di glorificare l'istrumento della sua vittoria. La Croce non dovrà apparire che nel giorno in cui, pure essendo rimasta invisibile, avrà conquistato il mondo a colui del quale ripete le meraviglie. Egli riposò tre giorni nella tomba: quella rimarrà seppellita durante tre secoli nella polvere. Ma risusciterà anch'essa; ed è questa ammirabile Risurrezione che oggi celebra la Chiesa. Una volta compiutosi il tempo, Gesù ha voluto accrescere le gioie pasquali, rivelando questo monumento del suo amore per noi. Lo lascerà tra le nostre mani, per nostra consolazione, fino all'ultimo giorno; non è dunque giusto che noi gliene rendiamo omaggio?
    La Croce sepolta e perduta.
    L'orgoglio di Satana non aveva mai subito una disfatta così pungente quanto quella che piombò su lui quando vide lo stesso legno, che era stato l'istrumento della nostra perdizione, divenire quello della nostra salvezza. La sua rabbia impotente si rivolse contro quell'albero salvatore che gli ricordava così crudelmente e la potenza irresistibile del suo vincitore, e la dignità dell'uomo riscattato ad un tale prezzo. Egli avrebbe voluto annientare quella Croce che paventava; ma, sentendo la sua impotenza a realizzare un simile colpevole proposito, tentò almeno di profanare e di nascondere un oggetto per lui così odioso. Spinse quindi gli Ebrei a nascondere vergognosamente quel sacro legno, venerato dal mondo intero. Ai piedi del Calvario, non lontano dal Sepolcro, si apriva una voragine profonda. Fu là dentro che gli uomini della Sinagoga fecero precipitare la Croce del Salvatore, insieme con quelle dei due ladroni.
    I chiodi, la corona di spine, l'iscrizione, staccata dal legno, andarono a raggiungerla in quel baratro che i nemici di Gesù fecero riempire di terra e di detriti. Ed il Sinedrio credette che fosse così scomparso completamente il ricordo di quel Nazareno che si lasciò crocifiggere senza discendere dalla Croce.
    Quarant'anni dopo, Gerusalemme soccombeva sotto il peso della vendetta divina. Ben presto i luoghi della nostra redenzione furono macchiati dalla superstizione pagana; un piccolo tempio a Venere sul Calvario, un altro a Giove sopra il Santo Sepolcro: tali furono le indicazioni per mezzo delle quali, senza volerlo, la derisione pagana conservò il ricordo dei fatti meravigliosi che si erano compiuti su quel sacro suolo. Appena avvenuta la pace di Costantino, i cristiani non ebbero che da rovesciare quei vergognosi monumenti: la terra bagnata dal sangue del Redentore riapparve ai loro occhi, e la gloriosa tomba venne riaperta alla devozione. Ma la Croce non si rivelò ancora, e continuò a riposare nelle viscere della terra.
    Il ritrovamento della Croce.
    La Chiesa non rientrò in possesso dell'istrumento della salvezza degli uomini, che qualche anno dopo il 337, data della morte dell'imperatore Costantino, generoso restauratore degli edifici del Calvario e del Santo Sepolcro [2]. L'Oriente e l'Occidente trasalirono alla notizia di questa scoperta, che, condotta dal cielo, veniva a mettere l'ultimo suggello al trionfo del cristianesimo. Cristo confermava la sua vittoria sul mondo pagano, innalzando così il suo trofeo, non più come figura ma nella realtà: era il legno miracoloso, una volta di scandalo agli Ebrei, follia agli occhi dei pagani, ma di fronte al quale, d'ora in avanti, ogni cristiano avrebbe piegato il ginocchio.
    Nel IV secolo il sacro albero fu venerato in quella basilica che riunì nel suo vasto recinto il glorioso Sepolcro e la collina della crocifissione. Un altro santuario fu innalzato nel luogo ove riposò la Croce durante tre secoli; una scala formata da numerosi gradini, conduce i pellegrini sino al fondo di questo misterioso asilo. Allora cominciò un succedersi di innumerevoli viaggiatori, venuti dalle quattro parti del mondo, per onorare i luoghi nei quali si attuò la redenzione dell'uomo, e per rendere omaggio a quel legno di liberazione. Ma i disegni misericordiosi del cielo non permisero che quel prezioso pegno di amore del Figlio di Dio verso la nostra misera umanità fosse riservato ad un solo santuario, per quanto sacro esso fosse. Una parte considerevole di esso fu destinato a Roma: riposerà nella basilica innalzata nei giardini di Sessorio, e il popolo romano chiamerà, d'ora in poi questo santuario col nome di basilica di Santa Croce in Gerusalemme.
    Le reliquie.
    Ma nel corso del tempo, la santa Croce onorò con la sua presenza molti altri luoghi della terra. Già nel IV secolo San Cirillo di Gerusalemme attestava che i pellegrini che ottenevano per loro qualche piccolo frammento, avevano esteso a tutto il mondo questo divino beneficio [3]. Nel VI secolo santa Redegonda sollecitò ed ottenne dall'imperatore Giustino II il frammento di proporzioni considerevoli che possiede il tesoro imperiale di Costantinopoli. La Gallia non poteva entrare in maniera più nobile a pertecipare al privilegio di avere una reliquia dell'istrumento della nostra salvezza, che per mezzo delle mani della sua virtuosa regina; e Venanzio Fortunato compose, per l'arrivo di detta augusta reliquia, quell'inno ammirabile che la Chiesa canterà sino alla fine dei secoli, ogni qual volta vorrà esaltare gli splendori della santa Croce.
    Gerusalemme, dopo l'alternativa della perdita e del ritrovamento, finì di perdere per sempre quell'oggetto divino che formava la sua gloria principale. Costantinopoli ne fu ancora l'erede; e questa città divenne la sorgente di ripetute prodigalità, che specialmente all'epoca delle crociate, servirono ad arricchire la Chiesa d'Occidente. Si fondò una specie di nuovi centri di devozione verso la Santa Croce, nei luoghi dove si conservavano gli insigni frammenti; da ogni dove si desiderava una particella del legno salutare. Il ferro ne divide le parti più considerevoli, ed a poco a poco le nostre regioni se ne trovano riempite. La vera Croce è ormai da per tutto, e non v'è cristiano che, nella sua vita, non abbia avuto possibilità di venerarne qualche frammento. Ma chi potrebbe contare gli atti d'amore e di riconoscenza che la vista di un oggetto così commovente genera nei cuori? e chi non riconoscerebbe in questa successiva profusione uno stratagemma della bontà divina per ravvivare in noi il sentimento della redenzione sul quale riposano le nostre speranze eterne?
    Che sia dunque amato questo giorno in cui la Chiesa unisce il ritorno trionfale della santa Croce alle gioie della Risurrezione di colui che conquistò, con quel mezzo, il trono su cui noi lo vedremo presto ascendere.
    Offriamo atti di riconoscenza per l'insigne beneficio che, con l'aiuto dei prodigi, restituì agli uomini un tesoro, il cui possesso sarebbe mancato al patrimonio della Santa Chiesa. Aspettando il giorno in cui il Figlio dell'uomo dovrà innalzarla sopra le nubi del cielo, la sua Sposa la conserva, perchè lui stesso gliel'ha affidata, quale pegno di questo secondo avvento. In quel giorno egli ne raccoglierà, con la sua potenza, i frammenti sparsi sulla terra, e l'albero della vita si mostrerà in tutta la sua bellezza allo sguardo degli eletti e sotto la sua ombra l'inviterà al riposo eterno [4].
    Lode alla Croce.
    "Cristo crocifisso è potenza e sapienza di Dio" (I Cor. 1, 23). È la celebre parola del tuo Apostolo, o Gesù, e noi oggi ne costatiamo la verità. La Sinagoga volle annientare la tua gloria inchiodandoti su di un patibolo e si dilettava nel pensiero che è scritto nella legge di Mosè: "Un appeso è un oggetto di maledizione divina" (Deut. 21, 23). Ed ecco che questo patibolo, questo legno infame è divenuto il tuo più insigne trofeo. Negli splendori della tua Risurrezione, la Croce, ben lungi dal gettare un'ombra sulla luminosità della tua gloria, fa risaltare di nuovo splendore la magnificenza del tuo trionfo. Tu fosti inchiodato ad un legno, hai preso su di te la maledizione; crocifisso tra due scellerati, sei passato per un vile impostore, ed i tuoi nemici ti hanno insultato nella tua agonia su quel letto di dolore. Se non fossi stato che un uomo, non sarebbe rimasto di te che un ricordo disonorato; la Croce avrebbe divorato per sempre la tua gloria passata, o Figlio di Davide! Ma tu sei il Figlio di Dio, ed è la Croce che ce ne dà la prova. Tutto il mondo si prostra di fronte ad essa e l'adora; è lei che te l'ha conquistato, e gli omaggi che riceve vendicano abbondantemente la tua gloria dell'eclissi passeggera che il tuo amore per noi le impose un giorno.
    Non si adora un patibolo; o, se si adora, è il patibolo di un Dio. Benedetto sia colui che è stato sospeso a quel legno! In cambio degli omaggi che ti rendiamo, o divin Crocifisso, mantieni in nostro favore la promessa che ci facesti: "Ed io quando sarò levato in alto da terra, tutti attirerò a me" (Gv. 12, 32).
    Le reliquie.
    Per attirarci con maggiore efficacia, deponi oggi tra le nostre mani il legno stesso, dall'alto del quale ci tendesti le braccia. Questo monumento della tua vittoria, sul quale ti reggerai nell'ultimo giorno, degnati di affidarcelo sino alla fine dei secoli, affinché noi attingiamo in esso un salutare timore della divina giustizia che ti ha inchiodato a quel legno vendicatore dei nostri delitti, e un amore sempre più tenero verso di te, nostra vittima, che non hai indietreggiato di fronte alla maledizione, affinché noi fossimo benedetti. Tutta la terra oggi ti ringrazia per il dono inestimabile che le hai concesso. La tua Croce, divisa in innumerevoli frammenti, è presente in moltissimi luoghi. Ora in tutto il mondo cristiano non vi è una regione che essa non renda sacra e non protegga.
    La Croce ed il Sepolcro.
    Il Sepolcro ci grida: Egli "è risuscitato, non è più qui"; la Croce ci dice: "Non l'ho trattenuto che per un momento, e poi si è slanciato nella sua gloria". O Croce! O Sepolcro! quanto breve è stata la sua umiliazione; mentre ci è assicurato il regno da Lui conquistato per tuo mezzo! Noi adoriamo in te le vestigia del suo passaggio, e tu rimani sacra per sempre, perché si è servito di te per la nostra salvezza. Gloria dunque sia a te, o Croce, oggetto del nostro amore e della nostra ammirazione in questo giorno! Continua a proteggere il mondo che ti possiede; siigli scudo per difenderlo contro il nemico, soccorso sempre presente che conserva il ricordo del sacrificio unito a quello del trionfo; poiché è per mezzo tuo, o Croce, che Cristo ha vinto, regna e impera.
    CHRISTUS VINCIT, CHRISTUS REGNAT, CHRISTUS IMPERAT.
    [1] Introito della Messa del giorno.
    [2] Questi santuari erano stati consacrati il 13 settembre 335.
    [3] Catechesi, IV, X, XIII.
    [4] Ogni anno, il 14 settembre, aveva luogo a Gerusalemme la cerimonia dell'Esaltazione, od ostensione, della Croce. Quest'uso passò poi a Costantinopoli e più tardi a Roma (cfr. Anno Liturgico 14 settembre). Nella Gallia e nella Spagna si festeggiava la Santa Croce il 3 maggio, data che fu in seguito adottata dalla Liturgia romana, ciò che spiega perché abbiamo due feste della Croce. Noi non conosciamo infatti il giorno esatto dell'Invenzione, cfr. Vincent et Abel, Jérusalem Nouvelle, t. II, Parigi 1914, p. 201 ss.).
    da: P. GUÉRANGER, L'anno liturgico. - II. Tempo Pasquale e dopo la Pentecoste, trad. it. L. ROBERTI, P. GRAZIANI e P. SUFFIA, Alba, Edizioni Paoline, 1959, pp. 599-604.”




    CHRISTUS VINCIT, CHRISTUS REGNAT, CHRISTUS IMPERAT!!!
    AVE MARIA!!!
    Luca, Sursum Corda!
    ADDIO GIUSEPPE, amico mio, sono LUCA e nel mio CUORE sarai sempre PRESENTE!
    «Réquiem aetérnam dona ei, Dómine, et lux perpétua lúceat ei. Requiéscat in pace. Amen.»

    SURSUM CORDA - HABEMUS AD DOMINUM!!! A.M.D.G.!!!

 

 
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