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    Predefinito La recessione parte da Detroit ed è già qui da Noi

    Tratto dal sito di Le Point fr di oggi,

    Barack Obama
    Publié le 05/12/2008 à 073 - Modifié le 05/12/2008 à 074 Le Point.fr

    Le crash des trois géants de l'automobile menace la présidence Obama
    Par Patrick Sabatier



    Les trois principaux constructeurs automobiles américains -
    General Motors, Ford et Chrysler - sont venus à Washington quémander auprès du Congrès une aide urgente de 34 milliards de dollars. ALEXANDER ZEMLIANICHENKO/MAXPPP

    _ Le spectacle aura duré 6 heures, mais il a été fascinant à plus d'un titre. On donnait jeudi dans la salle 106 de l'immeuble Dirksen du Sénat la première scène du second acte d'une pièce qui pourrait avoir pour titre Il faut sauver le soldat Detroit . Les personnages centraux du drame, les pdg des trois principaux constructeurs automobiles américains - General Motors, Ford et Chrysler - sont venus à Washington quémander auprès du Congrès une aide urgente de 34 milliards de dollars, sans laquelle leurs compagnies sont condamnées à la faillite d'ici le 31 décembre. C'est la version big business de la célèbre chanson folk de la Grande Dépression - Brother can you spare a dime ? (T'as pas cent balles ?).

    Une industrie qui depuis plus d'un siècle a été l'emblème et le pilier du rêve américain est bel et bien menacée d'extinction. En suivant les dépositions des dirigeants de Detroit convoqués devant les sénateurs, on avait l'impression de regarder un film au ralenti montrant une belle Américaine lancée à pleine vitesse vers un mur contre lequel le crash paraît inévitable. Les trois constructeurs perdent plus de 5 milliards de dollars par mois. En novembre, les ventes d'automobiles aux États-Unis ont chuté de 37 % en moyenne, et elles sont à leur plus bas niveau en un quart de siècle. La part des "trois géants de Detroit" sur ce marché en chute libre n'est en outre plus que de 51 % - le reste ayant été conquis par les constructeurs japonais, coréens et européens.

    "Ça en est fini de l'industrie automobile américaine"

    Et le crash annoncé de Detroit fait peser une lourde menace sur la présidence Obama avant même qu'elle n'ait commencé. "La triste réalité", constate l'hebdomadaire Newsweek, est que "ça en est fini de l'industrie automobile américaine". Les causes du naufrage sont multiples et connues. Il y a eu des erreurs stratégiques (le pari sur les SUV et autres véhicules avaleurs d'essence), des retards technologiques (en particulier sur les moteurs hybrides et à faible consommation de carburant), la qualité médiocre des produits, le surendettement écrasant, l'hypertrophie des réseaux de vente.

    Et le surcoût d'une main-d'oeuvre dont le puissant syndicat UAW (United Auto Workers) a fait une aristocratie ouvrière bien mieux protégée et mieux rémunérée que les employés des usines implantées aux États-Unis par les concurrents étrangers. Mais cette crise est surtout une crise de surproduction. Les Américains ont cessé de changer de voiture tous les deux ou trois ans, en particulier quand ils ont vu le prix de l'essence s'envoler. "Notre attitude a trop longtemps été qu'il n'y avait qu'à construire des voitures et qu'il y aurait toujours des gens pour les acheter", a reconnu jeudi le pdg de Ford, Alan Mulally, qui s'est soumis avec ses collègues Rick Wagoner (GM) et Robert Nardelli (Chrysler) à une séance d'autocritique rare. Les géants de Detroit sont depuis des années en difficulté, et la crise du crédit et de la consommation dans laquelle le pays a plongé n'a fait que précipiter une échéance jugée inévitable par la plupart des experts.

    Il faut sauver le soldat Detroit

    Il y a quinze jours, lors de leur première déposition devant le Congrès, les trois pdg s'étaient pris une volée de bois vert dans les médias en débarquant à Washington à bord de leurs jets privés. Cette fois, tels les bourgeois de Calais, ils sont venus de Detroit (et y rentreront vendredi après avoir comparu devant la Chambre des représentants) au volant de véhicules à moteur hybride, prototypes sortis de leurs usines et censés symboliser l'avenir de leur industrie. Ils ont aussi fait savoir qu'ils avaient rejoint le "club des salariés à 1 dollar par an" (dont font déjà partie les pdg d'Apple, Yahoo!, Google et quelques autres chefs d'entreprise richissimes qui ont renoncé à percevoir un salaire).

    Ces gestes symboliques, et l'humilité nouvelle dont les "trois géants" font preuve, se sont accompagnés de la présentation de plans de restructuration, avec réduction des coûts, fermeture d'usines, licenciements et réduction des réseaux de distribution, ventes de marques, destinés à convaincre les parlementaires que l'aide sollicitée ne sera pas faite à fonds perdu pour le contribuable. Les trois pdg étaient flanqués du président de l'UAW, Ron Gettlinger, qui avait annoncé la veille accepter désormais de prononcer le mot qu'il se refusait jusqu'alors : "concessions". Convaincu que la survie des trois sociétés est bel et bien en jeu, le syndicat se dit prêt à accepter la remise en cause de nombreux avantages garantis par la convention collective.

    La récession est paradoxalement la meilleure chance de survie des trois constructeurs américains. Elle oblige les politiques à voler à leur secours. Les conséquences de la mise en liquidation d'une ou de plusieurs des trois grandes sociétés de Detroit seraient "catastrophiques" sur l'économie, a mis en garde Mark Zandi, économiste et directeur de Moody's.com, qui témoignait lui aussi devant le Sénat. Plusieurs millions d'emplois seraient menacés, des régions entières dévastées bien au-delà de l'État du Michigan où se trouve Detroit. La crise économique en serait automatiquement aggravée. Le coût de la faillite serait au final bien supérieur à celui du maintien en survie de l'industrie par une aide publique. Abandonner à leur sort GM, Ford et Chrysler, a prévenu le sénateur (démocrate) Chris Dodd, "serait jouer à la roulette russe avec toute l'économie américaine". Tout le monde à Washington estime par conséquent qu'il faut sauver le soldat Detroit. Le président élu Barack Obama a déclaré lui-même que "l'industrie automobile [était] la colonne vertébrale de l'industrie américaine", et qu'il fallait trouver le moyen de la préserver.

    "Rien de tel qu'une condamnation à mort pour contraindre à réfléchir"

    Mais personne ne veut prendre la responsabilité de ce sauvetage auquel personne ne croit vraiment. Mark Zandi prévient qu'il reviendra certainement au final à beaucoup plus que les 34 milliards demandés jeudi (il estime l'addition entre 75 et 125 milliards de dollars, sans garantie que cela suffise à rendre les constructeurs viables), sans assurer pour autant la viabilité de l'industrie. L'idée d'un sauvetage du secteur automobile, après celui de l'industrie financière, est de surcroît fort impopulaire dans l'opinion.

    Un sondage CNN vient de montrer que 61 % des Américains y sont opposés. Du coup, les trois géants se retrouvent pris au beau milieu d'une bagarre politique qu'exacerbe la période de transition entre les présidences Bush et Obama. La majorité démocrate du Congrès estime que l'argent du sauvetage doit être prélevé par l'administration sur les 700 milliards de dollars déjà votés (en octobre) pour le plan de stabilisation économique. La Maison-Blanche et le secrétaire au Trésor Henry Paulson ne veulent pas en entendre parler. Ils proposent d'utiliser plutôt une subvention de 25 milliards de dollars déjà accordée par le Congrès aux constructeurs automobiles pour les aider à mettre au point des moteurs "propres".

    Il est douteux cependant que la Maison-Blanche et le Congrès poussent leur bras de fer jusqu'à laisser les trois géants de Detroit aller au "Chapitre 11", c'est-à-dire à la faillite. "Rien de tel qu'une condamnation à mort pour contraindre à réfléchir, et c'est bien à une condamnation à mort que nous sommes confrontés", a avoué le sénateur Dodd en concluant la séance d'enquête de jeudi. Le plus probable est par conséquent que le Congrès et la Maison-Blanche trouvent le moyen d'accorder aux constructeurs les quelques milliards de dollars dont ils ont besoin pour éviter de devoir mettre la clé sous la porte avant l'investiture du président Obama, le 20 janvier. Le dossier Detroit se retrouvera de la sorte sur le sommet de la pile des dossiers urgents et explosifs qui s'entasseront sur le bureau d'Obama dès son premier jour dans le Bureau ovale.
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    Cosa ne pensate? Siamo spacciati? O ci salveranno le chiacchiere destra-sinistra?Magistrati-Politici,etc?

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    CATANIA 2-0 PALERMO - HAHAHAHA
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    L'Italia è in crisi economica dal '95.

 

 

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